Depuis deux jours, les écumeurs des résidences des cadres ivoiriens proches du nouveau régime, ont ajouté une autre corde à leur arc.
Les actes de barbarie des ‘’refondateurs’’ sont visiblement sans borne. Désormais, ce sont les prises d’otages et les rançonnages qui sont à l’ordre du jour dans la volerie des résidences et des biens des Ivoiriens, notamment ceux proches d’Alassane Ouattara. Depuis quelques jours, selon des sources dignes de foi, les “jeunes patriotes’’, identifiés comme étant les pilleurs, approchent des opérateurs économiques pour les demander des rançons. Selon les termes du marché, l’opérateur économique, accusé d’être proche du Rhdp, doit des millions, s’il veut éviter la descente des jeunes partisans de Laurent Gbagbo et donc le pillage de son entreprise.
De quoi en rajouter aux soucis de la population. Car depuis le déclenchement de la crise post-électorale, les affaires sont pratiquement à l’arrêt. Où trouver l’argent demandé par les pilleurs ? A ce rythme, beaucoup de Pme vont vite fermer leurs portes, mettant ainsi à la rue des milliers de salariés. Une équation qui se pose de plus aussi bien à des particuliers ou à des chefs d’entreprise dont le crime est de ne pas s’afficher aux côtés de Laurent Gbagbo, grisé par l’argent facile. Un palier supplémentaire dans la guerre que le clan Gbagbo a décidé de livrer aux Ivoiriens. Le plus dramatique dans l’histoire, c’est que les écumoeurs opèrent sans être inquiétés. Aucune force publique n’ose lever le petit doigt pour secourir les victimes, livrées à elles-mêmes. Surtout que, selon certaines sources, des éléments de la police qui ont tenté de faire barrage au pillage de la résidence d’un cadre du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), ont essuyé la colère du clan Gbagbo. Ils auraient été purement et simplement mis aux arrêts. Un ‘’nettoyage’’ qui laisse la voie ouverte au rançonnage des boutiques, des superettes et autres petites et moyennes entreprises qui entretiennent pourtant encore l’illusion que tout va bien dans le pays tourmenté par M. Gbagbo.
Marc Dossa
Les actes de barbarie des ‘’refondateurs’’ sont visiblement sans borne. Désormais, ce sont les prises d’otages et les rançonnages qui sont à l’ordre du jour dans la volerie des résidences et des biens des Ivoiriens, notamment ceux proches d’Alassane Ouattara. Depuis quelques jours, selon des sources dignes de foi, les “jeunes patriotes’’, identifiés comme étant les pilleurs, approchent des opérateurs économiques pour les demander des rançons. Selon les termes du marché, l’opérateur économique, accusé d’être proche du Rhdp, doit des millions, s’il veut éviter la descente des jeunes partisans de Laurent Gbagbo et donc le pillage de son entreprise.
De quoi en rajouter aux soucis de la population. Car depuis le déclenchement de la crise post-électorale, les affaires sont pratiquement à l’arrêt. Où trouver l’argent demandé par les pilleurs ? A ce rythme, beaucoup de Pme vont vite fermer leurs portes, mettant ainsi à la rue des milliers de salariés. Une équation qui se pose de plus aussi bien à des particuliers ou à des chefs d’entreprise dont le crime est de ne pas s’afficher aux côtés de Laurent Gbagbo, grisé par l’argent facile. Un palier supplémentaire dans la guerre que le clan Gbagbo a décidé de livrer aux Ivoiriens. Le plus dramatique dans l’histoire, c’est que les écumoeurs opèrent sans être inquiétés. Aucune force publique n’ose lever le petit doigt pour secourir les victimes, livrées à elles-mêmes. Surtout que, selon certaines sources, des éléments de la police qui ont tenté de faire barrage au pillage de la résidence d’un cadre du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), ont essuyé la colère du clan Gbagbo. Ils auraient été purement et simplement mis aux arrêts. Un ‘’nettoyage’’ qui laisse la voie ouverte au rançonnage des boutiques, des superettes et autres petites et moyennes entreprises qui entretiennent pourtant encore l’illusion que tout va bien dans le pays tourmenté par M. Gbagbo.
Marc Dossa