Tout est permis à Abidjan. La mort rôde partout. Elle n’épargne ni le pauvre ni le riche. Elle touche les militants Rhdp et Lmp.
La capitale économique est devenue un vaste champ de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de tous les meurtres inimaginables. Les miliciens de Laurent Gbagbo qui refusent de céder le pouvoir au président Alassane Ouattara brûlent vifs leurs semblables, jettent des grenades dans les mosquées, massacrent à la kalachnikov. Les mêmes méthodes sont servies dans le camp adverse avec la même horreur. La haine a envahi les cœurs et les esprits. Finalement, ce peuple pour lequel le camp LMP prétend résister devient la grande victime.
Les secteurs qui empêchaient la vie de devenir une misère ont été gagnés par la déraison des miliciens et mercenaires. Les marchés supposés appartenir aux militants du Rhdp soutenant Alassane Ouattara sont incendiés. Les mauritaniens qui tiennent la plupart des boutiques, traqués, sont rentrés au pays. Les libanais ferment leurs magasins. Les entreprises ferment. Les travailleurs sont sans argent. Les échoppes qui ravitaillent encore les populations sont vides. Bref, la famine pourrait gagner les jours prochains toute la capitale. Il faut donc craindre un désordre lié à l’instinct de survie. Des hordes de voyous de tous les camps, affamés, à la recherche de nourriture pourraient attaqués les résidences non encore violées par les miliciens et le commando invisible. Des hôpitaux ont fermé. Le dérèglement du système sanitaire en ajoutera alors à la catastrophe. Le véritable adversaire des ivoiriens, c’est la crise humanitaire. Les ivoiriens risquent de mourir de faim et de maladie, sans assistance.
Assoumane Bamba
La capitale économique est devenue un vaste champ de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de tous les meurtres inimaginables. Les miliciens de Laurent Gbagbo qui refusent de céder le pouvoir au président Alassane Ouattara brûlent vifs leurs semblables, jettent des grenades dans les mosquées, massacrent à la kalachnikov. Les mêmes méthodes sont servies dans le camp adverse avec la même horreur. La haine a envahi les cœurs et les esprits. Finalement, ce peuple pour lequel le camp LMP prétend résister devient la grande victime.
Les secteurs qui empêchaient la vie de devenir une misère ont été gagnés par la déraison des miliciens et mercenaires. Les marchés supposés appartenir aux militants du Rhdp soutenant Alassane Ouattara sont incendiés. Les mauritaniens qui tiennent la plupart des boutiques, traqués, sont rentrés au pays. Les libanais ferment leurs magasins. Les entreprises ferment. Les travailleurs sont sans argent. Les échoppes qui ravitaillent encore les populations sont vides. Bref, la famine pourrait gagner les jours prochains toute la capitale. Il faut donc craindre un désordre lié à l’instinct de survie. Des hordes de voyous de tous les camps, affamés, à la recherche de nourriture pourraient attaqués les résidences non encore violées par les miliciens et le commando invisible. Des hôpitaux ont fermé. Le dérèglement du système sanitaire en ajoutera alors à la catastrophe. Le véritable adversaire des ivoiriens, c’est la crise humanitaire. Les ivoiriens risquent de mourir de faim et de maladie, sans assistance.
Assoumane Bamba
