L’attaque de la coalition rebelle sur le Haut-Sassandra vise la prise de San Pedro afin de mettre la main sur le Port autonome de cette ville et l’occupation durable de la Côte d’Ivoire.
Lorsque la télévision française France 24 a annoncé que les forces pro-Ouattara ont pris Duékoué et Daloa, son commentaire qui a suivi cette information est révélateur des intentions de Paris : cette ville (Daloa) est dans la région du deuxième Port de Côte d’Ivoire : le Port de San Pedro. Ce qu’il faut donc craindre, c’est que les assaillants intensifient leur offensive et prennent ce Port. Parce que l’objectif de la France étant d’avoir la main sur cet instrument, ouverture sur la mer, elle mettra en jeu tous les moyens pour le protéger une fois il tombait dans l’escarcelle de Ouattara. Elle ferait alors entrer dans le pays tout ce qu’elle voudra et en fera sortir toutes nos richesses qu’elle aura pillées. Peu importe que Abidjan soit toujours aux mains des autorités légales. Mais les richesses du territoire sous le contrôle de la rébellion et le Port à sa disposition suffisent à atteindre ses objectifs impérialistes et commerciaux. Le Port de San Pedro, situé à 9°32 de latitude nord et 6°29 de longitude ouest de la Côte d’Ivoire, au bord de l`océan Atlantique, sur le Golfe de Guinée, à 348 km d’Abidjan, est le premier port mondial pour les exportations de fèves de cacao. Plus de la moitié de la récolte ivoirienne (1,2 million de tonnes) y transite. Construit il y a 35 ans, le Port autonome de San Pedro (Pasp) s’étend sur un domaine qui couvre plus de 200 ha. Le Pasp est un instrument de souveraineté nationale. Société d`État au capital de 2 milliards de Fcfa, les infrastructures du Pasp ont démarré en 1969, sous l’action de l`Autorité pour l`aménagement de la région du sud-ouest (Arso). C’est en 1971 que le Port autonome de San Pedro a été mis en service. L’ambition que le Gouvernement lui a assignée est de devenir un port moderne. Qui faciliterait l`intégration régionale et le développement national. Alors amputer la République de cet outil, serait une grande victoire de Sarkozy et d’Alassane Dramane Ouattara. Les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fds) devront puiser en elles, le ressort nécessaire, pour éviter à la Côte d’Ivoire, cette douloureuse humiliation.
Germain Séhoué
gs05895444@yahoo.fr
Lorsque la télévision française France 24 a annoncé que les forces pro-Ouattara ont pris Duékoué et Daloa, son commentaire qui a suivi cette information est révélateur des intentions de Paris : cette ville (Daloa) est dans la région du deuxième Port de Côte d’Ivoire : le Port de San Pedro. Ce qu’il faut donc craindre, c’est que les assaillants intensifient leur offensive et prennent ce Port. Parce que l’objectif de la France étant d’avoir la main sur cet instrument, ouverture sur la mer, elle mettra en jeu tous les moyens pour le protéger une fois il tombait dans l’escarcelle de Ouattara. Elle ferait alors entrer dans le pays tout ce qu’elle voudra et en fera sortir toutes nos richesses qu’elle aura pillées. Peu importe que Abidjan soit toujours aux mains des autorités légales. Mais les richesses du territoire sous le contrôle de la rébellion et le Port à sa disposition suffisent à atteindre ses objectifs impérialistes et commerciaux. Le Port de San Pedro, situé à 9°32 de latitude nord et 6°29 de longitude ouest de la Côte d’Ivoire, au bord de l`océan Atlantique, sur le Golfe de Guinée, à 348 km d’Abidjan, est le premier port mondial pour les exportations de fèves de cacao. Plus de la moitié de la récolte ivoirienne (1,2 million de tonnes) y transite. Construit il y a 35 ans, le Port autonome de San Pedro (Pasp) s’étend sur un domaine qui couvre plus de 200 ha. Le Pasp est un instrument de souveraineté nationale. Société d`État au capital de 2 milliards de Fcfa, les infrastructures du Pasp ont démarré en 1969, sous l’action de l`Autorité pour l`aménagement de la région du sud-ouest (Arso). C’est en 1971 que le Port autonome de San Pedro a été mis en service. L’ambition que le Gouvernement lui a assignée est de devenir un port moderne. Qui faciliterait l`intégration régionale et le développement national. Alors amputer la République de cet outil, serait une grande victoire de Sarkozy et d’Alassane Dramane Ouattara. Les Forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire (Fds) devront puiser en elles, le ressort nécessaire, pour éviter à la Côte d’Ivoire, cette douloureuse humiliation.
Germain Séhoué
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