Bruxelles. Samedi 26 février. Auberge de jeunesse, rue de la sablonnière, 30. C`est en ce lieu que la jeunesse de la Diaspora ivoirienne vivant en Europe soutenue par des associations de la société civile s`est donnée rendez-vous pour éplucher la crise post-électorale en Côte d`Ivoire. Invité de l`événement et principal animateur de ce conclave, Touré Mamadou, président de la Coalition pour le changement (CPC) et un des porte-parole jeune de l`actuel président de la République lors de la présidentielle a éclairé la lanterne de ses concitoyens. Pendant quatre heures d`horloge, les jeunes ont échangé parfois dans une atmosphère tendue. Dès l`entame, les participants ont observé une minute de silence à la mémoire des victimes de la crise post-électorale dont ils tiennent pour responsable, Laurent Gbagbo, mauvais perdant de la présidentielle.
Blé Goudé et jeunes patriotes, ennemis de la République
« Pour nous jeunes, la mission du Panel des chefs d`Etats est terminé. Jamais Laurent Gbagbo n`ira par le dialogue. Nous avons laissé le temps à la communauté internationale pour comprendre cela. Depuis décembre, Laurent Gbagbo prolonge le pays dans une guerre civile. Pour retarder l`action militaire de la CEDEAO, il a fait du chantage. Maintenant, il a commencé sa guerre civile », a indiqué le président de la CPC. Et d`ajouter : « Nous appelons la communauté internationale à un devoir d`ingérence humanitaire. Laurent Gbagbo ne laisse d`autre choix aux populations que de prendre les armes. N`ayez aucun complexe ». A l`assistance, le conférencier a également expliqué que l`Armée ivoirienne n`est aujourd`hui armée que de nom. Car dira-t-il ce sont des mercenaires, des miliciens et des proches de l`ex-président qui détiennent l`arsenal de guerre.
Devant le massacre en cours, ce leader de jeunes appelle au sursaut de la jeunesse de la diaspora. Mission a été donnée à ces jeunes de rétablir la vérité sur la crise post-électorale et de faire respecter les mots d`ordre du gouvernement de Guillaume Soro dans les représentations ivoiriennes. « La seule chose qui nous reste, c`est la révolution. Il ne faut pas rester en marge. En France, nous avons donné l`exemple en prenant le contrôle de l`ambassade et en la sécurisant », a indiqué pour sa part Cissé Sindou, président RJDP-Europe. Pour Dr Adou François, président de la JPDCI -France, le président de la République a joué sa partition, il appartient aux jeunes de jouer la leur. Quant au mouvement « Sauvons la Côte d`Ivoire », à travers son président Soumahoro Youssouf, cette organisation a dit être au côté de la République pour mener le combat contre la forfaiture.
« Montrons au Monde entier que le Président Alassane Ouattara est le choix des Ivoiriens », a-t-il conclu.
Ensemble, ces jeunes ont pris l`engagement de porter haut la voix des autorités légitimes de la Côte d`Ivoire. Charles Blé Goudé, patron ( ?) des jeunes patriotes ( ?) et ses compagnons a été déclarés « ennemis de la République » et activement recherchés sur le territoire européen. Ils sont interdits de manifester.
La « déclaration de Bruxelles de soutien à la révolution en marche en Côte d`Ivoire », a mis fin aux travaux.
Pour le président du comité d`organisation, « Adosolutions Benelux », Bamba Mokila, il était important que Bruxelles, la capitale de l`Europe, reprenne sa place dans la lutte. Un autre rendez-vous des jeunes est annoncé dans les jours à venir sur Paris. Coulibaly Brahima
(Envoyé spécial à Bruxelles)
Blé Goudé et jeunes patriotes, ennemis de la République
« Pour nous jeunes, la mission du Panel des chefs d`Etats est terminé. Jamais Laurent Gbagbo n`ira par le dialogue. Nous avons laissé le temps à la communauté internationale pour comprendre cela. Depuis décembre, Laurent Gbagbo prolonge le pays dans une guerre civile. Pour retarder l`action militaire de la CEDEAO, il a fait du chantage. Maintenant, il a commencé sa guerre civile », a indiqué le président de la CPC. Et d`ajouter : « Nous appelons la communauté internationale à un devoir d`ingérence humanitaire. Laurent Gbagbo ne laisse d`autre choix aux populations que de prendre les armes. N`ayez aucun complexe ». A l`assistance, le conférencier a également expliqué que l`Armée ivoirienne n`est aujourd`hui armée que de nom. Car dira-t-il ce sont des mercenaires, des miliciens et des proches de l`ex-président qui détiennent l`arsenal de guerre.
Devant le massacre en cours, ce leader de jeunes appelle au sursaut de la jeunesse de la diaspora. Mission a été donnée à ces jeunes de rétablir la vérité sur la crise post-électorale et de faire respecter les mots d`ordre du gouvernement de Guillaume Soro dans les représentations ivoiriennes. « La seule chose qui nous reste, c`est la révolution. Il ne faut pas rester en marge. En France, nous avons donné l`exemple en prenant le contrôle de l`ambassade et en la sécurisant », a indiqué pour sa part Cissé Sindou, président RJDP-Europe. Pour Dr Adou François, président de la JPDCI -France, le président de la République a joué sa partition, il appartient aux jeunes de jouer la leur. Quant au mouvement « Sauvons la Côte d`Ivoire », à travers son président Soumahoro Youssouf, cette organisation a dit être au côté de la République pour mener le combat contre la forfaiture.
« Montrons au Monde entier que le Président Alassane Ouattara est le choix des Ivoiriens », a-t-il conclu.
Ensemble, ces jeunes ont pris l`engagement de porter haut la voix des autorités légitimes de la Côte d`Ivoire. Charles Blé Goudé, patron ( ?) des jeunes patriotes ( ?) et ses compagnons a été déclarés « ennemis de la République » et activement recherchés sur le territoire européen. Ils sont interdits de manifester.
La « déclaration de Bruxelles de soutien à la révolution en marche en Côte d`Ivoire », a mis fin aux travaux.
Pour le président du comité d`organisation, « Adosolutions Benelux », Bamba Mokila, il était important que Bruxelles, la capitale de l`Europe, reprenne sa place dans la lutte. Un autre rendez-vous des jeunes est annoncé dans les jours à venir sur Paris. Coulibaly Brahima
(Envoyé spécial à Bruxelles)
