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Politique Publié le vendredi 18 mars 2011 | Le Mandat

Trop, c’est trop, Ado peut frapper maintenant

© Le Mandat
Workers transport a patient at the Treiville University Hospital in Abidjan March 17, 2011
Workers transport a patient at the Treiville University Hospital in Abidjan March 17, 2011. Pharmacies and clinics in the country are running out of supplies of certain medicines, after the European Union (EU) imposed sanctions on Ivory Coast incumbent Laurent Gbagbo and his backers to deepen his diplomatic isolation.
03 décembre 2010- 18 mars 2011, voilà bientôt quatre mois que le peuple est pris en otage par Laurent Gbagbo et son monstre de LMP. Face à eux, le Président élu, Alassane Ouattara, empêché de s’installer et jouir de la plénitude du pouvoir que lui ont confié 54,10% des Ivoiriens le 28 novembre dernier. Maintenant, il n’y a plus d’alternative que de dégager, de force, le dictateur de Mama.
Laurent Gbagbo persiste dans sa volonté de voir disparaître le peuple de Côte d’Ivoire, en s’entêtant à confisquer le pouvoir qu’il a perdu dans les urnes le 28 novembre 2010 au second tour de la Présidentielle qui l’a opposé au Docteur Alassane Ouattara. Malgré la condamnation quasi unanime de la communauté internationale et toutes les puissances économiques du monde, ce que l’on considérait comme un saut d’humeur au départ a pris de l’ampleur, plongeant ainsi les Ivoiriens dans une terreur et une horreur sans précédent dans le pays. Les ballets diplomatiques se sont succédé en Côté d’Ivoire pour tenter de convaincre le mauvais perdant, Laurent Gbagbo, de céder le pouvoir pacifiquement. Des voix se sont élevées pour le raisonner. Mais, endurci par la soif du pouvoir, il n’a jamais été ému par les cris du monde et la détresse d’un peuple qu’il prétend pourtant aimer de tout son être. Ainsi, sa vision génocidaire a fini par emporter tout son bon sens au point les Américains ont été obligés de l’accuser de ‘’faillite morale’’. Cela, au lendemain du massacre de sept femmes qui marchaient pacifiquement à Abidjan-Abobo. Bien avant ce crime inqualifiable, ses miliciens et mercenaires appuyés par quelques FDS qui lui sont encore fidèles se livraient déjà à des tueries et autres exactions contre les partisans du RHDP, groupement politique du Président Alassane Ouattara. Les populations qui n’avaient plus d’autre choix ont décidé de prendre le taureau par les cornes. D’où la naissance d’un Commando dit invisible à Abobo. Qui tente, tant bien que mal, de protéger la population qui n’en finissait plus d’être la cible des tueurs à gage du clan LMP parmi lesquels, l’on note la présence de mercenaires angolais et libériens. La même réaction s’est produite à l’Ouest où les Forces Nouvelles ont pris leur responsabilité, surtout à la suite de l’offensive menée par les hommes du christ de Mama contre leur position le jeudi 17 février dernier à Téapleu (Zouan-Hounien). Mais, ces deux cas de révolte n’ont pas non plus réussi à faire prendre conscience à Gbagbo que c’en est véritablement fini pour lui. Au contraire, son va-t-en guerre en chef, Blé Goudé, a investi les rues de certains quartiers d’Abidjan par le canal des patriotes miliciennes à sa solde. Et depuis un peu plus d’un mois, c’est le feu à volonté sur tout ce qui ne ressemble pas à LMP. De nombreuses personnes innocentes ont déjà été brûlées vives quand d’autres ont été enlevés ou exécutés froidement. Assassiner est devenu, par la volonté de Gbagbo et Blé Goudé, la chose la plus facile aujourd’hui en Côte d’Ivoire. Jusqu’à hier, un corps calciné gisait encore dans la cendre, devant l’agence des impôts à Yopougon-Lavage. De plus, les domiciles attaquées et pillées ne se comptent plus. Les derniers cas en date concernent, le député Allomé Paulin, le Président de l’UDPCI, le Docteur Albert Toikeusse Mabri, Jean Blé Guirao, membre de la cellule mobilisation du RHDP, le ministre Gnamien Konan, le président de la CEI, Youssouf Bakayoko…Aux dernières nouvelles, des repérages de domiciles de militants et responsables RHDP seraient en cours pour mener des assassinats nuitamment. Du coup, les Ivoiriens qui avaient placé un grand espoir en la décision de l’UA ont été désillusionnés face à l’escalade génocidaire de Gbagbo et son clan et ne savent plus à quel saint se vouer. Toutes les pistes diplomatiques et pacifiques ont été explorées sans succès et Gbagbo se maintient toujours au Palais, éméchant le Président Alassane Ouattara d’exécuter son programme de gouvernement qui a séduit et convainc plus d’un.
Maintenant, la dernière option, c’est-à-dire l’usager de la force légitime doit être appliquée. C’est dommage d’en arrive-là, mais tant qu’on remarche sur le pied de l’aveugle, il se croit toujours seule sur la piste de danse. Gbagbo et ses affidés ont démontré au monde entier qu’ils sont adeptes de la violence et que par conséquent, c’est le seul langage qu’ils comprennent mieux. Il faut donc leur donner l’occasion de faire l’expérience des effets de cette violence. Qu’elle s’appelle Ecomog ou Forces Républicaines, il est temps que cette force légitime et salvatrice agisse pour délivrer le peuple qui n’en peut plus et qui commence à s’interroger.

MASS DOMI
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