Le monde entier a célébré, hier, la Journée internationale de la femme. Les femmes de Côte d’Ivoire n’étaient pas en reste.
Le message de la ministre de l’Education nationale, ministre par intérim de la Femme et de la famille, Kandia Camara, est bien passé.
Hier, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, des centaines d’Ivoiriennes ont inondé les rues de la capitale économique, Abidjan, pour rendre hommage à leurs sœurs tombées, jeudi dernier, sous les balles assassines des forces loyales au président sortant, Laurent Gbagbo.
De Cocody à Koumassi, en passant par Marcory, des prières chrétiennes et musulmanes ont été dites. Dans la première commune citée, les centaines de femmes présentes ont allumé des cierges après la prière à l’espace Sococé, situé aux II-Plateaux, entre le supermarché du même nom et une agence de la Société générale de banque de Côte d’Ivoire (Sgbci). Ces cierges étaient entourés par des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des messages réclamant le départ de Laurent Gbagbo. Celles de Marcory ont dressé un autel sur lequel elles ont déposé des gerbes de fleurs avant de faire une procession. Et à Koumassi, les prières ont été soutenues par des lectures coraniques et des lectures bibliques en l’honneur des victimes du jeudi 03 mars 2011, après quoi elles ont fait le tour de la commune.
Motions pour le départ de Gbagbo
Dans toutes les communes où les rassemblements des femmes ont eu lieu, que ce soit à Adjamé, Abobo, Anyama ou même à Attécoubé, et dans les autres communes, ces mères, sœurs et filles ont donné le même message. « Nous sommes venues lancer un appel à Gbagbo pour qu’il parte de façon pacifique, parce que trop de sang a coulé. Trop c’est trop ! », a déclaré Amy Traoré, membre du comité d’organisation de la manifestation du 3 décembre, réprimée dans le sang par les soldats de l’ex-chef d’Etat. Elles ont aussi dénoncé les tueries du camp Gbagbo, notamment celle des femmes d’Abobo, s’indignant du fait que les médias d’Etat présentent ce massacre comme un montage. Aussi, se sont-elles dites prêtes à mourir pour la démocratie en Côte d’Ivoire. Raison pour laquelle, partout où elles ont manifesté, elles ont lu une déclaration dans laquelle elles ont tenu à exprimer leur soutien au président démocratiquement élu, Alassane Ouattara. « Si Simone Gbagbo ne parle pas à son mari, nous allons le faire. Gbagbo a violé les dix commandements de la Bible. Nous lui demandons de penser à sa mère qui est encore en vie et qu’il respecte le choix du peuple. Il a perdu les élections, qu’il ne confisque pas le pouvoir », a martelé Mme Marie-Louise Obou, coordonnatrice du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix à Adjamé.
Mobilisation
exceptionnelle à
Abobo et Anyama
Selon les organisatrices des communes d’Anyama et d’Abobo se sont respectivement, 20.000 à 25.000 femmes et plus de 5.000 qui y ont pris part. Rassemblement qui a vu la présence de femmes de toutes les couches sociales de la société ivoirienne, notamment l’universitaire Fatou Kéïta, à l’espace Sococé.
Anne-Marie Eba
Le message de la ministre de l’Education nationale, ministre par intérim de la Femme et de la famille, Kandia Camara, est bien passé.
Hier, à l’occasion de la Journée internationale de la femme, des centaines d’Ivoiriennes ont inondé les rues de la capitale économique, Abidjan, pour rendre hommage à leurs sœurs tombées, jeudi dernier, sous les balles assassines des forces loyales au président sortant, Laurent Gbagbo.
De Cocody à Koumassi, en passant par Marcory, des prières chrétiennes et musulmanes ont été dites. Dans la première commune citée, les centaines de femmes présentes ont allumé des cierges après la prière à l’espace Sococé, situé aux II-Plateaux, entre le supermarché du même nom et une agence de la Société générale de banque de Côte d’Ivoire (Sgbci). Ces cierges étaient entourés par des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des messages réclamant le départ de Laurent Gbagbo. Celles de Marcory ont dressé un autel sur lequel elles ont déposé des gerbes de fleurs avant de faire une procession. Et à Koumassi, les prières ont été soutenues par des lectures coraniques et des lectures bibliques en l’honneur des victimes du jeudi 03 mars 2011, après quoi elles ont fait le tour de la commune.
Motions pour le départ de Gbagbo
Dans toutes les communes où les rassemblements des femmes ont eu lieu, que ce soit à Adjamé, Abobo, Anyama ou même à Attécoubé, et dans les autres communes, ces mères, sœurs et filles ont donné le même message. « Nous sommes venues lancer un appel à Gbagbo pour qu’il parte de façon pacifique, parce que trop de sang a coulé. Trop c’est trop ! », a déclaré Amy Traoré, membre du comité d’organisation de la manifestation du 3 décembre, réprimée dans le sang par les soldats de l’ex-chef d’Etat. Elles ont aussi dénoncé les tueries du camp Gbagbo, notamment celle des femmes d’Abobo, s’indignant du fait que les médias d’Etat présentent ce massacre comme un montage. Aussi, se sont-elles dites prêtes à mourir pour la démocratie en Côte d’Ivoire. Raison pour laquelle, partout où elles ont manifesté, elles ont lu une déclaration dans laquelle elles ont tenu à exprimer leur soutien au président démocratiquement élu, Alassane Ouattara. « Si Simone Gbagbo ne parle pas à son mari, nous allons le faire. Gbagbo a violé les dix commandements de la Bible. Nous lui demandons de penser à sa mère qui est encore en vie et qu’il respecte le choix du peuple. Il a perdu les élections, qu’il ne confisque pas le pouvoir », a martelé Mme Marie-Louise Obou, coordonnatrice du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix à Adjamé.
Mobilisation
exceptionnelle à
Abobo et Anyama
Selon les organisatrices des communes d’Anyama et d’Abobo se sont respectivement, 20.000 à 25.000 femmes et plus de 5.000 qui y ont pris part. Rassemblement qui a vu la présence de femmes de toutes les couches sociales de la société ivoirienne, notamment l’universitaire Fatou Kéïta, à l’espace Sococé.
Anne-Marie Eba