Les Nations unies ont condamné vendredi l`attaque au mortier qui a coûté la vie à au moins 25 civils sur un marché du quartier d`Abobo à Abidjan, estimant qu`elle était susceptible de constituer un crime contre l`humanité.
Jeudi, précise le communiqué onusien, au moins six obus de mortier de 81 mm ont été tirés sur Abobo, quartier ayant voté en majorité pour Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale, faisant également au moins 40 blessés. L`ONU a mis en cause les forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, dont le refus de quitter le pouvoir depuis des mois est en train de faire replonger la Côte d`Ivoire dans la guerre civile.
Vendredi, des enquêteurs de l`ONU étaient en train d`enquêter sur place à Abobo.
Les obus sont tombés sans avertissement préalable sur le marché, devant la mairie du quartier d`Abobo, tenu par les combattants de l`ex-rébellion ayant rejoint le camp Ouattara. Sur un des stands, une vieille femme a eu les deux jambes arrachées, selon un témoin.
Un peu plus tôt, les forces pro-Ouattara avaient attaqué un commissariat de police dans le quartier d`Adjame, sans que l`on sache s`il y a eu des victimes.
L`organisation de défense des droits de l`homme Amnesty International aussi a condamné le bombardement du marché d`Abobo. "Lancer une attaque de ce type qui tue et blessé un grand nombre de gens ne constituant aucune menace immédiate est complètement inacceptable", a dénoncé Véronique Aubert, directrice adjointe pour l`Afrique.
Depuis le second tour de la présidentielle contestée fin novembre, la Côte d`Ivoire est plongée dans la crise. Ces dernières semaines, Abidjan, capitale économique du pays, connait des combats quotidiens qui ont fait près de 400 morts, selon l`ONU. Les affrontements, d`abord confinés aux quartiers pro-Ouattara, éclatent désormais un peu partout dans la ville.
La communauté internationale a reconnu la victoire d`Alassane Ouattara, ce que conteste Laurent Gbagbo. Les deux rivaux campent depuis lors sur leurs positions, Ouattara retranché dans un hôtel des bords de la lagune d`Abidjan, Gbagbo refusant de quitter le palais présidentiel.
Jeudi, précise le communiqué onusien, au moins six obus de mortier de 81 mm ont été tirés sur Abobo, quartier ayant voté en majorité pour Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale, faisant également au moins 40 blessés. L`ONU a mis en cause les forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo, dont le refus de quitter le pouvoir depuis des mois est en train de faire replonger la Côte d`Ivoire dans la guerre civile.
Vendredi, des enquêteurs de l`ONU étaient en train d`enquêter sur place à Abobo.
Les obus sont tombés sans avertissement préalable sur le marché, devant la mairie du quartier d`Abobo, tenu par les combattants de l`ex-rébellion ayant rejoint le camp Ouattara. Sur un des stands, une vieille femme a eu les deux jambes arrachées, selon un témoin.
Un peu plus tôt, les forces pro-Ouattara avaient attaqué un commissariat de police dans le quartier d`Adjame, sans que l`on sache s`il y a eu des victimes.
L`organisation de défense des droits de l`homme Amnesty International aussi a condamné le bombardement du marché d`Abobo. "Lancer une attaque de ce type qui tue et blessé un grand nombre de gens ne constituant aucune menace immédiate est complètement inacceptable", a dénoncé Véronique Aubert, directrice adjointe pour l`Afrique.
Depuis le second tour de la présidentielle contestée fin novembre, la Côte d`Ivoire est plongée dans la crise. Ces dernières semaines, Abidjan, capitale économique du pays, connait des combats quotidiens qui ont fait près de 400 morts, selon l`ONU. Les affrontements, d`abord confinés aux quartiers pro-Ouattara, éclatent désormais un peu partout dans la ville.
La communauté internationale a reconnu la victoire d`Alassane Ouattara, ce que conteste Laurent Gbagbo. Les deux rivaux campent depuis lors sur leurs positions, Ouattara retranché dans un hôtel des bords de la lagune d`Abidjan, Gbagbo refusant de quitter le palais présidentiel.
