La France souhaite que le Conseil de sécurité de l'Onu interdise le recours à des armes lourdes contre des civils par les forces loyales au président sortant Laurent Gbagbo en Côte d'Ivoire, a déclaré vendredi Nicolas Sarkozy.
"A Abidjan, les forces de M. Gbagbo tirent à l'arme lourde sur des populations civiles innocentes, on tire au mortier sur des marchés, c'est un scandale", a déclaré le président français à la presse en marge du conseil européen de Bruxelles.
"Mais il y a une force des Nations unies et la résolution sur proposition française sera de demander à cette force des Nations unies d'interdire au moins les armes lourdes à Abidjan, au moins ça", a-t-il ajouté.
Le Conseil de sécurité se réunit vendredi pour examiner la situation en Côte d'Ivoire et réfléchir à de nouvelles sanctions contre Laurent Gbagbo, qui refuse de céder le pouvoir au président reconnu par les Nations unies, Alassane Ouattara.
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) vont demander à l'Onu de donner aux casques bleus en Côte d'Ivoire un mandat pour une intervention militaire "en dernier recours", a-t-on appris jeudi en marge d'un sommet de l'organisation régionale.
"(La Cedeao) demande au Conseil de sécurité de l'Onu de renforcer le mandat de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour permettre à cette mission d'user de tous les moyens nécessaires pour protéger les vies et les biens ainsi que pour faciliter le transfert immédiat des pouvoirs à M. Alassane Ouattara", précise un communiqué.
Emmanuel Jarry, édité par Jean-Stéphane Brosse
"A Abidjan, les forces de M. Gbagbo tirent à l'arme lourde sur des populations civiles innocentes, on tire au mortier sur des marchés, c'est un scandale", a déclaré le président français à la presse en marge du conseil européen de Bruxelles.
"Mais il y a une force des Nations unies et la résolution sur proposition française sera de demander à cette force des Nations unies d'interdire au moins les armes lourdes à Abidjan, au moins ça", a-t-il ajouté.
Le Conseil de sécurité se réunit vendredi pour examiner la situation en Côte d'Ivoire et réfléchir à de nouvelles sanctions contre Laurent Gbagbo, qui refuse de céder le pouvoir au président reconnu par les Nations unies, Alassane Ouattara.
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) vont demander à l'Onu de donner aux casques bleus en Côte d'Ivoire un mandat pour une intervention militaire "en dernier recours", a-t-on appris jeudi en marge d'un sommet de l'organisation régionale.
"(La Cedeao) demande au Conseil de sécurité de l'Onu de renforcer le mandat de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) pour permettre à cette mission d'user de tous les moyens nécessaires pour protéger les vies et les biens ainsi que pour faciliter le transfert immédiat des pouvoirs à M. Alassane Ouattara", précise un communiqué.
Emmanuel Jarry, édité par Jean-Stéphane Brosse