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Politique Publié le mercredi 30 mars 2011 | Nord-Sud

Le front ouest en mouvement - Guésabo et Duékoué sous contrôle des Frci

© Nord-Sud Par DR
Règlement militaire du conflit ivoirien: Les Forces républicaines à Duékoué
Duékoué. Members of Pro-Ouattara forces hold their weapons on March 29, 2011 in Duekoue, in western Ivory Coast. Forces backing Ivory Coast`s recognised president Alassane Ouattara today approached the capital Yamassoukrou in a vast offensive to seize control after a disputed election.
Depuis lundi, les Forces républicaines de Côte d’Ivoire ont lancé une offensive générale sur toutes les lignes du front ouest. « Nous progressons. Nous sommes depuis ce matin à Guésabo, une ville carrefour d’où nous avons facilement accès à Issia et à Daloa.

Duékoué est totalement sous contrôle et les combats se déroulent en ce moment à Guiglo et nous comptons prendre cette ville aujourd’hui », a déclaré le chargé de communication du commandant du groupement tactique 1. Selon lui, toutes les poches de résistance sont en train d’être neutralisées. Une information que confirme un habitant de la ville. « Il y a des miliciens qui sont montés sur le toit de l’immeuble de l’hôtel Monhéséa pour perpétrer des tirs d’obus sur la ville et sur les Forces républicaines. Ce matin, à l’heure où je vous parle, ils sont en train de les déloger. C’est seulement là-bas qu’il y a des tirs », explique-t-il. Au dire des habitants de la cité du Guémon, et même du chargé de communication du commandant Losséni Fofana, les combats pour la prise de Duékoué ont été d’une extrême violence. « Nous comptons jusqu’à ce matin une dizaine de blessés. Pour le moment, pas de mort dans nos rangs. Par contre du côté ennemi, il y a eu plusieurs morts », assure-t-il. Pour les habitants de Duékoué, les tirs qui ont commencé depuis lundi à l’aube dans la ville ont connu une accalmie relative à partir de 5h00 du matin mardi. Néanmoins des tirs sporadiques ont été entendus toute la journée de ce mardi.
En fin d’après-midi, deux chars des forces pro-Gbagbo, appuyés de quelques pick-up venus de Guiglo, ont fait irruption du côté ouest de la ville et ont commis de graves excès sur les populations. Les tirs d’obus, selon des habitants de quartier Kôkôma, ont tué 11 civils. Les miliciens qui sont parvenus à avoir accès au quartier ont assassiné l’imam Fofana de la mosquée Méité et son épouse. Aussi, ont-ils incendié plusieurs maisons d’allogènes. Faisant fuir les populations qui ont pris la direction de Man. Mais la riposte du commandant Loss et ses hommes ne s’est pas fait attendre. Les troupes de Laurent Gbagbo sont repoussés vers 19h00. Les soldats fugitifs dans leur débandade procédaient à des tirs d’obus sur la ville.
A Guiglo, le triste spectacle de Blolequin est servi aux populations. « Tous les magasins et boutiques sont en train d’être pillés par les mercenaires et les miliciens. Les Fds ont tous fui. Leurs maisons sont pillées par les miliciens. Ils ont même abandonné leurs armes et munitions dans les camps. Certains mercenaires ont fui. La ville est actuellement à la merci des miliciens guéré qui y sèment la terreur. Ils sont en train de tuer les allogènes et brûlent les maisons des gens. Le secrétaire à l’organisation de l’union de la jeunesse burkinabé, Sawadogo Abdoulaye, a été enlevé hier (lundi 28 mars, ndlr) et nous sommes sans nouvelles de lui. C‘est un véritable carnage qui se déroule ici à Guiglo », lance un habitant de la capitale du Moyen Cavally. Ce dernier implore de tous ses vœux l’arrivée des Forces républicaines pour mettre fin à ce climat de terreur.
Kindo Ousseny à Man
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