A l’instar de toutes leurs sœurs de la Côte d’Ivoire, c’est le cœur en peine que les femmes de Bouaké ont célébré, hier, la Journée internationale de la femme, dans le deuil, la tristesse et le recueillement, en mémoire de leurs compagnonnes tombées au champ d’honneur de la lutte pour la démocratie, jeudi dernier, à Abobo.
La Journée internationale de la femme a essentiellement été consacrée, hier, à Bouaké par une cérémonie de deuil. Cela en mémoire des femmes massacrées à Abobo par des forces de défense et de sécurité aux ordres du président sortant, Laurent Gbagbo. Habillées en uniforme de deuil aux couleurs blanche, noire et rouge, les femmes de Bouaké se sont rassemblées à la place de la paix pour rendre un vibrant hommage aux femmes tombées à Abobo, le jeudi 03 mars dernier. Dès l’entame de la cérémonie, comme l’exige la tradition, le président du directoire du Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix) de la Vallée du Bandama, Fanny Ibrahima, a annoncé la douloureuse nouvelle aux femmes. Sous le choc, celles-ci se sont mises à pleurer. Jusqu’à ce qu’intervienne le ‘’yako’’ des chefs traditionnels. « Aujourd’hui, au lieu d’une journée de fête, c’est plutôt une journée de tristesse et de
pleurs. Parce que la gent féminine est en deuil. Cela à cause des balles assassines de la soldatesque de Laurent Gbagbo », a déploré dans son allocution le maire de Bouaké, Fanny Ibrahima. A sa suite, une minute de silence, initiée par N’Guessan Jacqueline, présidente départementale du Rhdp, a été observée en la mémoire de toutes ces femmes tombées à Abobo. « Nos sœurs qui sont mortes à Abobo se sont données en sacrifice comme le Christ l’a fait pour l’humanité. Leur sang qui a coulé doit nous fortifier dans le combat qui mène à la démocratie. Chères femmes, cessez de pleurer, c’est le dernier crime que Laurent Gbagbo aura commis sur cette terre des hommes où il ne lui reste plus assez de temps à passer. Dieu ne lui pardonnera jamais cela car il est lui-même sorti des entrailles d’une femme », a condamné, au nom des femmes de Bouaké, N’Guessan Jacqueline le massacre orchestré à Abobo par les tueurs de Laurent Gbagbo. «
Nous, femmes qui avons toujours été à l’avant-garde des luttes de libération, devons plus que jamais affirmer notre détermination à freiner la barbarie meurtrière de Laurent Gbagbo. Il y va de notre survie et de celle de nos enfants et de nos époux. Sinon comment comprendre que de pauvres femmes aux mains nues qui marchent pour exprimer leur désarroi face à la confiscation du pouvoir d’Etat que notre président Alassane Ouattara a vaillamment conquis par la voix des urnes, puissent être tuées par Laurent Gbagbo. Ce banditisme étatique de Laurent Gbagbo qui épouse à bien des égards toutes les pires formes de la bêtise humaine, doit être combattu », a-t-elle déclaré. Représentant le président élu Alassane Ouattara, le ministre de la santé Allah Kouadio Rémi a présenté la compassion du gouvernement aux femmes de Bouaké. « Le président m’envoie pleurer avec vous ce qui s’est passé à Abobo et vous consoler. A travers ce massacre de femmes à Abobo, Gbagbo vient de se condamner à jamais et très bientôt il partira », a-t-il conclu. Un dépôt de gerbes en la mémoire des femmes tuées à Abobo a mis fin à la cérémonie.
Denis Koné à Bouaké
La Journée internationale de la femme a essentiellement été consacrée, hier, à Bouaké par une cérémonie de deuil. Cela en mémoire des femmes massacrées à Abobo par des forces de défense et de sécurité aux ordres du président sortant, Laurent Gbagbo. Habillées en uniforme de deuil aux couleurs blanche, noire et rouge, les femmes de Bouaké se sont rassemblées à la place de la paix pour rendre un vibrant hommage aux femmes tombées à Abobo, le jeudi 03 mars dernier. Dès l’entame de la cérémonie, comme l’exige la tradition, le président du directoire du Rhdp (Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix) de la Vallée du Bandama, Fanny Ibrahima, a annoncé la douloureuse nouvelle aux femmes. Sous le choc, celles-ci se sont mises à pleurer. Jusqu’à ce qu’intervienne le ‘’yako’’ des chefs traditionnels. « Aujourd’hui, au lieu d’une journée de fête, c’est plutôt une journée de tristesse et de
pleurs. Parce que la gent féminine est en deuil. Cela à cause des balles assassines de la soldatesque de Laurent Gbagbo », a déploré dans son allocution le maire de Bouaké, Fanny Ibrahima. A sa suite, une minute de silence, initiée par N’Guessan Jacqueline, présidente départementale du Rhdp, a été observée en la mémoire de toutes ces femmes tombées à Abobo. « Nos sœurs qui sont mortes à Abobo se sont données en sacrifice comme le Christ l’a fait pour l’humanité. Leur sang qui a coulé doit nous fortifier dans le combat qui mène à la démocratie. Chères femmes, cessez de pleurer, c’est le dernier crime que Laurent Gbagbo aura commis sur cette terre des hommes où il ne lui reste plus assez de temps à passer. Dieu ne lui pardonnera jamais cela car il est lui-même sorti des entrailles d’une femme », a condamné, au nom des femmes de Bouaké, N’Guessan Jacqueline le massacre orchestré à Abobo par les tueurs de Laurent Gbagbo. «
Nous, femmes qui avons toujours été à l’avant-garde des luttes de libération, devons plus que jamais affirmer notre détermination à freiner la barbarie meurtrière de Laurent Gbagbo. Il y va de notre survie et de celle de nos enfants et de nos époux. Sinon comment comprendre que de pauvres femmes aux mains nues qui marchent pour exprimer leur désarroi face à la confiscation du pouvoir d’Etat que notre président Alassane Ouattara a vaillamment conquis par la voix des urnes, puissent être tuées par Laurent Gbagbo. Ce banditisme étatique de Laurent Gbagbo qui épouse à bien des égards toutes les pires formes de la bêtise humaine, doit être combattu », a-t-elle déclaré. Représentant le président élu Alassane Ouattara, le ministre de la santé Allah Kouadio Rémi a présenté la compassion du gouvernement aux femmes de Bouaké. « Le président m’envoie pleurer avec vous ce qui s’est passé à Abobo et vous consoler. A travers ce massacre de femmes à Abobo, Gbagbo vient de se condamner à jamais et très bientôt il partira », a-t-il conclu. Un dépôt de gerbes en la mémoire des femmes tuées à Abobo a mis fin à la cérémonie.
Denis Koné à Bouaké