Le monde entier a célébré le mardi 8 mars 2011 la journée internationale de la femme. En Côte d’Ivoire les sympathisantes d’Alassane Ouattara ont saisi l’occasion pour rendre hommage à leurs sœurs tombées sous des balles lors d’une marche le 3 mars dans la commune d’Abobo.
Kandia Camara, la ministre par intérim de la femme et de la famille d’Alassane Ouattara chargée de la famille et de la promotion de la femme a appelé la gent féminine à marcher le 8 mars pour exprimer leur compassion à leurs sœurs tuées à Abobo. Cet appel n’est pas tombé dans l’oreille de sourd dans le district d’Abidjan et principalement à Adjamé. Très tôt le matin, des milliers de femmes de la commune d’Adjamé ont envahi le boulevard Nangui Abrogoua pour crier leur ras le bol vis-à-vis de ce qu’elles ont qualifié ‘d’actes criminels ». Munis de seaux, de pilons et de balais pour certaines et de calebasses pour d’autres ces femmes accompagnées de leurs sœurs d’Attécoubé ont marché du carrefour de la Ran à la Mairie scandant des slogans comme ‘‘les femmes de Côte d’Ivoire disent non à la tuerie’’, ‘‘Tout le monde dit Ado, M Gbagbo désolé’’. Certaines d’entre elles ont dansé le ‘‘Moribayassa’’, généralement fait pour conjurer le mauvais sort. Au carrefour Ran où a démarré le périple, Mme Veronique Ayoka, porte-parole des femmes du Rhdp d’adjamé a lu une motion de soutien à Alassane Ouattara et demandé à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir. «Que Gbagbo arrête de tuer les femmes qui l’ont mises au monde», a-t-elle lancé. Cette marche a été encadrée par les policiers du 3ème arrondissement qui étaient en de très bon terme avec les manifestantes. Tous les magasins autour du Forum d’Adjamé sont restés fermés.
Touré Abdoulaye
Kandia Camara, la ministre par intérim de la femme et de la famille d’Alassane Ouattara chargée de la famille et de la promotion de la femme a appelé la gent féminine à marcher le 8 mars pour exprimer leur compassion à leurs sœurs tuées à Abobo. Cet appel n’est pas tombé dans l’oreille de sourd dans le district d’Abidjan et principalement à Adjamé. Très tôt le matin, des milliers de femmes de la commune d’Adjamé ont envahi le boulevard Nangui Abrogoua pour crier leur ras le bol vis-à-vis de ce qu’elles ont qualifié ‘d’actes criminels ». Munis de seaux, de pilons et de balais pour certaines et de calebasses pour d’autres ces femmes accompagnées de leurs sœurs d’Attécoubé ont marché du carrefour de la Ran à la Mairie scandant des slogans comme ‘‘les femmes de Côte d’Ivoire disent non à la tuerie’’, ‘‘Tout le monde dit Ado, M Gbagbo désolé’’. Certaines d’entre elles ont dansé le ‘‘Moribayassa’’, généralement fait pour conjurer le mauvais sort. Au carrefour Ran où a démarré le périple, Mme Veronique Ayoka, porte-parole des femmes du Rhdp d’adjamé a lu une motion de soutien à Alassane Ouattara et demandé à Laurent Gbagbo de quitter le pouvoir. «Que Gbagbo arrête de tuer les femmes qui l’ont mises au monde», a-t-elle lancé. Cette marche a été encadrée par les policiers du 3ème arrondissement qui étaient en de très bon terme avec les manifestantes. Tous les magasins autour du Forum d’Adjamé sont restés fermés.
Touré Abdoulaye