Le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), élargi aux Forces Nouvelles et à l’Union Pour la Côte d’Ivoire (UPCI), a tenu ce jour, samedi 19 Mars 2011, une session spéciale de son Directoire consacrée à la grave situation humanitaire en Côte d’Ivoire, depuis le deuxième tour du scrutin présidentiel tenu le 28 Novembre 2010. Au terme de cette session, il rend publique la présente déclaration.
Le RHDP note que, depuis le deuxième tour de l’élection présidentielle, la Côte d’Ivoire connaît une situation humanitaire caractérisée par les tueries massives, les viols, les assassinats, le braquage des institutions financières, les saccages, les pillages et les incendies des domiciles, situation causée par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite.
Le RHDP relève en particulier, que depuis la 265è session du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine tenue le 10 Mars 2011 à Addis Abéba, et qui a vu la confirmation de la victoire du Président Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, la situation s’est dangereusement et dramatiquement dégradée.
En effet, depuis lors, l’on constate que la barbarie de Laurent Gbagbo et de son clan est montée d’un cran et les tueries exécutées avec une planification évidente : attaques d’édifices religieux (incendies de mosquées et assassinats d’imams), barrages filtrants ethniques (délits de faciès et de patronymes), personnes tuées par le supplice du feu, enlèvements et assassinats nocturnes.
Toute cette barbarie de Laurent Gbagbo et de son clan est exécutée par des éléments des forces militaires pro-Gbagbo, des mercenaires, des miliciens et des éléments de la FESCI (Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire) avec des armes de guerre (chars d’attaque, lance – roquettes, grenades offensives), contre des populations aux mains nues.
Pour cette seule période (du 10 au 18 mars 2011), le bilan macabre est le suivant : 159 tués, 349 blessés dont 168 graves.
Ceci porte le bilan total depuis le 28 Novembre 2010 à 449 tués dont les 7 femmes lâchement abattues à l’arme lourde, lors d’une manifestation pacifique, 1801 blessés dont 493 graves, 45 détenus et plus de 100 disparus, sans compter les six charniers.
A ce bilan s’ajoutent plus de 300.000 réfugiés, notamment dans les pays limitrophes et plus de 400.000 déplacés internes. Ces mouvements se sont largement amplifiés depuis lors.
C’est le lieu d’indiquer qu’avec plus de 5.000.000 de frères étrangers vivant en Côte d’Ivoire qui sont devenus aussi la cible du clan Gbagbo, surtout les ressortissants des pays membres de la CEDEAO, l’on s’achemine inexorablement vers une déstabilisation de la région avec un retour massif de ces populations dans leur pays d’origine.
L’horreur a atteint un degré qui défie toute intelligence humaine avec des obus lancés à l’aveuglette sur des marchés et dans des zones d’habitation.
De ce qui précède:
1 Le RHDP, indigné par cette barbarie, dénonce et condamne avec force les tueries et les exactions contre la population, malgré les décisions du Conseil de Paix et de Sécurité, pour un règlement pacifique.
2 Le RHDP condamne également le rejet par Laurent Gbagbo des décisions contraignantes de l’UA, alors que le Chef de l’Etat SEM Alassane OUATTARA les a acceptées, pour servir la paix en Côte d’Ivoire. Cette attitude de Laurent Gbagbo est une défaillance qui s’ajoute à sa « faillite morale » comme indiquée par le Président Barack Obama, des Etats-Unis d’Amérique.
3 Le RHDP, hautement préoccupé par la situation, interpelle avec gravité l’ONUCI sur sa passivité, face à ces massacres, contrairement à son mandat qui prescrit clairement la protection des populations civiles.
4 Le RHDP demande, avec force au Gouvernement, d’entreprendre des démarches en vue du changement du mandat de l’ONUCI, pour le faire passer d’une force de maintien de la paix en une force d’imposition de la paix.
5 Le RHDP demande également au Gouvernement d’entreprendre des démarches en vue de la saisine urgente du Conseil de Sécurité de l’ONU. Celui – ci devrait être amené à prendre une résolution autorisant le recours à la force légitime, en vue d’arrêter la catastrophe humanitaire en cours.
En effet, comme l’a indiqué Mme Kristalina Georgéova, Commissaire de l’Union Européenne en charge de la Coopération Internationale et de l’aide humanitaire, la situation de la Côte d’Ivoire est aussi grave sinon plus que celle de la Libye.
6 Le RHDP appelle ses militants au calme et à la solidarité et leur demande de garder toute leur confiance au Président de la République SEM Alassane OUATTARA pour un fin très proche de la crise.
Fait à Abidjan le 19 Mars 2011
Pour le Directoire du RHDP
Le Président par intérim
Daniel Kablan DUNCAN
Le RHDP note que, depuis le deuxième tour de l’élection présidentielle, la Côte d’Ivoire connaît une situation humanitaire caractérisée par les tueries massives, les viols, les assassinats, le braquage des institutions financières, les saccages, les pillages et les incendies des domiciles, situation causée par le refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite.
Le RHDP relève en particulier, que depuis la 265è session du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine tenue le 10 Mars 2011 à Addis Abéba, et qui a vu la confirmation de la victoire du Président Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, la situation s’est dangereusement et dramatiquement dégradée.
En effet, depuis lors, l’on constate que la barbarie de Laurent Gbagbo et de son clan est montée d’un cran et les tueries exécutées avec une planification évidente : attaques d’édifices religieux (incendies de mosquées et assassinats d’imams), barrages filtrants ethniques (délits de faciès et de patronymes), personnes tuées par le supplice du feu, enlèvements et assassinats nocturnes.
Toute cette barbarie de Laurent Gbagbo et de son clan est exécutée par des éléments des forces militaires pro-Gbagbo, des mercenaires, des miliciens et des éléments de la FESCI (Fédération Estudiantine et Scolaire de Côte d’Ivoire) avec des armes de guerre (chars d’attaque, lance – roquettes, grenades offensives), contre des populations aux mains nues.
Pour cette seule période (du 10 au 18 mars 2011), le bilan macabre est le suivant : 159 tués, 349 blessés dont 168 graves.
Ceci porte le bilan total depuis le 28 Novembre 2010 à 449 tués dont les 7 femmes lâchement abattues à l’arme lourde, lors d’une manifestation pacifique, 1801 blessés dont 493 graves, 45 détenus et plus de 100 disparus, sans compter les six charniers.
A ce bilan s’ajoutent plus de 300.000 réfugiés, notamment dans les pays limitrophes et plus de 400.000 déplacés internes. Ces mouvements se sont largement amplifiés depuis lors.
C’est le lieu d’indiquer qu’avec plus de 5.000.000 de frères étrangers vivant en Côte d’Ivoire qui sont devenus aussi la cible du clan Gbagbo, surtout les ressortissants des pays membres de la CEDEAO, l’on s’achemine inexorablement vers une déstabilisation de la région avec un retour massif de ces populations dans leur pays d’origine.
L’horreur a atteint un degré qui défie toute intelligence humaine avec des obus lancés à l’aveuglette sur des marchés et dans des zones d’habitation.
De ce qui précède:
1 Le RHDP, indigné par cette barbarie, dénonce et condamne avec force les tueries et les exactions contre la population, malgré les décisions du Conseil de Paix et de Sécurité, pour un règlement pacifique.
2 Le RHDP condamne également le rejet par Laurent Gbagbo des décisions contraignantes de l’UA, alors que le Chef de l’Etat SEM Alassane OUATTARA les a acceptées, pour servir la paix en Côte d’Ivoire. Cette attitude de Laurent Gbagbo est une défaillance qui s’ajoute à sa « faillite morale » comme indiquée par le Président Barack Obama, des Etats-Unis d’Amérique.
3 Le RHDP, hautement préoccupé par la situation, interpelle avec gravité l’ONUCI sur sa passivité, face à ces massacres, contrairement à son mandat qui prescrit clairement la protection des populations civiles.
4 Le RHDP demande, avec force au Gouvernement, d’entreprendre des démarches en vue du changement du mandat de l’ONUCI, pour le faire passer d’une force de maintien de la paix en une force d’imposition de la paix.
5 Le RHDP demande également au Gouvernement d’entreprendre des démarches en vue de la saisine urgente du Conseil de Sécurité de l’ONU. Celui – ci devrait être amené à prendre une résolution autorisant le recours à la force légitime, en vue d’arrêter la catastrophe humanitaire en cours.
En effet, comme l’a indiqué Mme Kristalina Georgéova, Commissaire de l’Union Européenne en charge de la Coopération Internationale et de l’aide humanitaire, la situation de la Côte d’Ivoire est aussi grave sinon plus que celle de la Libye.
6 Le RHDP appelle ses militants au calme et à la solidarité et leur demande de garder toute leur confiance au Président de la République SEM Alassane OUATTARA pour un fin très proche de la crise.
Fait à Abidjan le 19 Mars 2011
Pour le Directoire du RHDP
Le Président par intérim
Daniel Kablan DUNCAN