Si le ridicule tuait, Maho Gloféi serait déjà mort. Chef milicien pro-Gbagbo, l’homme est plutôt connu pour ses déclarations tapageuses et autres dérives que ses faits de guerre. Financé par le camp Laurent Gbagbo, il avait infesté une bonne partie de l’ouest du pays, surtout de miliciens, majoritairement d’ethnie guéré. Lundi soir, quelques heures après la prise de Duékoué par les Forces républicaines, ce « chef de guerre », qui n’en est vraiment pas un, a encore rusé. Interviewé par la radio BBC, Maho Gloféi a indiqué qu’il était sur le front et s’apprêtait à lancer une offensive à Duékoué, la ville qui est depuis lundi aux mains des Forces républicaines. En réalité, il n’est rien. Maho Gloféi ment outrageusement, car il a déserté Guiglo, sa base, depuis deux mois, laissant ainsi ses combattants livrés à eux-mêmes. Sanglé souvent dans un boubou traditionnel wê, il parade à Yopougon où il se la coule douce dans les hôtels. Il a même été aperçu plusieurs fois à Yopougon, dans un hôtel peint en blanc, situé sur la route d’Abobo-Doumé.
C’est donc couché à Yopougon, sans doute dans les bras dune « petite » et autour d’une bonne bière glacée, que le sieur Maho va donner la riposte aux Forces républicaines. Ah si, le ridicule tuait…
Y.Sangaré
C’est donc couché à Yopougon, sans doute dans les bras dune « petite » et autour d’une bonne bière glacée, que le sieur Maho va donner la riposte aux Forces républicaines. Ah si, le ridicule tuait…
Y.Sangaré