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Politique Publié le mercredi 9 mars 2011 | Le Patriote

Journée internationale de la femme : Yamoussoukro / Jeanne Peuhmond aux femmes : “Disons non à l`imposture”

Procréatrices. Donneuses de vie. Les femmes tombées sous les balles assassines de Laurent Gbagbo et son clan, à Abobo, Yamoussoukro et sur tout le territoire national, ont été magnifiées pour leur lutte pour la démocratie et la liberté. L'émotion était totale hier à la place publique de la gare routière, en présence de Mme Jeanne Peuhmond, du président départemental du RHDP, Gnrangbé Kouacou Kouadio Jean, le chef de canton des Akouè, Nana Augstin Boigny N'Dri III. Toutes les femmes, filles très peinées et consternées, de la tuerie leurs sœurs, amies et vaillantes combattantes de la liberté et de la démocratie par les hommes en arme de Laurent Gbagbo, le 3 mardi 03 mars dernier à Abobo. Alors qu'elles s'apprêtaient à marcher les mains nues et crier leur ras-le-bol face à la confiscation du pouvoir par le président sortant, vaincu aux élections présidentielles du 28 novembre dernier. A l'occasion de la journée internationale de la femme, les femmes de Yamoussoukro, cité de la paix ont joint leurs voix et prières à celles de toutes leurs sœurs de Côte d'Ivoire pour dire non à Gbagbo. « Nous disons non à l'imposture. Et militons contre la confiscation du pouvoir qui a pour corollaire, la confiscation de nos libertés», a lancé Mme Peuhmond aux femmes. Empruntant l'épître aux Galates, comme un manifeste pour la liberté, Mme la ministre a appelé les femmes en ces termes très forts : « C'est pour la liberté que le Christ nous a libérées. Tenez donc ferme, et ne vous remettez pas sous le joug de l'esclavage. Selon elle, trop c'est trop. « Jamais les femmes devrions accepter l'esclavage, la dictature du clan Gbagbo, » a-t-elle soutenu. Avec Jeanne Peuhmond, la démocratie se construira contre vents et marrées, Même au prix des canons et elle consolidera avec les femmes. A l'en croire, jamais dans l'histoire des mouvements de revendications publiques par les femmes, la répression n'avait atteint l'extrême comme celle vécue à Abobo. C'est pourquoi, dit-elle, le gouvernement légitime d'ADO a décidé que cette journée internationale de la femme soit une occasion de méditer sur le thème : « Elections et participation des femmes à la construction démocratique et au développement en Côte d'Ivoire».
Aux FDS, elle a demandé de faire vite et à visage découvert au gouvernement légitime, une allégeance.
A Laurent Gbagbo, dans l'intime conviction de sa conscience, surtout sachant qu'il a perdu dans les urnes les élections, de céder le pouvoir à celui qui été le choix du peuple.
Mais avant l'intervention musclée de Jeanne Peuhmond, la président du RFHDP, Touré Massara, a lu une motion au nom des femmes de Yamoussoukro, « contre les actes de violence à répétition contre les actes de violence à répétition perpétrés sur la gente féminine. » Lorsque Bamba Mariam, vice-présidente (RFHDP) a lu un message d'hommage national aux victimes que sont les femmes. En différentes langues locales, Baoulé, dioula, Yacouba et bété, les femmes ont véhiculé de messages forts à l'endroit des FDS. Une motion a été remise au représentant du commandant de la brigade de la gendarmerie, l'adjudant chef, Dagrou Gaspard Marcel.

Jacquelin Mintoh

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