L’embrasement progressif des fronts depuis quarante-huit heures avec cette vaste offensive des forces pro-Ouattara laisse planer une menace- pour le moins- sérieuse sur la mission du Haut Représentant de l’Union africaine. Déjà, la mission s’annonçait peu probable avec un José Brito qui- à peine nommé le 26 mars dernier- était récusé par Alassane Ouattara. Le président élu selon la Commission électorale indépendante considère l’ex-ministre des affaires étrangères cap-verdien comme un Haut représentant partial parce qu’ayant des « relations personnelles » avec Laurent Gbagbo, rival de Ouattara reconnu par le Conseil constitutionnel ivoirien. José Brito a répondu qu’il « respectait » le refus d’Alassane Ouattara de le voir à la tête d’une médiation…de la dernière chance. « Je pense qu’il n’est pas possible d’avancer davantage (dans la mission) si cette position persiste. Pour moi, le travail d’un haut
représentant d’une instance internationale dans un conflit d’une telle complexité n’est viable que s’il ya un consensus et que toutes les parties l’acceptent sans aucune réserve. Ce n’est pas le cas. Donc, je présume que l’Ua va analyser cette impasse et décider quelle est la meilleure voie à suivre », a déclaré José Brito, lequel était interrogé par l’Agence France presse. Le Cap-verdien expliquait à travers une tournure diplomatique qu’il ne saurait remplir la tâche de Haut représentant si l’une des parties impliquées dans la crise doutait de sa neutralité.
Aujourd’hui, au-delà de la personne de José Brito, c’est l’option diplomatique pour un règlement définitif de la crise qui s’éloigne. C’est que le camp du président reconnu par la Communauté internationale semble miser sur une option militaire à l’aune des déclarations de Guillaume Soro, premier ministre de Ouattara : « Je demande à tous les démocrates à commencer par l'Onu, l'Union européenne, l'Union africaine, la Cédéao, de clairement envisager l'option de la force pour contraindre un dictateur » à quitter le pouvoir (cf. interview à Rfi le 24 décembre 2010).
Impasse diplomatique ? Probablement. Les combattants pro-Ouattara réunis sous l’appellation nouvelle de forces républicaines sont lancés dans une offensive sur la quasi-totalité des fronts. Il n’est pas dit que des velléités de médiation- d’où qu’elles viennent- puissent prendre en ce moment. Les Ivoiriens- eux- retiennent leur souffle.
Kisselminan COULIBALY
représentant d’une instance internationale dans un conflit d’une telle complexité n’est viable que s’il ya un consensus et que toutes les parties l’acceptent sans aucune réserve. Ce n’est pas le cas. Donc, je présume que l’Ua va analyser cette impasse et décider quelle est la meilleure voie à suivre », a déclaré José Brito, lequel était interrogé par l’Agence France presse. Le Cap-verdien expliquait à travers une tournure diplomatique qu’il ne saurait remplir la tâche de Haut représentant si l’une des parties impliquées dans la crise doutait de sa neutralité.
Aujourd’hui, au-delà de la personne de José Brito, c’est l’option diplomatique pour un règlement définitif de la crise qui s’éloigne. C’est que le camp du président reconnu par la Communauté internationale semble miser sur une option militaire à l’aune des déclarations de Guillaume Soro, premier ministre de Ouattara : « Je demande à tous les démocrates à commencer par l'Onu, l'Union européenne, l'Union africaine, la Cédéao, de clairement envisager l'option de la force pour contraindre un dictateur » à quitter le pouvoir (cf. interview à Rfi le 24 décembre 2010).
Impasse diplomatique ? Probablement. Les combattants pro-Ouattara réunis sous l’appellation nouvelle de forces républicaines sont lancés dans une offensive sur la quasi-totalité des fronts. Il n’est pas dit que des velléités de médiation- d’où qu’elles viennent- puissent prendre en ce moment. Les Ivoiriens- eux- retiennent leur souffle.
Kisselminan COULIBALY