Les Nations unies ont accusé mardi les forces fidèles à Laurent Gbagbo d`avoir recours à des armes lourdes contre des civils à Abidjan et elles ont mis en garde contre de possibles crimes contre l`humanité.
Cette accusation survient au lendemain des reproches adressés par le camp d`Alassane Ouattara à l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), accusée de ne pas protéger suffisamment les civils.
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur du second tour de l`élection présidentielle il y a quatre mois par une commission indépendante ivoirienne dont les résultats ont été certifiés par l`Onu. Laurent Gbagbo, désigné vainqueur du scrutin par le Conseil constitutionnel, refuse de céder le pouvoir.
Cette lutte a dégénéré en violences sur le terrain depuis l`élection du 28 novembre, notamment à Abidjan.
"(...) l`Onuci est extrêmement préoccupée par l`utilisation croissante d`armes lourdes, dont des mitrailleuses, des lance-roquettes et des mortiers, par les forces spéciales du président Laurent Gbagbo contre les populations civiles à Abidjan", écrit la mission onusienne dans un communiqué.
"Récemment, la mission a observé que le camp du président Gbagbo réparait un hélicoptère armé MI 24 à l`aile militaire de l`aéroport d`Abidjan, et qu`il apprêtait des BM 21 lance-roquettes multiples à Abidjan", ajoute-t-elle.
Le camp Ouattara a reproché lundi soir à l`Onu de ne pas protéger suffisamment les civils, affirmant que 832 personnes avaient été tuées. L`Onuci établit pour sa part le bilan des violences postélectorales à environ 400 morts.
"Le gouvernement regrette que l`aide humanitaire et la protection de la population attendues de la part de l`Onuci ne se soient pas matérialisées sur le terrain", a déclaré le camp Ouattara.
L`Onuci a rejeté cette accusation. Elle a prévenu mardi qu`elle prendrait toutes les mesures nécessaires dans le cadre de son mandat pour empêcher l`utilisation des armes lourdes dont disposeraient le camp Gbagbo, qui constituent une "grave menace pour les populations civiles".
Le mandat de l`Onuci l`autorise à employer la force pour défendre les populations civiles.
La mission onusienne souligne en outre qu`elle va poursuivre ses enquêtes "sur tous les cas de violations des droits de l`homme pour s`assurer que leurs instigateurs et leurs auteurs répondent de leurs actes, en particulier ceux qui ont recours à l`utilisation d`armes lourdes contre les populations civiles, pour de possibles crimes contre l`humanité".
Cette accusation survient au lendemain des reproches adressés par le camp d`Alassane Ouattara à l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci), accusée de ne pas protéger suffisamment les civils.
Alassane Ouattara a été déclaré vainqueur du second tour de l`élection présidentielle il y a quatre mois par une commission indépendante ivoirienne dont les résultats ont été certifiés par l`Onu. Laurent Gbagbo, désigné vainqueur du scrutin par le Conseil constitutionnel, refuse de céder le pouvoir.
Cette lutte a dégénéré en violences sur le terrain depuis l`élection du 28 novembre, notamment à Abidjan.
"(...) l`Onuci est extrêmement préoccupée par l`utilisation croissante d`armes lourdes, dont des mitrailleuses, des lance-roquettes et des mortiers, par les forces spéciales du président Laurent Gbagbo contre les populations civiles à Abidjan", écrit la mission onusienne dans un communiqué.
"Récemment, la mission a observé que le camp du président Gbagbo réparait un hélicoptère armé MI 24 à l`aile militaire de l`aéroport d`Abidjan, et qu`il apprêtait des BM 21 lance-roquettes multiples à Abidjan", ajoute-t-elle.
Le camp Ouattara a reproché lundi soir à l`Onu de ne pas protéger suffisamment les civils, affirmant que 832 personnes avaient été tuées. L`Onuci établit pour sa part le bilan des violences postélectorales à environ 400 morts.
"Le gouvernement regrette que l`aide humanitaire et la protection de la population attendues de la part de l`Onuci ne se soient pas matérialisées sur le terrain", a déclaré le camp Ouattara.
L`Onuci a rejeté cette accusation. Elle a prévenu mardi qu`elle prendrait toutes les mesures nécessaires dans le cadre de son mandat pour empêcher l`utilisation des armes lourdes dont disposeraient le camp Gbagbo, qui constituent une "grave menace pour les populations civiles".
Le mandat de l`Onuci l`autorise à employer la force pour défendre les populations civiles.
La mission onusienne souligne en outre qu`elle va poursuivre ses enquêtes "sur tous les cas de violations des droits de l`homme pour s`assurer que leurs instigateurs et leurs auteurs répondent de leurs actes, en particulier ceux qui ont recours à l`utilisation d`armes lourdes contre les populations civiles, pour de possibles crimes contre l`humanité".