Les femmes de la commune de Port-Bouët n’ont pas pu se réunir, hier mardi, pour célébrer, comme elles l’entendaient, la journée internationale de la femme. Contrairement aux autres communes où les femmes ont pu manifester pacifiquement, à Port-Bouët, les femmes ont été violemment dispersées par les éléments de la fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Le centre pilote qui avait été retenu comme point de rassemblement a été pris d’assaut par la FESCI qui a empêché les femmes d’occuper les lieux. Toutes les femmes qui s’aventuraient vers ce centre ont été violentées par ces jeunes à la solde du Front Populaire Ivoirien. Pourtant, cette journée du 08 mars, dédiée à la femme à l’échelle internationale, avait été choisie par les femmes de Côte d’Ivoire pour rendre un hommage à la mémoire des sept femmes lâchement tuées par les forces fidèles à Laurent Gbagbo, jeudi dernier à Abobo. On le voit, ni Laurent Gbagbo, ni ses partisans n’ont vraiment d’égard pour la dignité humaine.
Alexandre Lebel
Alexandre Lebel
