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Société Publié le jeudi 17 mars 2011 | Soir Info

Yopougon : Port-Bouët 2 sous les roquettes et les grenades / Un imam et ses adjoints tués, plusieurs blessés

© Soir Info Par Guy Lasme
Tabaski : Les musulmans de Bouaké fêtent l`Aïd-el-Kebir
Mardi 16 novembre 2010. Bouaké, grande mosquée. Les autorités politiques, administratives, militaires et religieuses dont le préfet Konin Aka, le maire Fanny Ibrahima, le général Soumaïla Bakayoko et Mgr Ahouanan, assistent à la grande prière
Le mardi 15 mars 2011, le quartier Port-Bouët 2, dans la commune de Yopougon, a été assiégé par des hommes en armes, arrivés avec des chars. Aux environs de 17 h, armes aux poings, ils encerclent le quartier. Les habitants sont donc obligés de se terrer chez eux. Désormais maîtres des lieux, les visiteurs s`adonnent à des actes peu ordinaires. Selon nos sources, certains font leur entrée dans l’ancienne de la mosquée du quartier et sans sommation, ouvrent le feu sur les occupants en pleine prière. L’imam principal de la moquée, Diakité et des adjoints sont mortellement atteints. Ils rendent l`âme, sur le coup. Plusieurs fidèles qui se trouvaient aussi dans le lieu de prière, ont été blessés. Après avoir passé une nuit d`enfer, les habitants de Port-Bouët 2 pensaient respirer un tant soit peu, hier mercredi 16 mars. Que nenni. Après avoir été réveillés par des tirs nourris de kalach, les populations vu leur situation sécuritaire s`aggraver. En effet, des informations indiquent qu`aux environs de 13 h, une colonne de pick-up transportant des hommes lourdement armés fait son entrée dans le quartier. Comme la veille, sans se poser la moindre question, les occupants se mettent à balancer des grenades offensives, suivies de tirs de roquettes. Ainsi, les populations sont-elle contraintes de se terrer. Après trois heures de tirs à l`arme lourde, à en croire nos sources, des habitations ont pris feu. Ces domiciles ayant reçu des projectiles. Au moment où nous mettons sous presse, aucun bilan humain n`était disponible.

FOFANA Mambé
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