Des femmes soutenant Alassane Ouattara ont
manifesté mardi dans plusieurs quartiers d`Abidjan pour protester contre la
mort de sept femmes la semaine dernière lors d`un rassemblement, tuées selon
elles par les forces du président sortant Laurent Gbagbo, a constaté l`AFP.
Cette série de manifestations était organisée à l`occasion de la Journée
internationale de la femme pour dénoncer la mort de ces sept femmes, tuées par
balles le 3 mars dans le quartier pro-Ouattara d`Abobo (nord d`Abidjan).
Accusé, le camp Gbagbo a pointé du doigt les insurgés - des "rebelles"
pro-Ouattara, selon lui - qu`il affronte à Abobo.
Dans le quartier populaire de Koumassi (sud), plus d`un millier de femmes,
la plupart vêtues de blanc et avec un bandeau rouge autour de la tête, ont
marché à travers le quartier dans le calme, en chantant, a-t-on constaté.
Aucun présence policière n`était visible dans les environs.
Il s`agit de "rendre hommage aux femmes tuées à Abobo", a expliqué à l`AFP
une organisatrice. "Nous n`allons pas cesser de manifester jusqu`à ce que
Laurent Gbagbo parte", a-t-elle assuré.
A Treichville (sud), de nombreuses femmes vêtues de noir se sont
rassemblées sur un boulevard, en portant des pancartes "Gbagbo dehors",
"Gbagbo assassin, quitte le pouvoir" ou "oui ADO", surnom d`Alassane Ouattara.
Selon une organisatrice, un rassemblement s`est tenu aussi dans le quartier
d`Attécoubé (nord).
Dans l`intérieur du pays, des manifestations ont eu lieu dans les grandes
villes de la zone nord, sous contrôle de l`ex-rébellion des Forces nouvelles
(FN) alliée à M. Ouattara, ont indiqué des habitants, notamment à Bouaké
(centre), fief des FN.
La crise née de la présidentielle de novembre a été marquée depuis
mi-février par une flambée de violences, notamment à Abidjan.
manifesté mardi dans plusieurs quartiers d`Abidjan pour protester contre la
mort de sept femmes la semaine dernière lors d`un rassemblement, tuées selon
elles par les forces du président sortant Laurent Gbagbo, a constaté l`AFP.
Cette série de manifestations était organisée à l`occasion de la Journée
internationale de la femme pour dénoncer la mort de ces sept femmes, tuées par
balles le 3 mars dans le quartier pro-Ouattara d`Abobo (nord d`Abidjan).
Accusé, le camp Gbagbo a pointé du doigt les insurgés - des "rebelles"
pro-Ouattara, selon lui - qu`il affronte à Abobo.
Dans le quartier populaire de Koumassi (sud), plus d`un millier de femmes,
la plupart vêtues de blanc et avec un bandeau rouge autour de la tête, ont
marché à travers le quartier dans le calme, en chantant, a-t-on constaté.
Aucun présence policière n`était visible dans les environs.
Il s`agit de "rendre hommage aux femmes tuées à Abobo", a expliqué à l`AFP
une organisatrice. "Nous n`allons pas cesser de manifester jusqu`à ce que
Laurent Gbagbo parte", a-t-elle assuré.
A Treichville (sud), de nombreuses femmes vêtues de noir se sont
rassemblées sur un boulevard, en portant des pancartes "Gbagbo dehors",
"Gbagbo assassin, quitte le pouvoir" ou "oui ADO", surnom d`Alassane Ouattara.
Selon une organisatrice, un rassemblement s`est tenu aussi dans le quartier
d`Attécoubé (nord).
Dans l`intérieur du pays, des manifestations ont eu lieu dans les grandes
villes de la zone nord, sous contrôle de l`ex-rébellion des Forces nouvelles
(FN) alliée à M. Ouattara, ont indiqué des habitants, notamment à Bouaké
(centre), fief des FN.
La crise née de la présidentielle de novembre a été marquée depuis
mi-février par une flambée de violences, notamment à Abidjan.