Le massacre des femmes qui a cours en Côte d’Ivoire a suscité une vive réaction des Ivoiriennes des femmes, militantes de parti politiques, ONG et membres de la société etc. Elles sont allées hier après midi mercredi 9 mars crier leur colère devant les parlementaires français.
« Nous sommes venus dénoncer les atrocités commises en Côte d’Ivoire. Gbagbo Laurent, après avoir commis des viols, des assassinats massifs, s’en prend désormais aux femmes et aux enfants. Des femmes qui sont nos mères, nos sœurs sont tombées sous les balles de Laurent Gbagbo. Nous dénonçons ces atrocités qui sont des crimes contre l’humanité et demandons à la Cour pénale internationale de saisir Laurent Gbagbo et de le punir de ses agissements. On ne peut pas continuer à regarder tous ces morts dans ce pays sans rien faire. Combien faut-il de morts pour que la communauté internationale prenne des décisions fermes contre Laurent Gbagbo qui n’est rien d’autre qu’une dictature. Motion et demande d’audience. Plusieurs députés ont réaffirmé leur soutien, et vont intervenir pour que la France qui est membre du Conseil de sécurité de l’Onu saisisse la Cour Pénale Internationale. Nous dénonçons également la passivité de la France, pays des libertés et des Droits de l’homme », a indiqué à la presse, Assita Diabaté porte-parole du collectif des femmes de France.
« La France devrait intervenir pour arrêter le massacre »
Une motion (lire ci-dessous) appelant à une ingérence humanitaire dans la tragédie en cours, a été déposée a été au secrétariat de l’Assemblée Nationale à l’attention de tous les députés. Les manifestantes ont échangé avec certains des députés dont Jacques Remilère (Député de L’Isère et maire de Vienne) et Noël Mamère (Député Europe écologie les Verts)
« J’ai fais organiser à l’Assemblée Nationale une réunion pour dire que la Côte d’Ivoire pouvait devenir un autre Rwanda. Donc je suis parfaitement tout ce qui s’y passe. Je sais ce qui s’est passé hier, avec les quatre personnes qui ont encore été tuées. Nous avons toujours dit qu’il fallait que Gbagbo respecte le verdict des urnes. La France devrait intervenir en CI pour arrêter le massacre »J’ai reçu il y a plusieurs années, M. Ouattara. J’ai organisé sur la CI des colloques pour dire qu’on était dans une situation catastrophique. Et donc je viens vous le confirmer en passant devant vous. Pour l’instant, je ne peux pas poser de questions à l’Assemblée nationale parce que ce n’est pas mon tour de parole. Si j’ai l’occasion, je le ferai », a dit pour sa part l’honorable Noël Mamère.
Promesse a été qu’à ces femmes qu’elles seront reçues dans les prochains jours par tous les parlementaires.
Signalons des hommes ont apporté leur soutien à ces femmes dont Turbuce Koffi et Touré Mamadou de la Coalition pour le changement.
Service communication du collectif des Femmes de France
MOTION DE SOUTIEN DU COLLECTIF DES FEMMES IVOIRIENNES DE FRANCE POUR UNE INGERENCE HUMANITAIRE DE LA FRANCE ET DE L ENSEMBLE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE EN CÔTE D’IVOIRE
PARIS, Le 09 mars 2011.
Le collectif des femmes ivoiriennes de France a appris avec douleur, tristesse et consternation la répression sanglante le jeudi 03 mars dernier de la marche pacifique organisée par des femmes de la commune d’Abobo pour demander la cessation des enlèvements et assassinats en Côte d`ivoire de leurs époux, frères et fils.
Le collectif des femmes ivoiriennes de France note que par son refus de reconnaître le verdict des urnes qui désigne Alassane OUATTARA vainqueur des Élections présidentielles ivoiriennes , l’ancien Chef de l`État, Monsieur GBAGBO Laurent a entrainé le peuple de Côte d`Ivoire dans une crise post électorale marquée par de nombreuses violations des droits de l’homme, des atteintes à la vie des militants proches du Président élu Alassane OUATTARA et progressivement des populations étrangères en Côte d’Ivoire.
Le collectif note:
- Une attitude irresponsable du Président sortant Laurent GBAGBO qui s’obstine à confisquer le pouvoir d`État depuis sa défaite au second tour des élections historiques du 28 octobre 2010.
- Les nombreux enlèvements et disparitions nocturnes des militants proches du Président élu Alassane OUATTARA avant et après chaque mot d’ordre de manifestation pacifique.
- La révélation de nombreux cas de viols et autres atrocités commises sur des femmes voire des mineures ainsi que d’autres populations vulnérables.
- L’assassinat de plus de 600 personnes par les miliciens, mercenaires et autres militaires tous à la solde du Président déchu Laurent GBAGBO.
- La découverte de nombreux charniers à Abidjan.
- Un exode massif des populations de la commune d’Abobo vers d’autres communes environnantes pour échapper aux représailles des miliciens, mercenaires et autres militaires favorables au Président déchu GBAGBO Laurent.
- Une radicalisation de l’attitude des « jeunes patriotes » menée par Charles Blé GOUDE, prétendument ministre de la jeunesse de l’ex président GBAGBO Laurent et une volonté manifeste de cette frange de la population de faire basculer la Côte d’ivoire dans le chaos.
- Enfin Et surtout, l’assassinat monstrueux de sept vaillantes femmes lors de la marche pacifique organisée par les femmes pour réclamer le départ du Président déchu Laurent GBAGBO et la cessation des tueries.
Face à toutes ces dérives totalitaires du régime de LaurentGBAGBO, le collectif des femmes ivoiriennes de France appelle :
- La France à dénoncer fermement les atrocités commises en Côte d’Ivoire par l’ex chef d’Etat Laurent GBAGBO comme elle est intervenue récemment par la voix de son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé pour dénoncer les atrocités commises par le président KADDAFI en LYBIE.
- La France, ainsi que la communauté internationale à saisir par le biais du conseil de sécurité de l’ONU la cour pénale internationale afin de faire la lumière sur ces atteintes à la vie humaine notamment l`assassinat de ces sept femmes et d’en punir les auteurs.
- Les pays membres du conseil de sécurité de l’ONU dont la France, à donner suite à la requête du président Nigérien pour une intervention militaire de l’Ecomog en Côte d’Ivoire afin de mettre un terme définitif à la folie meurtrière et l’attitude résolument sanguinaire de l’ex président démis par les urnes Laurent GBAGBO.
Cette motion s’inscrit dans le prolongement des actions menées par l’ensemble des organisations politiques ivoiriennes aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger pour alerter l’opinion internationale sur le risque imminent d’une guerre civile et d’un massacre de la population ivoirienne par Laurent GBAGBO.
Et la France, pays par excellence des droits de l’Homme et des libertés individuelles et tant que membre du conseil de sécurité de l’ONU ne saurait passer sous silence ces crimes contre l`humanité faute de quoi elle serait complice par sa passivité.
Le Collectif des Femmes Ivoiriennes de France
Annick AKOI
« Nous sommes venus dénoncer les atrocités commises en Côte d’Ivoire. Gbagbo Laurent, après avoir commis des viols, des assassinats massifs, s’en prend désormais aux femmes et aux enfants. Des femmes qui sont nos mères, nos sœurs sont tombées sous les balles de Laurent Gbagbo. Nous dénonçons ces atrocités qui sont des crimes contre l’humanité et demandons à la Cour pénale internationale de saisir Laurent Gbagbo et de le punir de ses agissements. On ne peut pas continuer à regarder tous ces morts dans ce pays sans rien faire. Combien faut-il de morts pour que la communauté internationale prenne des décisions fermes contre Laurent Gbagbo qui n’est rien d’autre qu’une dictature. Motion et demande d’audience. Plusieurs députés ont réaffirmé leur soutien, et vont intervenir pour que la France qui est membre du Conseil de sécurité de l’Onu saisisse la Cour Pénale Internationale. Nous dénonçons également la passivité de la France, pays des libertés et des Droits de l’homme », a indiqué à la presse, Assita Diabaté porte-parole du collectif des femmes de France.
« La France devrait intervenir pour arrêter le massacre »
Une motion (lire ci-dessous) appelant à une ingérence humanitaire dans la tragédie en cours, a été déposée a été au secrétariat de l’Assemblée Nationale à l’attention de tous les députés. Les manifestantes ont échangé avec certains des députés dont Jacques Remilère (Député de L’Isère et maire de Vienne) et Noël Mamère (Député Europe écologie les Verts)
« J’ai fais organiser à l’Assemblée Nationale une réunion pour dire que la Côte d’Ivoire pouvait devenir un autre Rwanda. Donc je suis parfaitement tout ce qui s’y passe. Je sais ce qui s’est passé hier, avec les quatre personnes qui ont encore été tuées. Nous avons toujours dit qu’il fallait que Gbagbo respecte le verdict des urnes. La France devrait intervenir en CI pour arrêter le massacre »J’ai reçu il y a plusieurs années, M. Ouattara. J’ai organisé sur la CI des colloques pour dire qu’on était dans une situation catastrophique. Et donc je viens vous le confirmer en passant devant vous. Pour l’instant, je ne peux pas poser de questions à l’Assemblée nationale parce que ce n’est pas mon tour de parole. Si j’ai l’occasion, je le ferai », a dit pour sa part l’honorable Noël Mamère.
Promesse a été qu’à ces femmes qu’elles seront reçues dans les prochains jours par tous les parlementaires.
Signalons des hommes ont apporté leur soutien à ces femmes dont Turbuce Koffi et Touré Mamadou de la Coalition pour le changement.
Service communication du collectif des Femmes de France
MOTION DE SOUTIEN DU COLLECTIF DES FEMMES IVOIRIENNES DE FRANCE POUR UNE INGERENCE HUMANITAIRE DE LA FRANCE ET DE L ENSEMBLE DE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE EN CÔTE D’IVOIRE
PARIS, Le 09 mars 2011.
Le collectif des femmes ivoiriennes de France a appris avec douleur, tristesse et consternation la répression sanglante le jeudi 03 mars dernier de la marche pacifique organisée par des femmes de la commune d’Abobo pour demander la cessation des enlèvements et assassinats en Côte d`ivoire de leurs époux, frères et fils.
Le collectif des femmes ivoiriennes de France note que par son refus de reconnaître le verdict des urnes qui désigne Alassane OUATTARA vainqueur des Élections présidentielles ivoiriennes , l’ancien Chef de l`État, Monsieur GBAGBO Laurent a entrainé le peuple de Côte d`Ivoire dans une crise post électorale marquée par de nombreuses violations des droits de l’homme, des atteintes à la vie des militants proches du Président élu Alassane OUATTARA et progressivement des populations étrangères en Côte d’Ivoire.
Le collectif note:
- Une attitude irresponsable du Président sortant Laurent GBAGBO qui s’obstine à confisquer le pouvoir d`État depuis sa défaite au second tour des élections historiques du 28 octobre 2010.
- Les nombreux enlèvements et disparitions nocturnes des militants proches du Président élu Alassane OUATTARA avant et après chaque mot d’ordre de manifestation pacifique.
- La révélation de nombreux cas de viols et autres atrocités commises sur des femmes voire des mineures ainsi que d’autres populations vulnérables.
- L’assassinat de plus de 600 personnes par les miliciens, mercenaires et autres militaires tous à la solde du Président déchu Laurent GBAGBO.
- La découverte de nombreux charniers à Abidjan.
- Un exode massif des populations de la commune d’Abobo vers d’autres communes environnantes pour échapper aux représailles des miliciens, mercenaires et autres militaires favorables au Président déchu GBAGBO Laurent.
- Une radicalisation de l’attitude des « jeunes patriotes » menée par Charles Blé GOUDE, prétendument ministre de la jeunesse de l’ex président GBAGBO Laurent et une volonté manifeste de cette frange de la population de faire basculer la Côte d’ivoire dans le chaos.
- Enfin Et surtout, l’assassinat monstrueux de sept vaillantes femmes lors de la marche pacifique organisée par les femmes pour réclamer le départ du Président déchu Laurent GBAGBO et la cessation des tueries.
Face à toutes ces dérives totalitaires du régime de LaurentGBAGBO, le collectif des femmes ivoiriennes de France appelle :
- La France à dénoncer fermement les atrocités commises en Côte d’Ivoire par l’ex chef d’Etat Laurent GBAGBO comme elle est intervenue récemment par la voix de son ministre des Affaires étrangères Alain Juppé pour dénoncer les atrocités commises par le président KADDAFI en LYBIE.
- La France, ainsi que la communauté internationale à saisir par le biais du conseil de sécurité de l’ONU la cour pénale internationale afin de faire la lumière sur ces atteintes à la vie humaine notamment l`assassinat de ces sept femmes et d’en punir les auteurs.
- Les pays membres du conseil de sécurité de l’ONU dont la France, à donner suite à la requête du président Nigérien pour une intervention militaire de l’Ecomog en Côte d’Ivoire afin de mettre un terme définitif à la folie meurtrière et l’attitude résolument sanguinaire de l’ex président démis par les urnes Laurent GBAGBO.
Cette motion s’inscrit dans le prolongement des actions menées par l’ensemble des organisations politiques ivoiriennes aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger pour alerter l’opinion internationale sur le risque imminent d’une guerre civile et d’un massacre de la population ivoirienne par Laurent GBAGBO.
Et la France, pays par excellence des droits de l’Homme et des libertés individuelles et tant que membre du conseil de sécurité de l’ONU ne saurait passer sous silence ces crimes contre l`humanité faute de quoi elle serait complice par sa passivité.
Le Collectif des Femmes Ivoiriennes de France
Annick AKOI