Le dimanche 28 novembre 2010, a eu lieu le 2ème tour de l'élection présidentielle qui a vu la victoire du candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), M. Alassane Ouattara, sur le président sortant, candidat de La majorité présidentielle, M. Laurent Gbagbo. Le score national de cette victoire est de 54,10%. Mais, dans les casernes, M. Alassane Ouattara a gagné avec plus de 60% des voix. Depuis la proclamation des résultats, et les nombreuses médiations, malgré les nombreux appels de la Cedeao, de l'Ua, de l'Ue, de l'Onu, de la France, des Etats-Unis, même des présidents africains, supposés ses amis tels que Jacob Zuma de l'Afrique du Sud, Eduardo Dos Santos qui ont finalement reconnu la victoire de M. Alassane Ouattara, disons, malgré les appels du monde entier, M. Gbagbo tente vaille que vaille de conserver le pouvoir. Sur quoi compte-t-il pour adopter une telle posture ? Quand les hommes, les jeunes, les enfants, les femmes aux mains nues ont commencé à tomber en grand nombre, quand des obus ont commencé à perforer les toits et tuer des civils, on s'est aperçu que M. Laurent Gbagbo a choisi l'option militaire et ne s'appuyait que sur les forces de l'ordre. Heureusement, la suite des événements va prouver qu'il ne s'agit, en fait, que de quelques éléments de la hiérarchie militaire, appuyés de miliciens et de mercenaires. Dans l'armée, on apprend la discipline, et on instruit les hommes qu'il ne faut jamais intervenir ni trop tôt ni trop tard. Nos forces de l'ordre ont eu le temps d'apprécier la situation chaotique du pays, et de se rendre compte qu'on est en train de voler leur vote démocratique. Les ralliements, qui se font de plus en plus, après la démarcation très nette, dès le début de la crise, d'Officiers tel le capitaine Alla Kouakou Léon, et dernièrement la rencontre du président Alassane Ouattara avec plus d'une centaine d'Officiers, prouvent à l'envie que les ex-Fds ont pris la sage décision de défendre leur vote démocratique du 28 novembre 2010. Et, ce n'est que justice pour sauver la Côte d'Ivoire !
Gnamantêh
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