PARIS - Une trentaine d`organisations de défense des droits de l`homme "exhortent" vendredi la communauté internationale à augmenter l`aide humanitaire en Côte d`Ivoire et l`ONU à renforcer ses capacités sur le terrain où la situation a, selon elles, atteint "un seuil critique".
"Il est urgent de prendre des mesures plus conséquentes pour protéger les
civils et subvenir aux besoins humanitaires en Côte d`Ivoire", avertit dans un
communiqué cette coalition de 32 ONG internationales et africaines, dont Human
Rights Watch, la Fédération internationale des ligues des droits de l`homme
(FIDH) ou la Rencontre africaine pour la défense des droits de l`homme
(Raddho).
"La situation humanitaire causée par le conflit en Côte d`Ivoire a atteint
un seuil critique", prévient Elizabeth Rasmusson du Norwegian Refugee Council
(NRC), citée par le communiqué qui fait état de "l`interruption" des
distributions d`aide alimentaire en raison des combats et de la situation
"extrêmement inquiétante" des déplacés internes et des réfugiés au Liberia.
La coalition demande à la communauté internationale d`"augmenter l`aide
humanitaire en débloquant rapidement des fonds supplémentaires".
Elle appelle à "assurer sur le terrain une capacité accrue de l`Onuci à
mettre efficacement en oeuvre son mandat de protection des civils, en
déployant rapidement le renfort de 2.000 soldats adopté par le Conseil de
sécurité des Nations unies il y a trois mois".
Elle exhorte à "augmenter les patrouilles onusiennes et françaises de
maintien de la paix dans les quartiers sensibles et utiliser la force
légitime, lorsque cela est nécessaire, afin de protéger les civils en danger
imminent, comme le prévoient leurs mandats".
"Des armes lourdes et des explosifs ont été utilisés dans des quartiers
peuplés sans aucune discrimination entre civils et acteurs armés", s`indignent
ces ONG.
"Des Ivoiriens et des immigrants des pays voisins ont été ciblés par les
forces pro-Gbagbo, battus à mort ou asphyxiés par gaz et brûlés vifs" et "des
combattants pro-Ouattara ont également commis, sur le territoire qu`ils
contrôlent, des exécutions extrajudiciaires contre des combattants pro-Gbagbo
ou perçus comme tels", poursuivent-elles.
La Côte d`Ivoire traverse une grave crise née de la présidentielle de
novembre 2010. Le chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo refuse de céder la
place à Alassane Ouattaraau, reconnu internationalement comme le président
élu, suscitant une tension croissante et la crainte d`une nouvelle guerre
civile.
Selon l`ONU, plus de 460 personnes ont été tuées depuis début décembre.
"Il est urgent de prendre des mesures plus conséquentes pour protéger les
civils et subvenir aux besoins humanitaires en Côte d`Ivoire", avertit dans un
communiqué cette coalition de 32 ONG internationales et africaines, dont Human
Rights Watch, la Fédération internationale des ligues des droits de l`homme
(FIDH) ou la Rencontre africaine pour la défense des droits de l`homme
(Raddho).
"La situation humanitaire causée par le conflit en Côte d`Ivoire a atteint
un seuil critique", prévient Elizabeth Rasmusson du Norwegian Refugee Council
(NRC), citée par le communiqué qui fait état de "l`interruption" des
distributions d`aide alimentaire en raison des combats et de la situation
"extrêmement inquiétante" des déplacés internes et des réfugiés au Liberia.
La coalition demande à la communauté internationale d`"augmenter l`aide
humanitaire en débloquant rapidement des fonds supplémentaires".
Elle appelle à "assurer sur le terrain une capacité accrue de l`Onuci à
mettre efficacement en oeuvre son mandat de protection des civils, en
déployant rapidement le renfort de 2.000 soldats adopté par le Conseil de
sécurité des Nations unies il y a trois mois".
Elle exhorte à "augmenter les patrouilles onusiennes et françaises de
maintien de la paix dans les quartiers sensibles et utiliser la force
légitime, lorsque cela est nécessaire, afin de protéger les civils en danger
imminent, comme le prévoient leurs mandats".
"Des armes lourdes et des explosifs ont été utilisés dans des quartiers
peuplés sans aucune discrimination entre civils et acteurs armés", s`indignent
ces ONG.
"Des Ivoiriens et des immigrants des pays voisins ont été ciblés par les
forces pro-Gbagbo, battus à mort ou asphyxiés par gaz et brûlés vifs" et "des
combattants pro-Ouattara ont également commis, sur le territoire qu`ils
contrôlent, des exécutions extrajudiciaires contre des combattants pro-Gbagbo
ou perçus comme tels", poursuivent-elles.
La Côte d`Ivoire traverse une grave crise née de la présidentielle de
novembre 2010. Le chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo refuse de céder la
place à Alassane Ouattaraau, reconnu internationalement comme le président
élu, suscitant une tension croissante et la crainte d`une nouvelle guerre
civile.
Selon l`ONU, plus de 460 personnes ont été tuées depuis début décembre.