ABIDJAN - Les forces loyales au président ivoirien sortant Laurent Gbagbo pourraient avoir commis des crimes contre l`humanité, indique mercredi un rapport de Human Rights Watch, qui affirme que les immigrés africains en Côte d`Ivoire sont particulièrement ciblés par les
attaques.
Dans un rapport intitulé "Côte d`Ivoire: crimes contre l`humanité par des
forces de Gbagbo", l`organisation de défense des droits de l`homme écrit que
les violences organisées par les pro-Gbagbo présentes pourraient "constituer
des crimes contre l`humanité".
"Les forces pro-Gbagbo ciblent de plus en plus souvent des immigrés venus
des pays voisins d`Afrique de l`Ouest", du Mali, du Burkina Faso, du Niger ou
du Nigeria, considérés comme favorables au président ivoirien reconnu par la
communauté internationale Alassane Ouattara, selon le texte.
"Les tueries de civils par les forces pro-Ouattara, apparemment pour des
motivations politique ou ethnique, risquent également de devenir des crimes
contre l`humanité si elles se répandent ou deviennent systématiques", relève
Human Rights Watch.
"Il est grand temps que le Conseil de sécurité de l`ONU impose des
sanctions contre Gbagbo et ses alliés, directement impliqués dans les abus de
la période post-électorale", estime l`organisation.
Selon l`ONU, près de 400 personnes ont été tuées depuis le début de la
crise née de la présidentielle contestée du 28 novembre.
attaques.
Dans un rapport intitulé "Côte d`Ivoire: crimes contre l`humanité par des
forces de Gbagbo", l`organisation de défense des droits de l`homme écrit que
les violences organisées par les pro-Gbagbo présentes pourraient "constituer
des crimes contre l`humanité".
"Les forces pro-Gbagbo ciblent de plus en plus souvent des immigrés venus
des pays voisins d`Afrique de l`Ouest", du Mali, du Burkina Faso, du Niger ou
du Nigeria, considérés comme favorables au président ivoirien reconnu par la
communauté internationale Alassane Ouattara, selon le texte.
"Les tueries de civils par les forces pro-Ouattara, apparemment pour des
motivations politique ou ethnique, risquent également de devenir des crimes
contre l`humanité si elles se répandent ou deviennent systématiques", relève
Human Rights Watch.
"Il est grand temps que le Conseil de sécurité de l`ONU impose des
sanctions contre Gbagbo et ses alliés, directement impliqués dans les abus de
la période post-électorale", estime l`organisation.
Selon l`ONU, près de 400 personnes ont été tuées depuis le début de la
crise née de la présidentielle contestée du 28 novembre.