Présent à la journée d’hommage aux femmes martyres d’Abobo célébrée à Yamoussoukro. Certaines indiscrétions accusent Nana Augustin Boigny N’Dri III, de faire de la politique au profit du RHDP. Dans cette déclaration, il donne avec précision les raisons de sa présence à cette journée au côté des femmes.
“D’abord, je cherchais apporter ma compassion et mon soutien, aux femmes martyres d’Abobo et aux jeunes martyrs de Dioulabougou, ici à Yamoussoukro qui sont tombés sous les mêmes balles ces derniers temps. En suite j’estime que, la journée internationale de la femme nous concerne tous. Alors que moralement je suis opposé aux principes de cette journée. Je pense que la journée internationale de la femme devrait être 365 jours sur 365. Je suis opposé à ce jour unique. Mais j’ai voulu être présent pour ces deux raisons principales. Mon combat contre Laurent Gbagbo, je le confirme aux confins de ma pensée, est morale, éthique et n’est pas politique. Au regard des évènements qui se sont déroulés depuis le second tour de la présidentielle, ça me renforce dans mon opinion. Mon combat est moral. On tue les femmes, on enlève des gens, on brûle les résidences des gens qui ont mis 30 ans, 50 ans pour travailler et acquérir un patrimoine immobilier. Parce qu’on n’est pas d’accord avec eux, on brûle leurs maisons. C’est moralement condamnable. C’est sans nom. Donc c’est un peu pour tout ça j’ai marqué ma présence à cette fête, même si on estime que le chef ne fait la politique. Et puis pour dire que je crois aux valeurs morales qui sont universelles et qui sont éternelles. Or la Côte d’Ivoire a perdu ces valeurs”.
Jacquelin Mintoh
“D’abord, je cherchais apporter ma compassion et mon soutien, aux femmes martyres d’Abobo et aux jeunes martyrs de Dioulabougou, ici à Yamoussoukro qui sont tombés sous les mêmes balles ces derniers temps. En suite j’estime que, la journée internationale de la femme nous concerne tous. Alors que moralement je suis opposé aux principes de cette journée. Je pense que la journée internationale de la femme devrait être 365 jours sur 365. Je suis opposé à ce jour unique. Mais j’ai voulu être présent pour ces deux raisons principales. Mon combat contre Laurent Gbagbo, je le confirme aux confins de ma pensée, est morale, éthique et n’est pas politique. Au regard des évènements qui se sont déroulés depuis le second tour de la présidentielle, ça me renforce dans mon opinion. Mon combat est moral. On tue les femmes, on enlève des gens, on brûle les résidences des gens qui ont mis 30 ans, 50 ans pour travailler et acquérir un patrimoine immobilier. Parce qu’on n’est pas d’accord avec eux, on brûle leurs maisons. C’est moralement condamnable. C’est sans nom. Donc c’est un peu pour tout ça j’ai marqué ma présence à cette fête, même si on estime que le chef ne fait la politique. Et puis pour dire que je crois aux valeurs morales qui sont universelles et qui sont éternelles. Or la Côte d’Ivoire a perdu ces valeurs”.
Jacquelin Mintoh
