Le 08 Mars 2011, le monde entier célèbre la journée internationale de la femme.
Cette journée a pour objectif de rappeler à tout un chacun que la lutte pour les droits des femmes doit être un défi pour chacun et pour tous.
Notre pays, la Côte d’Ivoire vit depuis maintenant trois (03) mois une grave crise postélectorale qui a un impact considérable sur la situation précaire des femmes.
Après avoir participé massivement à l’élection présidentielle, les femmes ivoiriennes sont devenues les otages de la crise postélectorale avec son lot de désespoirs, de drames et de deuils.
La paupérisation croissante, les milliers de déplacés, les morts et les crimes quotidiens mettent les femmes ivoiriennes dans le désarroi redoutant ainsi un avenir obscur.
Le CEFCI, organisation de promotion des droits des femmes et de la démocratie reste convaincu que la femme mère, épouse et fille reste et sera toujours le pilier pour le développement durable de notre société et de notre pays.
Aucune crise politique, aucune raison, ne peut justifier les meurtres, les crimes et les violences sexuelles à l’égard des femmes.
Qu’ils appartiennent à des forces armées gouvernementales, à des groupes armés non étatiques, ou à des forces de maintien de la paix, les porteurs d’armes doivent s’abstenir de commettre des crimes à l’égard des femmes.
A l’occasion de cette journée du 08 mars 2011, le CEFCI voudrait se recueillir devant la mémoire de ces femmes qui sont tombées sous les balles assassines lors d’une manifestation pacifique le 03 Mars 2011 à Abobo. Ce crime d’une autre époque nous rappelle malheureusement que les droits des femmes et la liberté d’expression ne sont pas respectés en Côte d’Ivoire.
Le CEFCI présent ses condoléances à toutes les femmes qui ont perdu leur époux, leurs enfants ou un proche durant la présente crise postélectorale.
Le CEFCI lance un appel :
- Aux femmes de Côte d’Ivoire : quelque soit leur appartenance politique, elles doivent se sentir concernées, dénoncer et se mobiliser contre toute forme de violence à l’égard d’une femme en Côte d’Ivoire
- Aux forces armées et groupes d’auto-défense : la cessation immédiate des hostilités, des violences, des pillages et des crimes qui ne font que mettre en péril la vie de la nation ivoirienne
- Aux deux protagonistes de la crise postélectorale : appeler leurs militants à la retenue et à l’apaisement pour le respect des droits humains en Côte d’Ivoire et en particulier les droits de la femme
- Aux organisations nationales et internationales : renforcer l’appui humanitaire aux populations déplacées composées en majorité de femmes en prenant en compte leurs besoins sexospécifiques
Aussi, le CEFCI tient-il à féliciter les femmes de Côte d’Ivoire pour leur participation massive aux deux (02) tours du scrutin présidentiel et réaffirme la nécessité de respecter les résultats issus des urnes le 28 Novembre 2010 et proclamés par la Commission Electorale Indépendante (CEI).
Cela, pour le respect des principes démocratiques et le renforcement de la paix en Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan le mardi 8 mars 2011
Pour le CEFCI (Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en CI)
La Présidente
Nathalie Koné TRAORE
Cette journée a pour objectif de rappeler à tout un chacun que la lutte pour les droits des femmes doit être un défi pour chacun et pour tous.
Notre pays, la Côte d’Ivoire vit depuis maintenant trois (03) mois une grave crise postélectorale qui a un impact considérable sur la situation précaire des femmes.
Après avoir participé massivement à l’élection présidentielle, les femmes ivoiriennes sont devenues les otages de la crise postélectorale avec son lot de désespoirs, de drames et de deuils.
La paupérisation croissante, les milliers de déplacés, les morts et les crimes quotidiens mettent les femmes ivoiriennes dans le désarroi redoutant ainsi un avenir obscur.
Le CEFCI, organisation de promotion des droits des femmes et de la démocratie reste convaincu que la femme mère, épouse et fille reste et sera toujours le pilier pour le développement durable de notre société et de notre pays.
Aucune crise politique, aucune raison, ne peut justifier les meurtres, les crimes et les violences sexuelles à l’égard des femmes.
Qu’ils appartiennent à des forces armées gouvernementales, à des groupes armés non étatiques, ou à des forces de maintien de la paix, les porteurs d’armes doivent s’abstenir de commettre des crimes à l’égard des femmes.
A l’occasion de cette journée du 08 mars 2011, le CEFCI voudrait se recueillir devant la mémoire de ces femmes qui sont tombées sous les balles assassines lors d’une manifestation pacifique le 03 Mars 2011 à Abobo. Ce crime d’une autre époque nous rappelle malheureusement que les droits des femmes et la liberté d’expression ne sont pas respectés en Côte d’Ivoire.
Le CEFCI présent ses condoléances à toutes les femmes qui ont perdu leur époux, leurs enfants ou un proche durant la présente crise postélectorale.
Le CEFCI lance un appel :
- Aux femmes de Côte d’Ivoire : quelque soit leur appartenance politique, elles doivent se sentir concernées, dénoncer et se mobiliser contre toute forme de violence à l’égard d’une femme en Côte d’Ivoire
- Aux forces armées et groupes d’auto-défense : la cessation immédiate des hostilités, des violences, des pillages et des crimes qui ne font que mettre en péril la vie de la nation ivoirienne
- Aux deux protagonistes de la crise postélectorale : appeler leurs militants à la retenue et à l’apaisement pour le respect des droits humains en Côte d’Ivoire et en particulier les droits de la femme
- Aux organisations nationales et internationales : renforcer l’appui humanitaire aux populations déplacées composées en majorité de femmes en prenant en compte leurs besoins sexospécifiques
Aussi, le CEFCI tient-il à féliciter les femmes de Côte d’Ivoire pour leur participation massive aux deux (02) tours du scrutin présidentiel et réaffirme la nécessité de respecter les résultats issus des urnes le 28 Novembre 2010 et proclamés par la Commission Electorale Indépendante (CEI).
Cela, pour le respect des principes démocratiques et le renforcement de la paix en Côte d’Ivoire.
Fait à Abidjan le mardi 8 mars 2011
Pour le CEFCI (Centre Féminin pour la démocratie et les droits humains en CI)
La Présidente
Nathalie Koné TRAORE
