L’armée d’Alassane Ouattara est à nouveau active sur la ligne de front après quelques jours d’accalmie. Depuis hier, en effet, les bandes armées qui soutiennent le poulain de Nicolas Sarkozy et Barack Obama ont lancé ce que les médias étrangers ont appelé leur plus grande offensive depuis la présidentielle de novembre 2010. Ainsi, ont-ils attaqué la ville de Duékoué dès 5 heures du matin. Des tirs à l’arme lourde ont retenti toute la journée dans cette ville de l’ouest ivoirien. Toute la population était terrée de sorte qu’il était pratiquement impossible de savoir qui avait pris le dessus. Les soldats de l’armée nationale continuaient de se battre vaillamment contre la coalition de mercenaires internationaux appuyés par l’Onuci, la France et les Etats-Unis.
La même coalition a aussi lancé une offensive sur Bondoukou qui a été également vaillamment repoussée par l’armée nationale.
Les hommes de Ouattara ne se sont pas arrêtés là. Puisque, dans la nuit, ils ont balancé des roquettes sur la position de l’armée nationale entre Daloa et Vavoua. Là aussi, la riposte de l’armée nationale a momentanément découragé les assaillants qui cherchent désormais à passer par d’autres voies.
Ainsi donc, comme on le constate, ce sont les hommes de Ouattara qui sont à l’œuvre depuis quelques mois. Ce sont eux qui ont attaqué Zouan-Hounien, Bin-Houyé, Toulépleu et Bloléquin, obligeant l’armée nationale à revoir son dispositif dans la zone ouest. Plus grave, dans leur offensive, les hommes de Ouattara se livrent à des exactions inqualifiables sur les populations civiles que l’Onuci et les organisations de défense des Droits de l’Homme passent sous silence.
Ce sont encore eux qui ont transporté la guerre en plein cœur d’Abidjan à travers un commando dit invisible qui opère à partir d’Abobo et Anyama.
L’armée nationale se contente, pour l’instant, de les contenir en limitant les dégâts. Jusqu’à présent, les hommes du général Philippe Mangou n’ont lancé aucune offensive sur aucune localité tenue par la rébellion. Mais, pendant combien de temps encore les hommes du général Philippe Mangou attendront-ils l’arme au pied ? Pendant combien de temps se contenteront-ils de contrer les offensives de la coalition internationale qui vise à contrôler les richesses de ce pays ? Là se trouve la grande question.
On notera que ces nouvelles attaques se produisent alors que l’Union africaine vient de nommer un Haut représentant avec pour mission de trouver une solution négociée à la crise ivoirienne. C’est certainement une façon pour Ouattara de dire qu’il rejette définitivement la solution négociée. Le président Laurent Gbagbo, qui reste dans sa logique de sortie pacifique de la crise, est ainsi averti.
Augustin Kouyo
augustinkouyo@yahoo.fr
La même coalition a aussi lancé une offensive sur Bondoukou qui a été également vaillamment repoussée par l’armée nationale.
Les hommes de Ouattara ne se sont pas arrêtés là. Puisque, dans la nuit, ils ont balancé des roquettes sur la position de l’armée nationale entre Daloa et Vavoua. Là aussi, la riposte de l’armée nationale a momentanément découragé les assaillants qui cherchent désormais à passer par d’autres voies.
Ainsi donc, comme on le constate, ce sont les hommes de Ouattara qui sont à l’œuvre depuis quelques mois. Ce sont eux qui ont attaqué Zouan-Hounien, Bin-Houyé, Toulépleu et Bloléquin, obligeant l’armée nationale à revoir son dispositif dans la zone ouest. Plus grave, dans leur offensive, les hommes de Ouattara se livrent à des exactions inqualifiables sur les populations civiles que l’Onuci et les organisations de défense des Droits de l’Homme passent sous silence.
Ce sont encore eux qui ont transporté la guerre en plein cœur d’Abidjan à travers un commando dit invisible qui opère à partir d’Abobo et Anyama.
L’armée nationale se contente, pour l’instant, de les contenir en limitant les dégâts. Jusqu’à présent, les hommes du général Philippe Mangou n’ont lancé aucune offensive sur aucune localité tenue par la rébellion. Mais, pendant combien de temps encore les hommes du général Philippe Mangou attendront-ils l’arme au pied ? Pendant combien de temps se contenteront-ils de contrer les offensives de la coalition internationale qui vise à contrôler les richesses de ce pays ? Là se trouve la grande question.
On notera que ces nouvelles attaques se produisent alors que l’Union africaine vient de nommer un Haut représentant avec pour mission de trouver une solution négociée à la crise ivoirienne. C’est certainement une façon pour Ouattara de dire qu’il rejette définitivement la solution négociée. Le président Laurent Gbagbo, qui reste dans sa logique de sortie pacifique de la crise, est ainsi averti.
Augustin Kouyo
augustinkouyo@yahoo.fr