ABIDJAN - Des tirs nourris étaient entendus mardi après-midi dans le quartier de Treichville, à Abidjan, après une marche de femmes soutenant le président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara, a constaté un journaliste de l`AFP.
Après la marche des femmes qui s`était achevée dans le calme à la
mi-journée, des jeunes se sont affrontés aux policiers dans les rues,
incendiant un car de la police, ont rapporté des témoins.
Dans ce quartier abritant la caserne de la Garde républicaine, les forces
de l`ordre ont répliqué par des tirs nourris en l`air, provoquant la fuite de
nombreux habitants paniqués, notamment vers le pont menant vers le quartier
des affaires du Plateau.
Les forces de l`ordre sur place ont reçu le renfort de cars de la police,
a-t-on constaté.
Les petits commerces de ce quartier populaire ont aussitôt fermé, et la
circulation s`est interrompue. Une grosse fumée noire était visible dans la
zone, dont on ignorait pour l`heure l`origine.
Une série de manifestations de femmes s`étaient tenues mardi à Abidjan,
pour la Journée internationale de la femme, afin de dénoncer la mort de sept
manifestantes pro-Ouattara tuées par balles le 3 mars dans le quartier d`Abobo.
"On était à l`église (pour une messe en leur mémoire quand on a entendu les
tirs", a indiqué à l`AFP L`une des organisatrices de la marche, s`exprimant
sous couvert de l`anonymat.
"On a fermé les portes de l`église, on ne savait pas ce qui se passait
dehors. Quand les choses se sont calmées un peu, j`ai demandé aux femmes de
rentrer chez elles", a-t-elle ajouté.
"Moi même, je suis enfermée chez moi (à Treichville), j`entends toujours
les tirs (vers 15H30 locales et GMT)", a-t-elle poursuivi.
La crise post-électorale entre le président sortant Laurent Gbagbo et
Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, a
été marquée depuis mi-février par une flambée de violences.
Après la marche des femmes qui s`était achevée dans le calme à la
mi-journée, des jeunes se sont affrontés aux policiers dans les rues,
incendiant un car de la police, ont rapporté des témoins.
Dans ce quartier abritant la caserne de la Garde républicaine, les forces
de l`ordre ont répliqué par des tirs nourris en l`air, provoquant la fuite de
nombreux habitants paniqués, notamment vers le pont menant vers le quartier
des affaires du Plateau.
Les forces de l`ordre sur place ont reçu le renfort de cars de la police,
a-t-on constaté.
Les petits commerces de ce quartier populaire ont aussitôt fermé, et la
circulation s`est interrompue. Une grosse fumée noire était visible dans la
zone, dont on ignorait pour l`heure l`origine.
Une série de manifestations de femmes s`étaient tenues mardi à Abidjan,
pour la Journée internationale de la femme, afin de dénoncer la mort de sept
manifestantes pro-Ouattara tuées par balles le 3 mars dans le quartier d`Abobo.
"On était à l`église (pour une messe en leur mémoire quand on a entendu les
tirs", a indiqué à l`AFP L`une des organisatrices de la marche, s`exprimant
sous couvert de l`anonymat.
"On a fermé les portes de l`église, on ne savait pas ce qui se passait
dehors. Quand les choses se sont calmées un peu, j`ai demandé aux femmes de
rentrer chez elles", a-t-elle ajouté.
"Moi même, je suis enfermée chez moi (à Treichville), j`entends toujours
les tirs (vers 15H30 locales et GMT)", a-t-elle poursuivi.
La crise post-électorale entre le président sortant Laurent Gbagbo et
Alassane Ouattara, reconnu président élu par la communauté internationale, a
été marquée depuis mi-février par une flambée de violences.