A l'occasion du 8 mars, Journée internationale de la femme, Reporters sans frontières dresse un état des lieux sur les conditions de travail des femmes qui embrassent la carrière de journaliste. Ce bilan réaffirme plusieurs principes importants. Il a le grand avantage de rappeler des faits et de rassembler des témoignages de femmes à travers le monde, allant de la discrimination quotidienne aux violences les plus tragiques.
Télécharger le rapport : http://fr.rsf.org/IMG/pdf/journee_internationale_de_la_femme_2011.pdf
« La place des femmes dans les rédactions et leur protection est un enjeu essentiel pour le renforcement de la liberté de la presse et le pluralisme des opinions. Si dans certains pays, les femmes sont mises à l’écart du secteur médiatique, dans d’autres, les avancées sont visibles. Mais beaucoup d’efforts restent à faire pour assurer véritablement la parité dans une profession qui demeure encore largement masculine. La place des femmes dans les médias est toujours le reflet de leur place dans leur société, a déclaré Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières. Elles encourent parfois plus de risques que les hommes et doivent affronter de nombreux préjugés. Un certain nombre de régions dans le monde doivent faire l’objet d’une attention particulière pour la protection des femmes dans l’exercice du journalisme. »
La profession de journaliste s'est féminisée au cours des vingt dernières années mais les femmes occupent encore et toujours les fonctions les plus précaires, les postes de direction et d'édition restant le pré carré de ces messieurs. Cela n'est pas sans effet sur la vision du monde que donne la presse. Il s'agit d'un monde encore largement masculin, d'où les femmes sont exclues, un monde d'hommes fait pour les hommes.
Dans de nombreux pays, les femmes journalistes et défenseurs des droits de l'homme sont victimes de violences, d'emprisonnements, d'intimidations et de la censure au même titre que les hommes. Dans certains d'entre eux, elles peuvent être des cibles privilégiées. La vulnérabilité des femmes journalistes varie fortement selon les zones géographiques.
Il est difficile de ne pas dire un mot de l'agression effrayante subie par Lara Logan (CBS News) en Egypte en février 2011 lors de la chute du président Hosni Moubarak. Reporters sans frontières lui adresse toute sa sympathie. Même si un tel incident s'avère exceptionnel, il est symptomatique des risques encourus par les femmes dans la profession.
Télécharger le rapport : http://fr.rsf.org/IMG/pdf/journee_internationale_de_la_femme_2011.pdf
« La place des femmes dans les rédactions et leur protection est un enjeu essentiel pour le renforcement de la liberté de la presse et le pluralisme des opinions. Si dans certains pays, les femmes sont mises à l’écart du secteur médiatique, dans d’autres, les avancées sont visibles. Mais beaucoup d’efforts restent à faire pour assurer véritablement la parité dans une profession qui demeure encore largement masculine. La place des femmes dans les médias est toujours le reflet de leur place dans leur société, a déclaré Jean-François Julliard, secrétaire général de Reporters sans frontières. Elles encourent parfois plus de risques que les hommes et doivent affronter de nombreux préjugés. Un certain nombre de régions dans le monde doivent faire l’objet d’une attention particulière pour la protection des femmes dans l’exercice du journalisme. »
La profession de journaliste s'est féminisée au cours des vingt dernières années mais les femmes occupent encore et toujours les fonctions les plus précaires, les postes de direction et d'édition restant le pré carré de ces messieurs. Cela n'est pas sans effet sur la vision du monde que donne la presse. Il s'agit d'un monde encore largement masculin, d'où les femmes sont exclues, un monde d'hommes fait pour les hommes.
Dans de nombreux pays, les femmes journalistes et défenseurs des droits de l'homme sont victimes de violences, d'emprisonnements, d'intimidations et de la censure au même titre que les hommes. Dans certains d'entre eux, elles peuvent être des cibles privilégiées. La vulnérabilité des femmes journalistes varie fortement selon les zones géographiques.
Il est difficile de ne pas dire un mot de l'agression effrayante subie par Lara Logan (CBS News) en Egypte en février 2011 lors de la chute du président Hosni Moubarak. Reporters sans frontières lui adresse toute sa sympathie. Même si un tel incident s'avère exceptionnel, il est symptomatique des risques encourus par les femmes dans la profession.