ABIDJAN - Plusieurs centaines de "mercenaires libériens pillent, violent et tuent" dans la région de Guiglo, devenue une "zone de non-droit" dans l`ouest de la Côte d`Ivoire, a affirmé à l`AFP le porte-parole du HCR à Abidjan, Jacques Franquin.
Les militaires fidèles au président sortant Laurent Gbagbo affrontent
depuis fin février dans cette région les forces soutenant le président reconnu
par la communauté internationale Alassane Ouattara.
Mais "une troisième force est intervenue, les mercenaires libériens" venus
de ce pays voisin sortant avec peine d`une longue guerre civile (1989-2003),
a-t-il indiqué.
"Ils ne sont pas pro-Gbagbo ni pro-Ouattara, ils profitent seulement de la
situation. Ils pillent, ils violent, ils tuent. Ces mercenaires libériens ne
sont pas des enfants de choeur", a insisté le responsable du Haut commissariat
de l`ONU pour les réfugiés.
"Nous sommes très inquiets, les populations sont paniquées", a-t-il ajouté.
Selon lui, les mercenaires libériens "sont quelque centaines probablement".
"Guiglo est dans une zone de non-droit, il n`y a plus de police qui
fonctionne, tout le monde fait ce qu`il veut", a-t-il dit.
Dans l`Ouest ivoirien, région frontalière de forêts et de montagnes, de
nombreux mercenaires libériens avaient pris part au conflit ivoirien -du côté
gouvernemental comme rebelle- à partir de 2002.
Depuis le début de la crise post-électorale ivoirienne en novembre 2010,
Monrovia s`inquiète de la présence de mercenaires libériens chez son voisin,
et des conséquences de leur retour dans leur pays.
M. Franquin est ensuite revenu sur l`attaque des locaux du HCR à Guiglo
mercredi soir "par des miliciens et des personnes parlant anglais,
probablement des Libériens".
"Mercredi vers 12H30 (locales et GMT), ils ont volé une voiture du HCR. On
l`a ensuite vue en ville avec une mitraillette sur le toit. Un peu plus tard,
un autre groupe est arrivé, ils ont volé un 4X4, un pick-up et deux motos",
a-t-il raconté.
"Le soir, c`était le feu d`artifice. Ils ont vidé le bureau du HCR,
emportant le mobilier, les ordinateurs et plus de 12 motos. Ils ont tout
chargé sur un camion", a-t-il poursuivi.
"Il y a environ 20.000 déplacés à Duékoué (30 km au nord-est) et quelques
dizaines de milliers à Guiglo. Dans cette ville, entre 500 et 1.000 se sont
rassemblés devant la base de (la force onusienne) l`Onuci pour chercher une
protection", a expliqué M. Franquin.
Selon lui, l`Onuci "a déployé ce (vendredi) matin des véhicules blindés
pour les protéger".
Pour le HCR, "les opérations sont devenues quasiment impossibles" dans la
région, a-t-il regretté.
Les militaires fidèles au président sortant Laurent Gbagbo affrontent
depuis fin février dans cette région les forces soutenant le président reconnu
par la communauté internationale Alassane Ouattara.
Mais "une troisième force est intervenue, les mercenaires libériens" venus
de ce pays voisin sortant avec peine d`une longue guerre civile (1989-2003),
a-t-il indiqué.
"Ils ne sont pas pro-Gbagbo ni pro-Ouattara, ils profitent seulement de la
situation. Ils pillent, ils violent, ils tuent. Ces mercenaires libériens ne
sont pas des enfants de choeur", a insisté le responsable du Haut commissariat
de l`ONU pour les réfugiés.
"Nous sommes très inquiets, les populations sont paniquées", a-t-il ajouté.
Selon lui, les mercenaires libériens "sont quelque centaines probablement".
"Guiglo est dans une zone de non-droit, il n`y a plus de police qui
fonctionne, tout le monde fait ce qu`il veut", a-t-il dit.
Dans l`Ouest ivoirien, région frontalière de forêts et de montagnes, de
nombreux mercenaires libériens avaient pris part au conflit ivoirien -du côté
gouvernemental comme rebelle- à partir de 2002.
Depuis le début de la crise post-électorale ivoirienne en novembre 2010,
Monrovia s`inquiète de la présence de mercenaires libériens chez son voisin,
et des conséquences de leur retour dans leur pays.
M. Franquin est ensuite revenu sur l`attaque des locaux du HCR à Guiglo
mercredi soir "par des miliciens et des personnes parlant anglais,
probablement des Libériens".
"Mercredi vers 12H30 (locales et GMT), ils ont volé une voiture du HCR. On
l`a ensuite vue en ville avec une mitraillette sur le toit. Un peu plus tard,
un autre groupe est arrivé, ils ont volé un 4X4, un pick-up et deux motos",
a-t-il raconté.
"Le soir, c`était le feu d`artifice. Ils ont vidé le bureau du HCR,
emportant le mobilier, les ordinateurs et plus de 12 motos. Ils ont tout
chargé sur un camion", a-t-il poursuivi.
"Il y a environ 20.000 déplacés à Duékoué (30 km au nord-est) et quelques
dizaines de milliers à Guiglo. Dans cette ville, entre 500 et 1.000 se sont
rassemblés devant la base de (la force onusienne) l`Onuci pour chercher une
protection", a expliqué M. Franquin.
Selon lui, l`Onuci "a déployé ce (vendredi) matin des véhicules blindés
pour les protéger".
Pour le HCR, "les opérations sont devenues quasiment impossibles" dans la
région, a-t-il regretté.