ABIDJAN, 30 mars 2011 (AFP) - Le camp du président ivoirien reconnu par la
communauté internationale Alassane Ouattara a demandé mercredi aux partisans
de son rival Laurent Gbagbo de "déposer les armes", estimant que leur appel au
cessez-le-feu était une "diversion".
"C`est à Gbagbo de déposer les armes, c`est à (Charles) Blé Goudé (leader
des jeunes patriotes, fervents partisans du président sortant) d`arrêter de
manipuler la jeunesse", a déclaré à l`AFP la porte-parole de M. Ouattara, Anna
Ouloto.
Le chef des jeunes patriotes avait appelé il y a une dizaine de jours les
jeunes à s`enrôler dans l`armée de M. Gbagbo. Les opérations d`enrôlement ont
débuté mercredi matin.
La porte-parole a qualifié de "diversion" l`appel au "cessez-le-feu
immédiat" et au dialogue lancé mardi soir par le camp Gbagbo. "Les Forces
républicaines (pro-Ouattara) jouent leur rôle de sécurisation dans tout le
pays", a-t-elle ajouté.
Les forces pro-Ouattara, qui contrôlent depuis 2002 le nord du pays, ont
lancé lundi une vaste offensive vers le sud et ont déjà pris le contrôle de
plusieurs villes importantes, quatre mois après le début d`une crise
post-électorale ayant fait plus de 460 morts, selon l`ONU.
Concernant l`invitation de l`Union africaine pour envoyer une délégation à
Addis Abeba début avril, la porte-parole a répondu: "il appartient au
président Ouattara d`apprécier. Il appréciera, il s`est toujours tenu à la
disposition de ses pairs africains. Mais il faut aller vite".
Mardi soir, le porte-parole du gouvernement Gbagbo avait affirmé à l`AFP
que son camp était prêt "à l`ouverture du dialogue sous la médiation du haut
représentant de l`Union africaine (UA)".
"Nous avons reçu un courrier de l`UA nous invitant à une négociation dans
le cadre de l`UA, du 4 au 6 avril à Addis Abeba. On n`a pas encore répondu
mais il n`y a pas de raison de refuser une occasion de dialoguer", avait-il
ajouté.
Depuis le lancement de l`offensive par les forces pro-Ouattara, l`UA, qui
reconnaît la victoire de M. Ouattara, ne s`est pas exprimé sur cette crise
majeure.
communauté internationale Alassane Ouattara a demandé mercredi aux partisans
de son rival Laurent Gbagbo de "déposer les armes", estimant que leur appel au
cessez-le-feu était une "diversion".
"C`est à Gbagbo de déposer les armes, c`est à (Charles) Blé Goudé (leader
des jeunes patriotes, fervents partisans du président sortant) d`arrêter de
manipuler la jeunesse", a déclaré à l`AFP la porte-parole de M. Ouattara, Anna
Ouloto.
Le chef des jeunes patriotes avait appelé il y a une dizaine de jours les
jeunes à s`enrôler dans l`armée de M. Gbagbo. Les opérations d`enrôlement ont
débuté mercredi matin.
La porte-parole a qualifié de "diversion" l`appel au "cessez-le-feu
immédiat" et au dialogue lancé mardi soir par le camp Gbagbo. "Les Forces
républicaines (pro-Ouattara) jouent leur rôle de sécurisation dans tout le
pays", a-t-elle ajouté.
Les forces pro-Ouattara, qui contrôlent depuis 2002 le nord du pays, ont
lancé lundi une vaste offensive vers le sud et ont déjà pris le contrôle de
plusieurs villes importantes, quatre mois après le début d`une crise
post-électorale ayant fait plus de 460 morts, selon l`ONU.
Concernant l`invitation de l`Union africaine pour envoyer une délégation à
Addis Abeba début avril, la porte-parole a répondu: "il appartient au
président Ouattara d`apprécier. Il appréciera, il s`est toujours tenu à la
disposition de ses pairs africains. Mais il faut aller vite".
Mardi soir, le porte-parole du gouvernement Gbagbo avait affirmé à l`AFP
que son camp était prêt "à l`ouverture du dialogue sous la médiation du haut
représentant de l`Union africaine (UA)".
"Nous avons reçu un courrier de l`UA nous invitant à une négociation dans
le cadre de l`UA, du 4 au 6 avril à Addis Abeba. On n`a pas encore répondu
mais il n`y a pas de raison de refuser une occasion de dialoguer", avait-il
ajouté.
Depuis le lancement de l`offensive par les forces pro-Ouattara, l`UA, qui
reconnaît la victoire de M. Ouattara, ne s`est pas exprimé sur cette crise
majeure.