Lorsque la crise post-électorale démarrait, il y a quatre (4) mois, personne n`avait songé, encore moins voulu une telle issue, aux forceps, à coups de canon. Malheureusement, l`antagonisme de M. Laurent Gbagbo, son obstination à rejeter systématiquement toutes les solutions négociées ont eu raison de la patience du Président élu Alassane Ouattara et contraint ce dernier à user de la manière forte pour restaurer la paix et la démocratie en Côte d`Ivoire.
Logiquement, il devrait démissionner après avoir appelé à un "cessez-le-feu immédiat" des hostilités. Depuis 72 heures, la progression des Forces républicaines fidèles au Président Ouattara est fulgurante sur les différents fronts. Les villes de la moitié sud du territoire tombent les unes après les autres sous leur contrôle. Sans grande résistance d`ailleurs. Signe que la majeure partie des ex-Fds n`ont pas le cœur au combat. Ces soldats que l`on croyait totalement acquis à M. Gbagbo ont de fait démontré par leur attitude sur le terrain que l`on s`était trompé sur leur compte et qu`ils n`étaient en réalité pas solidaires de la forfaiture de certains de leurs Généraux qui ont préféré faire allégeance au candidat malheureux de la présidentielle de novembre dernier. A plusieurs reprises, le Président Alassane Ouattara et son Premier ministre avaient indiqué que les lignes bougeaient au sein de l`armée et que les ralliements des Fds au Président élu s`effectuaient massivement. Mais il a eu aussi à le souligner, Alassane n`avait jamais voulu jouer la carte de la force militaire pour venir à bout de la résistance de Gbagbo. Sanctions diplomatiques, sanctions financières, restrictions de voyage n`ont pas eu raison de la volonté de confiscation du pouvoir du candidat Lmp. Même lâché par ses soutiens les plus irréductibles (Angola et Afrique du Sud), Gbagbo continuait de narguer le monde en refusant de s`incliner devant les résolutions du panel de l`Ua. Pendant ce temps, les Ivoiriens continuent de souffrir, de périr, otages qu`ils sont d`une pluie d`obus qui se déversait sur Abobo et Adjamé, exactions des mercenaires de Gbagbo.
Face à cette situation désastreuse, le président Ouattara a décidé de prendre ses responsabilités pour libérer la Côte d`Ivoire. Les Frci sont entrées en action depuis lundi. Et déjà, elles sont aux portes d`Abidjan. Lorsqu`elles ne se rallient pas systématiquement, les ex-Fds, à part quelques zélés, quittent simplement leurs positions afin de ne pas contrarier la fantastique chevauchée de Forces républicaines.
Hier, ces derniers ont confirmé leur progression sur le terrain. Après la prise de Tiébissou, de Soubré, de Buyo et de Gagnoa, elles seraient aux portes de San Pedro, la 2e ville portuaire du pays.
Devant un tel tableau, Gbagbo devrait être habité par la sagesse afin d`éviter des combats à Abidjan. Mais l`homme n`est pas du genre à s`arrêter. Il vient de convoquer des "jeunes patriotes" désireux de se faire enrôler pour aller sur les champs de bataille.
Faut-il le rappeler, l`offensive lancée par les Frci n`est pas dirigée contre les Ivoiriens. Aucune chasse aux sorcières, aucun cadre Lmp n`est visé en tant que tel. Seul objectif, la soumission des forces fidèles à Laurent Gbagbo.
P. Koudou
Logiquement, il devrait démissionner après avoir appelé à un "cessez-le-feu immédiat" des hostilités. Depuis 72 heures, la progression des Forces républicaines fidèles au Président Ouattara est fulgurante sur les différents fronts. Les villes de la moitié sud du territoire tombent les unes après les autres sous leur contrôle. Sans grande résistance d`ailleurs. Signe que la majeure partie des ex-Fds n`ont pas le cœur au combat. Ces soldats que l`on croyait totalement acquis à M. Gbagbo ont de fait démontré par leur attitude sur le terrain que l`on s`était trompé sur leur compte et qu`ils n`étaient en réalité pas solidaires de la forfaiture de certains de leurs Généraux qui ont préféré faire allégeance au candidat malheureux de la présidentielle de novembre dernier. A plusieurs reprises, le Président Alassane Ouattara et son Premier ministre avaient indiqué que les lignes bougeaient au sein de l`armée et que les ralliements des Fds au Président élu s`effectuaient massivement. Mais il a eu aussi à le souligner, Alassane n`avait jamais voulu jouer la carte de la force militaire pour venir à bout de la résistance de Gbagbo. Sanctions diplomatiques, sanctions financières, restrictions de voyage n`ont pas eu raison de la volonté de confiscation du pouvoir du candidat Lmp. Même lâché par ses soutiens les plus irréductibles (Angola et Afrique du Sud), Gbagbo continuait de narguer le monde en refusant de s`incliner devant les résolutions du panel de l`Ua. Pendant ce temps, les Ivoiriens continuent de souffrir, de périr, otages qu`ils sont d`une pluie d`obus qui se déversait sur Abobo et Adjamé, exactions des mercenaires de Gbagbo.
Face à cette situation désastreuse, le président Ouattara a décidé de prendre ses responsabilités pour libérer la Côte d`Ivoire. Les Frci sont entrées en action depuis lundi. Et déjà, elles sont aux portes d`Abidjan. Lorsqu`elles ne se rallient pas systématiquement, les ex-Fds, à part quelques zélés, quittent simplement leurs positions afin de ne pas contrarier la fantastique chevauchée de Forces républicaines.
Hier, ces derniers ont confirmé leur progression sur le terrain. Après la prise de Tiébissou, de Soubré, de Buyo et de Gagnoa, elles seraient aux portes de San Pedro, la 2e ville portuaire du pays.
Devant un tel tableau, Gbagbo devrait être habité par la sagesse afin d`éviter des combats à Abidjan. Mais l`homme n`est pas du genre à s`arrêter. Il vient de convoquer des "jeunes patriotes" désireux de se faire enrôler pour aller sur les champs de bataille.
Faut-il le rappeler, l`offensive lancée par les Frci n`est pas dirigée contre les Ivoiriens. Aucune chasse aux sorcières, aucun cadre Lmp n`est visé en tant que tel. Seul objectif, la soumission des forces fidèles à Laurent Gbagbo.
P. Koudou