Des combats à l`arme lourde ont lieu mercredi dans la ville de Tiébissou, située à 40 km au nord de la capitale ivoirienne Yamoussoukro, entre les forces du président reconnu par la communauté
internationale Alassane Ouattara et leurs rivaux, ont indiqué des habitants.
"Depuis 02H00 (locales et GMT), les combats ont lieu à l`arme lourde, nous
sommes cachés dans nos maisons. On a entendu les premières détonations à la
sortie nord vers Bouaké", fief des forces pro-Ouattara, a précisé un résident
de Tiébissou à l`AFP.
"Depuis deux heures, ça tire à Tiébissou. Actuellement, les combats on lieu
au centre-ville", a ajouté un autre habitant.
La ville de Tiébissou, point stratégique pour accéder à la capitale
politique, est tenue par les militaires fidèles au président sortant Laurent
Gbagbo.
Ces nouveaux combats interviennent au troisième jour d`une vaste offensive
lancée par les Forces républicaines de M. Ouattara après quatre mois d`une
crise post-électorale ayant fait plus de 460 morts, essentiellement des
civils, selon l`ONU.
Mardi, les combattants pro-Ouattara ont pris d`importantes villes comme
Bondoukou (est), Duékoué (ouest) et Daloa (centre-ouest) mais aussi Abengourou
(sud-est) à seulement 220 km de la capitale économique ivoirienne Abidjan.
Le camp Gbagbo a appelé mardi soir à un "cessez-le-feu immédiat".
Mais avant même cette demande de fin des hostilités, M. Ouattara et ses
alliés avaient donné le ton: "toutes les voies pacifiques pour amener Laurent
Gbagbo à reconnaître sa défaite (à la présidentielle de novembre) sont
épuisées", ont-ils dit dans un communiqué.
Près d`un million de personnes ont déjà été déplacées et que quelque
112.000 Ivoiriens se sont réfugiés au Liberia.
L`armée de M. Gbagbo, confrontée à la rapide progression des forces de son
rival, doit enrôler de nouvelles recrues à partir de mercredi, selon un
communiqué officiel lu sur la télévision d`Etat mardi soir.
"Le moment d`enrôlement effectif est arrivé" et cela sera à partir de
"mercredi 30 mars", selon un communiqué du chef d`état-major des forces armées
fidèles à M. Gbagbo, le général Philippe Mangou.
Plusieurs milliers de jeunes s`étaient inscrits la semaine dernière pour
s`enrôler, à l`appel du camp Gbagbo. Le général Mangou les a appelés à "garder
leur calme", assurant que "tous seront appelés".
La voie des armes choisie par le camp Ouattara fait suite à l`échec de tous
les efforts diplomatiques tendant à résoudre pacifiquement la crise née du
scrutin présidentiel du 28 novembre, qui devait sortir le pays d`une décennie
de crise politico-militaire.
internationale Alassane Ouattara et leurs rivaux, ont indiqué des habitants.
"Depuis 02H00 (locales et GMT), les combats ont lieu à l`arme lourde, nous
sommes cachés dans nos maisons. On a entendu les premières détonations à la
sortie nord vers Bouaké", fief des forces pro-Ouattara, a précisé un résident
de Tiébissou à l`AFP.
"Depuis deux heures, ça tire à Tiébissou. Actuellement, les combats on lieu
au centre-ville", a ajouté un autre habitant.
La ville de Tiébissou, point stratégique pour accéder à la capitale
politique, est tenue par les militaires fidèles au président sortant Laurent
Gbagbo.
Ces nouveaux combats interviennent au troisième jour d`une vaste offensive
lancée par les Forces républicaines de M. Ouattara après quatre mois d`une
crise post-électorale ayant fait plus de 460 morts, essentiellement des
civils, selon l`ONU.
Mardi, les combattants pro-Ouattara ont pris d`importantes villes comme
Bondoukou (est), Duékoué (ouest) et Daloa (centre-ouest) mais aussi Abengourou
(sud-est) à seulement 220 km de la capitale économique ivoirienne Abidjan.
Le camp Gbagbo a appelé mardi soir à un "cessez-le-feu immédiat".
Mais avant même cette demande de fin des hostilités, M. Ouattara et ses
alliés avaient donné le ton: "toutes les voies pacifiques pour amener Laurent
Gbagbo à reconnaître sa défaite (à la présidentielle de novembre) sont
épuisées", ont-ils dit dans un communiqué.
Près d`un million de personnes ont déjà été déplacées et que quelque
112.000 Ivoiriens se sont réfugiés au Liberia.
L`armée de M. Gbagbo, confrontée à la rapide progression des forces de son
rival, doit enrôler de nouvelles recrues à partir de mercredi, selon un
communiqué officiel lu sur la télévision d`Etat mardi soir.
"Le moment d`enrôlement effectif est arrivé" et cela sera à partir de
"mercredi 30 mars", selon un communiqué du chef d`état-major des forces armées
fidèles à M. Gbagbo, le général Philippe Mangou.
Plusieurs milliers de jeunes s`étaient inscrits la semaine dernière pour
s`enrôler, à l`appel du camp Gbagbo. Le général Mangou les a appelés à "garder
leur calme", assurant que "tous seront appelés".
La voie des armes choisie par le camp Ouattara fait suite à l`échec de tous
les efforts diplomatiques tendant à résoudre pacifiquement la crise née du
scrutin présidentiel du 28 novembre, qui devait sortir le pays d`une décennie
de crise politico-militaire.