En Côte d’Ivoire, depuis le début de la crise postélectorale fin 2010, chaque jour passe avec son lot d’horreur et de tueries. Le mercredi 30 mars 2011 n’a malheureusement pas échappé à ce triste décor. Cette fois-ci, c’est la commune des affaires d’Abidjan, Plateau qui a reçu sa dose. De fait, ce mercredi au petit matin, un corps sans vie gisait sur le bas côté de l’autoroute dans le sens Adjamé-Plateau, dans les environs du « Café de Rome ». Ledit corps est celui de Latt Joseph, militaire-marin tué de plusieurs balles. Après le constat d’usage et tout en épargnant aux lecteurs la forte émotion, les parents et connaissance arrivés un peu plus tard ont accompagné le corbillard venu enlever le corps. A Adjamé, au quartier Chicane à quelques encablures d’Edipresse, l’horreur était à son comble. Des corps gisaient dans une ruelle non loin d’un réceptif hôtelier. Sur place, notre équipe a pu dénombrer sept
corps criblés de balles. Des parents, amis et connaissances, en colère contre un groupe d’auto-défense bien connu à Adjamé, l'accuse d’ailleurs d’avoir exécuté froidement ces individus. Pour ces connaissances, il est inadmissible que des individus soient massacrés de cette façon. Au moment où nous quittions les lieux, ce sont des riverains en colère et un quartier en deuil que nous avons laissé derrière nous tout en craignant que cet acte ne provoque des représailles.
M’BRA Konan
corps criblés de balles. Des parents, amis et connaissances, en colère contre un groupe d’auto-défense bien connu à Adjamé, l'accuse d’ailleurs d’avoir exécuté froidement ces individus. Pour ces connaissances, il est inadmissible que des individus soient massacrés de cette façon. Au moment où nous quittions les lieux, ce sont des riverains en colère et un quartier en deuil que nous avons laissé derrière nous tout en craignant que cet acte ne provoque des représailles.
M’BRA Konan