De violents affrontements ont éclaté lundi à Duékoué, ville clé de l'ouest de la Côte d'Ivoire, entre forces fidèles au chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo et partisans de son rival Alassane Ouattara.
Ce dernier est reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur du second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre.
Duékoué était contrôlée par les forces de Gbagbo depuis la guerre civile de 2002-03 mais, face à l'impasse dans la crise politique, les rebelles qui tiennent depuis lors le nord du pays ont récemment effectué une percée militaire dans l'Ouest.
Les rebelles nordistes, majoritairement acquis à Ouattara, disent avoir pris le contrôle dans la matinée de Duékoué au coeur de la ceinture cacaoyère du pays, premier producteur et exportateur de cette matière première.
"La ville est sous notre contrôle depuis 07h00 GMT et nous procédons à des opérations de ratissage", a déclaré Lacine Mara, porte-parole des forces pro-Ouattara dans l'Ouest.
Pour sa part, Yao Yao, commandant du Front de libération du Grand-Ouest (FLGO), une milice pro-Gbagbo, a déclaré que les rebelles contrôlaient bien une partie de la ville mais que ses hommes en tenaient encore l'autre partie.
L'impasse qui persiste depuis les élections de novembre, qui étaient censées mettre fin à la guerre civile et à la partition du pays, a en fait relancé les tensions intérieures et nombre d'observateurs internationaux craignent que le pays ne replonge dans la guerre civile.
Jusqu'à un million d'Ivoiriens ont fui les violences à Abidjan. De nombreuses populations ont été déplacées dans le reste du pays et jusqu'à 100.000 personnes se sont refugiées au Liberia, selon les agences humanitaires.
Les forces favorables à Ouattara ont conquis récemment quatre villes de l'Ouest. Leurs adversaires du camp Gbagbo craignent que leur poussée ne les mène jusqu'au port stratégique de San Pedro, d'où part la moitié des exportations de cacao du pays.
"Les rebelles veulent prendre Duékoué et Guiglo afin de pouvoir descendre facilement sur San Pedro. Mais nous ne les laisserons pas faire", a affirmé Yao Yao.
Des combats ont également été signalés lundi à Abidjan, où l'on a entendu des tirs d'armes automatiques, les partisans de Ouattara cherchant à chasser ceux de Gbagbo du centre de la capitale économique du pays.
Ce dernier est reconnu par la communauté internationale comme le vainqueur du second tour de l'élection présidentielle du 28 novembre.
Duékoué était contrôlée par les forces de Gbagbo depuis la guerre civile de 2002-03 mais, face à l'impasse dans la crise politique, les rebelles qui tiennent depuis lors le nord du pays ont récemment effectué une percée militaire dans l'Ouest.
Les rebelles nordistes, majoritairement acquis à Ouattara, disent avoir pris le contrôle dans la matinée de Duékoué au coeur de la ceinture cacaoyère du pays, premier producteur et exportateur de cette matière première.
"La ville est sous notre contrôle depuis 07h00 GMT et nous procédons à des opérations de ratissage", a déclaré Lacine Mara, porte-parole des forces pro-Ouattara dans l'Ouest.
Pour sa part, Yao Yao, commandant du Front de libération du Grand-Ouest (FLGO), une milice pro-Gbagbo, a déclaré que les rebelles contrôlaient bien une partie de la ville mais que ses hommes en tenaient encore l'autre partie.
L'impasse qui persiste depuis les élections de novembre, qui étaient censées mettre fin à la guerre civile et à la partition du pays, a en fait relancé les tensions intérieures et nombre d'observateurs internationaux craignent que le pays ne replonge dans la guerre civile.
Jusqu'à un million d'Ivoiriens ont fui les violences à Abidjan. De nombreuses populations ont été déplacées dans le reste du pays et jusqu'à 100.000 personnes se sont refugiées au Liberia, selon les agences humanitaires.
Les forces favorables à Ouattara ont conquis récemment quatre villes de l'Ouest. Leurs adversaires du camp Gbagbo craignent que leur poussée ne les mène jusqu'au port stratégique de San Pedro, d'où part la moitié des exportations de cacao du pays.
"Les rebelles veulent prendre Duékoué et Guiglo afin de pouvoir descendre facilement sur San Pedro. Mais nous ne les laisserons pas faire", a affirmé Yao Yao.
Des combats ont également été signalés lundi à Abidjan, où l'on a entendu des tirs d'armes automatiques, les partisans de Ouattara cherchant à chasser ceux de Gbagbo du centre de la capitale économique du pays.