Les femmes de la capitale politique, Yamoussoukro, ne sont pas demeurées en marge de l’hommage rendu à leurs sœurs tuées, jeudi dernier à Abobo.
La gare routière de Yamoussoukro a servi de cadre hier à la célébration, par les femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), du 100 e anniversaire de la Journée internationale de la femme. « L’égalité d’accès à l’éducation, de formation et de la science et la technologie: vers un travail décent pour les femmes », est le thème officiel choisi par Onu-Femmes, la toute nouvelle entité créée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 2 juillet 2010. Un thème que les femmes de Yamoussoukro ont décliné en hommage à leurs sœurs tombées à Abobo sous les balles assassines des forces fidèles à l’ex-président Laurent Gbagbo. Sans oublier leurs fils, victimes à Yamoussoukro de la même barbarie. En témoignent ces pancartes fort parlantes : « Coulibaly Fatoumata, Touré Adjara, Bamba Massiami, Sylla Malon, Ouattara Gnon Rokia, Koné Moyamou, Ami Coulibaly…Que vos âmes reposent en paix, mais qu’elles perturbent à jamais celle de Laurent Gbagbo » ! En témoignent aussi les couleurs de deuil (blanc, noir ou kaolin sur la figure) que ces mères arboraient.
« Nous sommes dans la vérité et nous disons non à l’imposture. Jamais nous n’accepterons l’esclavage et la dictature du clan Gbagbo. Les femmes ne se tairont plus », a déclaré Mme Jeanne Peuhond. Pour qui « la démocratie se fera contre vents et marées par les femmes », dont les voix doivent rester hautes et porteuses de paix. « Que Gbagbo dégage ! Et cela se fera du martyr des femmes tombées à Abobo. Plus jamais Gbagbo ne tuera de femme en Côte d’Ivoire. Faisons en sorte que ces morts ne soient pas vains… », a-t-elle poursuivi. Aussi, demande-t-elle à ses sœurs encore hésitantes, de militer à visage découvert et d’être « aux côtés du Dr Alassane Dramane Ouattara dans le parti de la vérité », le Rhdp. « Face à la barbarie de Laurent Gbagbo, levons-nous et battons-nous jusqu’à la dernière goutte de notre sang », avait auparavant déclaré Bamba Mariam du Rfr. Qui assure, parlant des défuntes, que « de là où elles sont, elles prient et veillent sur tous ceux qu’elles ont laissés ici-bas. » Avant elle, Mme Touré Massaran, présidente des femmes houphouétistes a lu la motion de protestation adressée aux Fds. « Vous êtes nos frères, nos maris et nos enfants. Nous ne souhaitons plus voir nos cœurs saigner, comme ce que nous vivons actuellement. Surtout pas par des personnes qui sortent de nos entrailles.» Car, explique-t-elle, quel que soit son rang social, l’être humain est issu des entrailles d’une femme qui l’a couvé, nourri, soigné et éduqué jusqu’à ce qu’il soit indépendant.
Une motion qu’elle remettra d’abord au commandant de brigade. Puis au comthéâtre après une marche qui les a conduites, sur l’artère principale, de la gare routière à la présidence de la République qui abrite les bureaux du colonel-major Konan Boniface.
Ousmane Diallo à
Yamoussoukro
La gare routière de Yamoussoukro a servi de cadre hier à la célébration, par les femmes du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), du 100 e anniversaire de la Journée internationale de la femme. « L’égalité d’accès à l’éducation, de formation et de la science et la technologie: vers un travail décent pour les femmes », est le thème officiel choisi par Onu-Femmes, la toute nouvelle entité créée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 2 juillet 2010. Un thème que les femmes de Yamoussoukro ont décliné en hommage à leurs sœurs tombées à Abobo sous les balles assassines des forces fidèles à l’ex-président Laurent Gbagbo. Sans oublier leurs fils, victimes à Yamoussoukro de la même barbarie. En témoignent ces pancartes fort parlantes : « Coulibaly Fatoumata, Touré Adjara, Bamba Massiami, Sylla Malon, Ouattara Gnon Rokia, Koné Moyamou, Ami Coulibaly…Que vos âmes reposent en paix, mais qu’elles perturbent à jamais celle de Laurent Gbagbo » ! En témoignent aussi les couleurs de deuil (blanc, noir ou kaolin sur la figure) que ces mères arboraient.
« Nous sommes dans la vérité et nous disons non à l’imposture. Jamais nous n’accepterons l’esclavage et la dictature du clan Gbagbo. Les femmes ne se tairont plus », a déclaré Mme Jeanne Peuhond. Pour qui « la démocratie se fera contre vents et marées par les femmes », dont les voix doivent rester hautes et porteuses de paix. « Que Gbagbo dégage ! Et cela se fera du martyr des femmes tombées à Abobo. Plus jamais Gbagbo ne tuera de femme en Côte d’Ivoire. Faisons en sorte que ces morts ne soient pas vains… », a-t-elle poursuivi. Aussi, demande-t-elle à ses sœurs encore hésitantes, de militer à visage découvert et d’être « aux côtés du Dr Alassane Dramane Ouattara dans le parti de la vérité », le Rhdp. « Face à la barbarie de Laurent Gbagbo, levons-nous et battons-nous jusqu’à la dernière goutte de notre sang », avait auparavant déclaré Bamba Mariam du Rfr. Qui assure, parlant des défuntes, que « de là où elles sont, elles prient et veillent sur tous ceux qu’elles ont laissés ici-bas. » Avant elle, Mme Touré Massaran, présidente des femmes houphouétistes a lu la motion de protestation adressée aux Fds. « Vous êtes nos frères, nos maris et nos enfants. Nous ne souhaitons plus voir nos cœurs saigner, comme ce que nous vivons actuellement. Surtout pas par des personnes qui sortent de nos entrailles.» Car, explique-t-elle, quel que soit son rang social, l’être humain est issu des entrailles d’une femme qui l’a couvé, nourri, soigné et éduqué jusqu’à ce qu’il soit indépendant.
Une motion qu’elle remettra d’abord au commandant de brigade. Puis au comthéâtre après une marche qui les a conduites, sur l’artère principale, de la gare routière à la présidence de la République qui abrite les bureaux du colonel-major Konan Boniface.
Ousmane Diallo à
Yamoussoukro
