Le Haut-commissariat de l’Onu pour les réfugiés quitte le grand Ouest et laisse derrière elle, une population anxieuse et désemparée.
Le Haut-commissariat de l’Onu pour les réfugiés (Hcr) a annoncé le vendredi 25 février 2011, avoir suspendu ses opérations dans l`ouest de la Côte d`Ivoire en raison de la détérioration de la situation sécuritaire. "Malheureusement, nous n`opérons plus là-bas en raison des combats et de l`insécurité", a déclaré une porte-parole du Hcr, Melissa Fleming, lors d`un point de presse tenu en son siège."Nous avons encore notre personnel à Abidjan mais les routes sont bloquées à l`extérieur de nos bureaux", a-t-elle poursuivi. L`insécurité créée par les rebelles de Ouattara dans la commune d’Abobo, a poussé "plus de 200.000 personnes" hors de cette commune sise au nord d`Abidjan, selon la mission de l`Opération des nations unies en Côte d’Ivoire, (l’Onuci). Elle a également obligé le Hcr à suspendre la construction d`un camp de déplacés dans l’Ouest du pays. Depuis la mi-février, la crise née du scrutin de novembre 2010, et qui oppose le président déclaré vainqueur par la Constitution ivoirienne Sem Laurent Gbagbo à son opposant Alassane Ouattara président du Rdr, menace chaque jour davantage d`aboutir à une déflagration et renforce la crainte de l`Onu d`une "résurgence de la guerre civile". Le départ du haut-commissariat de l’Onu, laisse une porte ouverte aux attaques et autres agressions qui pullulent dans cette région. Déjà, le vendredi 25 février 2011, la ville de Duekoué a une fois encore enregistré une attaque des hommes armés. Au cours de cette agression, un soldat des Fds a été lâchement assassiné de ses frères d’armes grièvement blessés. Faut-il le noter, depuis l’annonce du retrait du haut-commissariat de l’Onu pour les refugiés, les accrochages entre les Fds et la rébellion armée se sont multipliés. Cette situation assez dégradée inquiète sérieusement toutes les autorités régionales du Moyen-Cavally et celle de la Région des 18 Montagnes. Les violences créées par la rébellion de Ouattara ont fait de nombreux morts et de nombreux blessés depuis le déclenchement de cette crise post-électorale.
Jean-Baptiste Essis
essisjb@hotmail.fr
Le Haut-commissariat de l’Onu pour les réfugiés (Hcr) a annoncé le vendredi 25 février 2011, avoir suspendu ses opérations dans l`ouest de la Côte d`Ivoire en raison de la détérioration de la situation sécuritaire. "Malheureusement, nous n`opérons plus là-bas en raison des combats et de l`insécurité", a déclaré une porte-parole du Hcr, Melissa Fleming, lors d`un point de presse tenu en son siège."Nous avons encore notre personnel à Abidjan mais les routes sont bloquées à l`extérieur de nos bureaux", a-t-elle poursuivi. L`insécurité créée par les rebelles de Ouattara dans la commune d’Abobo, a poussé "plus de 200.000 personnes" hors de cette commune sise au nord d`Abidjan, selon la mission de l`Opération des nations unies en Côte d’Ivoire, (l’Onuci). Elle a également obligé le Hcr à suspendre la construction d`un camp de déplacés dans l’Ouest du pays. Depuis la mi-février, la crise née du scrutin de novembre 2010, et qui oppose le président déclaré vainqueur par la Constitution ivoirienne Sem Laurent Gbagbo à son opposant Alassane Ouattara président du Rdr, menace chaque jour davantage d`aboutir à une déflagration et renforce la crainte de l`Onu d`une "résurgence de la guerre civile". Le départ du haut-commissariat de l’Onu, laisse une porte ouverte aux attaques et autres agressions qui pullulent dans cette région. Déjà, le vendredi 25 février 2011, la ville de Duekoué a une fois encore enregistré une attaque des hommes armés. Au cours de cette agression, un soldat des Fds a été lâchement assassiné de ses frères d’armes grièvement blessés. Faut-il le noter, depuis l’annonce du retrait du haut-commissariat de l’Onu pour les refugiés, les accrochages entre les Fds et la rébellion armée se sont multipliés. Cette situation assez dégradée inquiète sérieusement toutes les autorités régionales du Moyen-Cavally et celle de la Région des 18 Montagnes. Les violences créées par la rébellion de Ouattara ont fait de nombreux morts et de nombreux blessés depuis le déclenchement de cette crise post-électorale.
Jean-Baptiste Essis
essisjb@hotmail.fr