ABIDJAN, Les violences post-électorales en Côte
d`Ivoire ont fait 52 morts durant la semaine écoulée, portant le bilan à 462
tués depuis fin 2010, et un entrepôt du Haut commissariat de l`ONU pour les
réfugiés (HCR) a été pillé dans l`Ouest, a indiqué jeudi l`ONU.
Durant la semaine, des "opérations de pilonnage et d`attaques
indiscriminées contre les populations civiles se sont soldées par au moins 52
morts, y compris cinq enfants et sept femmes, ainsi que plusieurs dizaines de
blessés", a déclaré l`Opération de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci).
"Le nombre total de morts est passé à 462 personnes depuis la mi-décembre"
2010, a indiqué Guillaume Ngefa, directeur adjoint de la Division des droits
de l`homme de l`Onuci, lors d`un point de presse.
"Les populations d`Abobo, Williamsville, Yopougon et d`autres quartiers
d`Abidjan continuent de quitter massivement leurs quartiers en raison des
combats et du manque d`accès à la nourriture et aux médicaments", selon le
responsable de l`Onuci.
La mission onusienne, forte de 10.000 hommes, "rappelle aux responsables
des FDS (Forces de défense et de sécurité, fidèles au président sortant
Laurent Gbagbo)" et aux insurgés du "commando invisible" que les "attaques
généralisées ou lancées sciemment contre des populations civiles peuvent
constituer des crimes contre l`humanité".
Le "commando invisible" est constitué de combattants partisans du président
reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara. Ils affrontent à
Abidjan les FDS.
La crise née du scrutin présidentiel du 28 novembre a été marquée depuis
mi-février par une flambée de violences qui font craindre que le pays ne
bascule dans la guerre civile.
Des combats entre les deux camps ont par ailleurs lieu depuis quelques
jours dans la région de Guiglo (ouest), poussant des milliers de personnes à
fuir vers l`est.
Mercredi vers 22H00 (locales et GMT), un entrepôt du HCR a été "pillé" par
"un groupe de miliciens" à Guiglo, ville contrôlée par les militaires fidèles
au président sortant, selon l`Onuci.
"A Guiglo, il y a eu beaucoup de violences, beaucoup de confusion. Il y a
eu des attaques et des pillages contre une agence des Nations unies. On a
pillé l`entrepôt du HCR", a indiqué le porte-parole de l`Onuci Hamadoun Touré.
"Nous sommes en train d`évaluer les dégâts", a-t-il ajouté.
Il a indiqué à l`AFP que les auteurs de ces exactions faisaient partie
d`"un groupe de miliciens", sans davantage de précision.
Frontalier du Liberia, l`Ouest de la Côte d`Ivoire est l`un des théâtres
des combats depuis février entre les deux camps. Les forces pro-Ouattara ont
pris lundi aux FDS, appuyées par des miliciens, le contrôle d`une cinquième
ville en un mois dans la région: Bloléquin, située à 60 km à l`ouest de Guiglo.
Selon l`ONU, quelque 500.000 personnes ont fui leur habitation depuis le
début de la crise, dont 90.000 se sont réfugiées au Liberia.
d`Ivoire ont fait 52 morts durant la semaine écoulée, portant le bilan à 462
tués depuis fin 2010, et un entrepôt du Haut commissariat de l`ONU pour les
réfugiés (HCR) a été pillé dans l`Ouest, a indiqué jeudi l`ONU.
Durant la semaine, des "opérations de pilonnage et d`attaques
indiscriminées contre les populations civiles se sont soldées par au moins 52
morts, y compris cinq enfants et sept femmes, ainsi que plusieurs dizaines de
blessés", a déclaré l`Opération de l`ONU en Côte d`Ivoire (Onuci).
"Le nombre total de morts est passé à 462 personnes depuis la mi-décembre"
2010, a indiqué Guillaume Ngefa, directeur adjoint de la Division des droits
de l`homme de l`Onuci, lors d`un point de presse.
"Les populations d`Abobo, Williamsville, Yopougon et d`autres quartiers
d`Abidjan continuent de quitter massivement leurs quartiers en raison des
combats et du manque d`accès à la nourriture et aux médicaments", selon le
responsable de l`Onuci.
La mission onusienne, forte de 10.000 hommes, "rappelle aux responsables
des FDS (Forces de défense et de sécurité, fidèles au président sortant
Laurent Gbagbo)" et aux insurgés du "commando invisible" que les "attaques
généralisées ou lancées sciemment contre des populations civiles peuvent
constituer des crimes contre l`humanité".
Le "commando invisible" est constitué de combattants partisans du président
reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara. Ils affrontent à
Abidjan les FDS.
La crise née du scrutin présidentiel du 28 novembre a été marquée depuis
mi-février par une flambée de violences qui font craindre que le pays ne
bascule dans la guerre civile.
Des combats entre les deux camps ont par ailleurs lieu depuis quelques
jours dans la région de Guiglo (ouest), poussant des milliers de personnes à
fuir vers l`est.
Mercredi vers 22H00 (locales et GMT), un entrepôt du HCR a été "pillé" par
"un groupe de miliciens" à Guiglo, ville contrôlée par les militaires fidèles
au président sortant, selon l`Onuci.
"A Guiglo, il y a eu beaucoup de violences, beaucoup de confusion. Il y a
eu des attaques et des pillages contre une agence des Nations unies. On a
pillé l`entrepôt du HCR", a indiqué le porte-parole de l`Onuci Hamadoun Touré.
"Nous sommes en train d`évaluer les dégâts", a-t-il ajouté.
Il a indiqué à l`AFP que les auteurs de ces exactions faisaient partie
d`"un groupe de miliciens", sans davantage de précision.
Frontalier du Liberia, l`Ouest de la Côte d`Ivoire est l`un des théâtres
des combats depuis février entre les deux camps. Les forces pro-Ouattara ont
pris lundi aux FDS, appuyées par des miliciens, le contrôle d`une cinquième
ville en un mois dans la région: Bloléquin, située à 60 km à l`ouest de Guiglo.
Selon l`ONU, quelque 500.000 personnes ont fui leur habitation depuis le
début de la crise, dont 90.000 se sont réfugiées au Liberia.