Il est 15h30 mn ce mardi, lorsque nous recevons un coup de fil signalant la
présence à l’état-major des ex-Forces armées des Forces nouvelles du mystique et
charismatique chef de guerre Koné Zackaria, anciennement commandant de la zone 5
des Forces nouvelles à Séguéla. Aussitôt nous nous déportons dans les locaux du
chef d’état-major de l’ex-rébellion, le général Soumaïla Bakayoko. Juste à notre
arrivée, aux environs de 16h, nous apercevons l’ancien homme fort de Séguéla au bas
de l’immeuble. Vêtu d’un pantalon treillis, un tee short kaki genre treillis,
une écharpe au coup et avec à la main son bâton de commandement. Il est aussitôt
reconnu et entouré par une dizaine de soldats qui lui souhaitent la bienvenue. Les messages fusent. « Chef, bonne arrivée» ; « Chef, je suis au garde-à-vous » ; « Chef, nous sommes
heureux de vous revoir parmi nous »… Après les salutations, nous nous présentons
à l’homme fort de Séguéla et déclinons notre identité pour une série de
questions. Sans nous répondre, il rejoint son véhicule de commandement, de type
4x4 de couleur noire, avec les vitres teintées. Deux gardes de corps sortent pour
qu’il puisse prendre place à bord du véhicule qui aussitôt démarre librement
sans aucune escorte. Nous essayons alors d’en savoir davantage sur son retour
inattendu. « Avec les fronts qui se sont généralisés à travers le pays, Zackaria
Koné est venu non seulement pour saluer le général Soumaïla Bakayoko, mais aussi
pour recevoir des instructions et rejoindre la grande famille des Forces républicaines », raconte notre source proche de l’état-major des ex-Forces nouvelles. Et d’ajouter que ce retour est définitif. Pour rappel, notons que le
mystique chef de guerre de l’ex-rébellion avait
promis en 2002, au moment de la crise politico militaire, de prendre son petit café à Mama, le village du mauvais perdant des élections présidentielles du 28 novembre 2010, le président sortant Laurent Gbagbo. Avec donc la présence de l’homme fort de Séguéla et l’opération des Frci à travers le pays, les choses se compliquent donc pour Laurent Gbagbo et la promesse de l’ancien commandant de zone de Séguéla est à prendre au sérieux. Sur le terrain, que se soit Bondoukou, Bongouanou, Abengourou,
Daloa, Duékoué …les Frci avancent pour mettre fin au pouvoir usurpé depuis le 28 novembre 2011 et restaurer la démocratie et la paix dans tout le pays.
Denis Koné à Bouaké
présence à l’état-major des ex-Forces armées des Forces nouvelles du mystique et
charismatique chef de guerre Koné Zackaria, anciennement commandant de la zone 5
des Forces nouvelles à Séguéla. Aussitôt nous nous déportons dans les locaux du
chef d’état-major de l’ex-rébellion, le général Soumaïla Bakayoko. Juste à notre
arrivée, aux environs de 16h, nous apercevons l’ancien homme fort de Séguéla au bas
de l’immeuble. Vêtu d’un pantalon treillis, un tee short kaki genre treillis,
une écharpe au coup et avec à la main son bâton de commandement. Il est aussitôt
reconnu et entouré par une dizaine de soldats qui lui souhaitent la bienvenue. Les messages fusent. « Chef, bonne arrivée» ; « Chef, je suis au garde-à-vous » ; « Chef, nous sommes
heureux de vous revoir parmi nous »… Après les salutations, nous nous présentons
à l’homme fort de Séguéla et déclinons notre identité pour une série de
questions. Sans nous répondre, il rejoint son véhicule de commandement, de type
4x4 de couleur noire, avec les vitres teintées. Deux gardes de corps sortent pour
qu’il puisse prendre place à bord du véhicule qui aussitôt démarre librement
sans aucune escorte. Nous essayons alors d’en savoir davantage sur son retour
inattendu. « Avec les fronts qui se sont généralisés à travers le pays, Zackaria
Koné est venu non seulement pour saluer le général Soumaïla Bakayoko, mais aussi
pour recevoir des instructions et rejoindre la grande famille des Forces républicaines », raconte notre source proche de l’état-major des ex-Forces nouvelles. Et d’ajouter que ce retour est définitif. Pour rappel, notons que le
mystique chef de guerre de l’ex-rébellion avait
promis en 2002, au moment de la crise politico militaire, de prendre son petit café à Mama, le village du mauvais perdant des élections présidentielles du 28 novembre 2010, le président sortant Laurent Gbagbo. Avec donc la présence de l’homme fort de Séguéla et l’opération des Frci à travers le pays, les choses se compliquent donc pour Laurent Gbagbo et la promesse de l’ancien commandant de zone de Séguéla est à prendre au sérieux. Sur le terrain, que se soit Bondoukou, Bongouanou, Abengourou,
Daloa, Duékoué …les Frci avancent pour mettre fin au pouvoir usurpé depuis le 28 novembre 2011 et restaurer la démocratie et la paix dans tout le pays.
Denis Koné à Bouaké
