Voilà près de quatre mois que cela dure. Au nez et à la barbe de tout le monde, le massacre a lieu quotidiennement. Par les mêmes groupes, se réclamant du même camp. Et chaque fois, le Rhp et, surtout, les Nations Unies mettent à jour leur macabre comptabilité en Côte d`Ivoire mais ne font rien pour faire cesser les violences endeuillent le pays. C`est à croire que chacun se contente de constater et que personne ne veut lever le petit doigt pour faire arrêter le grabuge.
Le Conseil de Sécurité de l`ONU multiplie déclarations sur déclarations qui condamnent, sans plus. Des menaces qui s`apparentent à un constat d`impuissance. La France, sans doute par peur de confirmer la propagande du camp Gbagbo, ne fait même plus peur et les Etats-Unis de Barack Obama n`arrivent toujours pas à se décider de la conduite à tenir pour que la démocratie soit respectée en Côte d`Ivoire. Il semble même avoir mis plus de cœur à défendre le discours du Caire destiné au monde arabe, qu`à celui d`Accra destiné à l`Afrique noire. Ils s`indignent et menacent pendant que fort du soutien de la Chine et de la Russie (dit-on), le régime Lmp continue, à travers ses branches armées, à faire couler le sang de pauvres nègres. Le mutisme, sinon la passivité du Conseil de sécurité de l`Onu et l`indolence de l`Onuci sont interprétées comme un blanc-seing au régime Gbagbo pour massacrer à grande échelle, à l`arme lourde, aux obus et par le feu, et en toute impunité, une partie du peuple dont le crime est d`avoir voté pour Alassane Ouattara. Tout cela, au su de l`ONUCI qui, pourtant a été dotée d`hélicoptères MI-24 capables de neutraliser les canons au sol, sinon de dissuader les tireurs. Mieux, son mandat, sous-chapitre VII, est de protéger les civils par tous les moyens et ses forces militaires et policières sont investies, par transfert, du droit à la légitime défense des civils non armés. Mais, hélas, malgré toutes les atrocités et maintenant malgré l`envoi des milliers "de jeunes patriotes à se faire enrôler dans l`armée" par Charles Blé Goudé et la distribution massive d`armes aux civils du camp Gbagbo pour "libérer le pays des bandits", le Conseil de sécurité ne s`alarme nullement et semble ne pas se soucier de la mise en œuvre de son mandat. Et pourtant, sous les yeux, des puissances démocratiques occidentales et du monde entier, en Côte d`Ivoire, le suffrage du peuple est pris en otage par un homme et son clan, des populations sont massacrées pour peu qu`elles soient suspectées d`avoir (au cours d`une élection) accordé leur suffrage à l`adversaire de Laurent Gbagbo. Le scrutin certifié par les Nations Unies avec un Président élu reconnu aux quatre coins du globe fait présentement le malheur des Ivoiriens qui avaient malheureusement (pour eux) cru aux valeurs démocratiques et surtout à leur Droit de choix de leur Chef. Tous les ingrédients d`une épuration politico-ethnique se mettent en place ; toutes les conditions d`une déflagration généralisée sont réunies mais la Communauté internationale, au-delà des sanctions économiques et individuelles (qui portent des fruits à divers degrés), semble tétanisée, au point de tergiverser quant à la volonté de mettre fin à la spirale de violence, alors que la guerre dont on parle au futur est déjà là.
Jusqu`à quand l`Onuci et le Conseil de sécurité et la Communauté internationale vont-ils laisser " la responsabilité de protéger les civils aux autorités nationales ", alors même qu`ils savent que Ouattara n`a pas le contrôle de la branche de l`armée qui agit le plus ? A défaut, la protection des civils n`incombe-t-elle pas, comme prévu, aux forces internationales (Onuci, Licorne et éventuellement Ecomog) qui en ont clairement le mandat, les moyens et la maîtrise? Une fois de plus, le peuple ivoirien regarde et interpelle le Président qu`il a élu, le président Alassane Ouattara. Jusqu`à quand laissera-t-il son peuple mourir ?
Ouattara Chérif
Le Conseil de Sécurité de l`ONU multiplie déclarations sur déclarations qui condamnent, sans plus. Des menaces qui s`apparentent à un constat d`impuissance. La France, sans doute par peur de confirmer la propagande du camp Gbagbo, ne fait même plus peur et les Etats-Unis de Barack Obama n`arrivent toujours pas à se décider de la conduite à tenir pour que la démocratie soit respectée en Côte d`Ivoire. Il semble même avoir mis plus de cœur à défendre le discours du Caire destiné au monde arabe, qu`à celui d`Accra destiné à l`Afrique noire. Ils s`indignent et menacent pendant que fort du soutien de la Chine et de la Russie (dit-on), le régime Lmp continue, à travers ses branches armées, à faire couler le sang de pauvres nègres. Le mutisme, sinon la passivité du Conseil de sécurité de l`Onu et l`indolence de l`Onuci sont interprétées comme un blanc-seing au régime Gbagbo pour massacrer à grande échelle, à l`arme lourde, aux obus et par le feu, et en toute impunité, une partie du peuple dont le crime est d`avoir voté pour Alassane Ouattara. Tout cela, au su de l`ONUCI qui, pourtant a été dotée d`hélicoptères MI-24 capables de neutraliser les canons au sol, sinon de dissuader les tireurs. Mieux, son mandat, sous-chapitre VII, est de protéger les civils par tous les moyens et ses forces militaires et policières sont investies, par transfert, du droit à la légitime défense des civils non armés. Mais, hélas, malgré toutes les atrocités et maintenant malgré l`envoi des milliers "de jeunes patriotes à se faire enrôler dans l`armée" par Charles Blé Goudé et la distribution massive d`armes aux civils du camp Gbagbo pour "libérer le pays des bandits", le Conseil de sécurité ne s`alarme nullement et semble ne pas se soucier de la mise en œuvre de son mandat. Et pourtant, sous les yeux, des puissances démocratiques occidentales et du monde entier, en Côte d`Ivoire, le suffrage du peuple est pris en otage par un homme et son clan, des populations sont massacrées pour peu qu`elles soient suspectées d`avoir (au cours d`une élection) accordé leur suffrage à l`adversaire de Laurent Gbagbo. Le scrutin certifié par les Nations Unies avec un Président élu reconnu aux quatre coins du globe fait présentement le malheur des Ivoiriens qui avaient malheureusement (pour eux) cru aux valeurs démocratiques et surtout à leur Droit de choix de leur Chef. Tous les ingrédients d`une épuration politico-ethnique se mettent en place ; toutes les conditions d`une déflagration généralisée sont réunies mais la Communauté internationale, au-delà des sanctions économiques et individuelles (qui portent des fruits à divers degrés), semble tétanisée, au point de tergiverser quant à la volonté de mettre fin à la spirale de violence, alors que la guerre dont on parle au futur est déjà là.
Jusqu`à quand l`Onuci et le Conseil de sécurité et la Communauté internationale vont-ils laisser " la responsabilité de protéger les civils aux autorités nationales ", alors même qu`ils savent que Ouattara n`a pas le contrôle de la branche de l`armée qui agit le plus ? A défaut, la protection des civils n`incombe-t-elle pas, comme prévu, aux forces internationales (Onuci, Licorne et éventuellement Ecomog) qui en ont clairement le mandat, les moyens et la maîtrise? Une fois de plus, le peuple ivoirien regarde et interpelle le Président qu`il a élu, le président Alassane Ouattara. Jusqu`à quand laissera-t-il son peuple mourir ?
Ouattara Chérif