Le porte-parole de l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), Hamadoun Touré, a déclaré à l`agence Reuters que des enquêteurs s`étaient rendus sur les lieux des tirs, dans un quartier largement acquis à Alassane Ouattara.
"Ils ont conclu que des forces de sécurité de Laurent Gbagbo ont tiré six projectiles et ont tué entre 25 et 30 personnes", a dit par téléphone le porte-parole en ajoutant que le nombre des blessés oscillait entre 45 et 60.
Auparavant, des témoins présents au marché Siaka Koné de Marley, qui fait partie d`Abobo, avaient rapporté que des obus avaient été tirés par des forces loyales à Laurent Gbagbo arrivées dans un véhicule blindé.
Une source proche de la sécurité avait cependant réfuté cette allégation, assurant que les Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales à Laurent Gbagbo) n`opéraient plus dans ce secteur.
"Il n`a pas eu de mouvements ou de tirs sur Abobo depuis nos positions aujourd`hui", avait précisé cette source. "Nous nous battions contre les rebelles à Williamsville et Yopougon. Nous ne savons pas ce qui s`est passé (à Abobo) et cela n`est pas notre problème. Demandez aux rebelles !"
Avant la tuerie du marché, des fusillades et d`autres explosions avaient déjà retenti dans la matinée et durant la nuit dans plusieurs quartiers d`Abidjan, théâtre de violences post-électorales dont le bilan pour l`ensemble de la Côte d`Ivoire a été porté à 410 morts par les Nations unies.
DÉCRET PRÉSIDENTIEL
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur du second tour de l`élection présidentielle du 28 novembre par une commission ivoirienne indépendante, dont les résultats ont été certifiés par l`Onu. Le président sortant, Laurent Gbagbo, refuse de céder le pouvoir car le Conseil constitutionnel, dirigé par l`un de ses fidèles, l`a proclamé vainqueur du scrutin en invalidant des milliers de bulletins de vote.
La situation dans la capitale économique du premier producteur mondial de cacao s`est rapidement détériorée depuis que des hommes armés proclamant leur allégeance à Alassane Ouattara ont pris le contrôle des faubourgs nord de la ville.
En représailles, les forces fidèles à Laurent Gbagbo et de jeunes partisans du président sortant ont dressé des barricades et entrepris de tuer les rebelles présumés.
Des combats ont aussi éclaté dans l`ouest du pays, près de la ligne de cessez-le-feu établie entre le Nord et le Sud après une guerre civile en 2002-2003.
Les rebelles qui contrôlent le nord du pays ont apporté leur soutien à Alassane Ouattara. A Abidjan, des hommes armés se sont avancés lundi vers le centre de la ville et se sont rapprochés de bastions de Laurent Gbagbo, notamment du palais présidentiel.
Jeudi, Alassane Ouattara a par ailleurs reconnu officiellement les anciens rebelles des Forces nouvelles (FN) comme partie intégrante de la nouvelle armée ivoirienne.
"Je viens tout juste de sortir un décret portant sur la création des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI)", a-t-il dit dans un communiqué. "Cette nouvelle armée est composée de l`armée nationale et des Forces nouvelles".
C`est la première fois que le rival de Laurent Gbagbo reconnaît formellement son autorité sur les anciens rebelles du Nord et les combattants d`Abidjan qui se battent pour obtenir le départ du président sortant.
"Leur mission consiste principalement à assurer la sécurité des personnes et des biens. Cette nouvelle armée respectera un nouveau code de conduite au service des citoyens", a-t-il expliqué.
"Ils ont conclu que des forces de sécurité de Laurent Gbagbo ont tiré six projectiles et ont tué entre 25 et 30 personnes", a dit par téléphone le porte-parole en ajoutant que le nombre des blessés oscillait entre 45 et 60.
Auparavant, des témoins présents au marché Siaka Koné de Marley, qui fait partie d`Abobo, avaient rapporté que des obus avaient été tirés par des forces loyales à Laurent Gbagbo arrivées dans un véhicule blindé.
Une source proche de la sécurité avait cependant réfuté cette allégation, assurant que les Forces de défense et de sécurité (FDS, loyales à Laurent Gbagbo) n`opéraient plus dans ce secteur.
"Il n`a pas eu de mouvements ou de tirs sur Abobo depuis nos positions aujourd`hui", avait précisé cette source. "Nous nous battions contre les rebelles à Williamsville et Yopougon. Nous ne savons pas ce qui s`est passé (à Abobo) et cela n`est pas notre problème. Demandez aux rebelles !"
Avant la tuerie du marché, des fusillades et d`autres explosions avaient déjà retenti dans la matinée et durant la nuit dans plusieurs quartiers d`Abidjan, théâtre de violences post-électorales dont le bilan pour l`ensemble de la Côte d`Ivoire a été porté à 410 morts par les Nations unies.
DÉCRET PRÉSIDENTIEL
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur du second tour de l`élection présidentielle du 28 novembre par une commission ivoirienne indépendante, dont les résultats ont été certifiés par l`Onu. Le président sortant, Laurent Gbagbo, refuse de céder le pouvoir car le Conseil constitutionnel, dirigé par l`un de ses fidèles, l`a proclamé vainqueur du scrutin en invalidant des milliers de bulletins de vote.
La situation dans la capitale économique du premier producteur mondial de cacao s`est rapidement détériorée depuis que des hommes armés proclamant leur allégeance à Alassane Ouattara ont pris le contrôle des faubourgs nord de la ville.
En représailles, les forces fidèles à Laurent Gbagbo et de jeunes partisans du président sortant ont dressé des barricades et entrepris de tuer les rebelles présumés.
Des combats ont aussi éclaté dans l`ouest du pays, près de la ligne de cessez-le-feu établie entre le Nord et le Sud après une guerre civile en 2002-2003.
Les rebelles qui contrôlent le nord du pays ont apporté leur soutien à Alassane Ouattara. A Abidjan, des hommes armés se sont avancés lundi vers le centre de la ville et se sont rapprochés de bastions de Laurent Gbagbo, notamment du palais présidentiel.
Jeudi, Alassane Ouattara a par ailleurs reconnu officiellement les anciens rebelles des Forces nouvelles (FN) comme partie intégrante de la nouvelle armée ivoirienne.
"Je viens tout juste de sortir un décret portant sur la création des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI)", a-t-il dit dans un communiqué. "Cette nouvelle armée est composée de l`armée nationale et des Forces nouvelles".
C`est la première fois que le rival de Laurent Gbagbo reconnaît formellement son autorité sur les anciens rebelles du Nord et les combattants d`Abidjan qui se battent pour obtenir le départ du président sortant.
"Leur mission consiste principalement à assurer la sécurité des personnes et des biens. Cette nouvelle armée respectera un nouveau code de conduite au service des citoyens", a-t-il expliqué.