Alassane Ouattara, reconnu président ivoirien par la communauté internationale, a accusé vendredi de "barbarie" le camp du chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo, après la mort de sept manifestantes tuées, selon des témoins et l`ONU, par les forces qui lui sont fidèles.
La manifestation de femmes jeudi à Abidjan a été "réprimée dans le sang,
avec des moyens disproportionnés, dont des chars de combat, utilisés par des
miliciens et des mercenaires à la solde de monsieur Laurent Gbagbo, faisant
une dizaine de morts dont sept femmes et un enfant, pour la seule commune
d`Abobo, et plus de 110 blessées", affirme-t-il dans un communiqué.
La mission de l`ONU en Cote d`Ivoire, l`Onuci, a affirmé que la répression
de la manifestation par les Forces de défense et de sécurité (FDS) de M.
Gbagbo avait fait sept tuées dans le quartier pro-Ouattara d`Abobo.
"Au regard de cette barbarie inqualifiable et devant tant de désolation, je
voudrais marquer mon indignation et condamner avec la plus grande fermeté
cette folie meurtrière", indique M. Ouattara.
"Justice sera rendue", a-t-il promis, appelant les Ivoiriens à rester
"toujours mobilisés".
Les FDS ont nié toute responsabilité dans le drame de jeudi, disant "ne pas
se reconnaître dans cette accusation forcément mensongère et sans fondement".
La manifestation de femmes jeudi à Abidjan a été "réprimée dans le sang,
avec des moyens disproportionnés, dont des chars de combat, utilisés par des
miliciens et des mercenaires à la solde de monsieur Laurent Gbagbo, faisant
une dizaine de morts dont sept femmes et un enfant, pour la seule commune
d`Abobo, et plus de 110 blessées", affirme-t-il dans un communiqué.
La mission de l`ONU en Cote d`Ivoire, l`Onuci, a affirmé que la répression
de la manifestation par les Forces de défense et de sécurité (FDS) de M.
Gbagbo avait fait sept tuées dans le quartier pro-Ouattara d`Abobo.
"Au regard de cette barbarie inqualifiable et devant tant de désolation, je
voudrais marquer mon indignation et condamner avec la plus grande fermeté
cette folie meurtrière", indique M. Ouattara.
"Justice sera rendue", a-t-il promis, appelant les Ivoiriens à rester
"toujours mobilisés".
Les FDS ont nié toute responsabilité dans le drame de jeudi, disant "ne pas
se reconnaître dans cette accusation forcément mensongère et sans fondement".