Les partisans d'Alassane Ouattara, qui poursuivent leur offensive vers le Sud, se sont emparés mercredi soir de San Pedro, premier port d'exportation du cacao ivoirien, après être entrés à Yamoussoukro, capitale administrative du pays.
Selon le récit d'habitants et de combattants des deux camps, les insurgés contrôlent désormais cette localité stratégique pour la filière cacao située dans l'ouest du pays frontalier du Liberia.
Les rebelles patrouillent dans les rues de San Pedro où le calme est en grande partie revenu, hormis quelques tirs sporadiques.
"Nous avons pris le port de San Pedro. Les forces de (Laurent) Gbagbo sont toutes parties. Nous le contrôlons en totalité", a confirmé à l'agence Reuters Seydou Ouattara, porte-parole militaire des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, pro-Ouattara).
"Des fusillades ont éclaté mercredi vers 21h00 GMT locales (21h00 GMT) lorsque nous avons aperçu des véhicules rebelles entrer en ville", a raconté un habitant qui a requis l'anonymat par peur de représailles. "Nous sommes tous restés cloîtrés chez nous tout en entendant des tirs nourris".
Selon un autre habitant, les riverains de l'aérodrome de San Pedro ont indiqué que les forces loyales à Alassane Ouattara se sont emparés du contrôle de cette installation.
La moitié des exportations de cacao de la Côte d'Ivoire, dont ce pays est le premier producteur au monde, transitent par ce port. L'autre port d'embarquement est celui d'Abidjan.
Mercredi, les forces pro-Ouattara se sont emparées, apparemment sans coup férir, de Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d'Ivoire.
A Abidjan , la capitale économique où est installé le président sortant Laurent Gbagbo, un journaliste de Reuters a entendu dans la nuit des tirs nourris en provenance d'Agban, un quartier Nord où se trouve une importante caserne de gendarmerie.
L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a pour sa part annoncé que des miliciens fidèles à Laurent Gbagbo avaient tué 37 migrants ouest-africains lors de l'attaque, le 22 mars, d'une localité dans l'ouest de la Côte d'Ivoire
"Des témoins en Côte d'Ivoire ont déclaré à HRW que des hommes en armes, dont certains portaient des uniformes et d'autres étaient en civil, ont massacré des villageois soupçonnés d'être des partisans d'Alassane Ouattara", a indiqué l'ONG.
Tim Cocks et Ange Aboa
Eric Faye et Jean-Loup Fiévet pour le service français
Selon le récit d'habitants et de combattants des deux camps, les insurgés contrôlent désormais cette localité stratégique pour la filière cacao située dans l'ouest du pays frontalier du Liberia.
Les rebelles patrouillent dans les rues de San Pedro où le calme est en grande partie revenu, hormis quelques tirs sporadiques.
"Nous avons pris le port de San Pedro. Les forces de (Laurent) Gbagbo sont toutes parties. Nous le contrôlons en totalité", a confirmé à l'agence Reuters Seydou Ouattara, porte-parole militaire des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI, pro-Ouattara).
"Des fusillades ont éclaté mercredi vers 21h00 GMT locales (21h00 GMT) lorsque nous avons aperçu des véhicules rebelles entrer en ville", a raconté un habitant qui a requis l'anonymat par peur de représailles. "Nous sommes tous restés cloîtrés chez nous tout en entendant des tirs nourris".
Selon un autre habitant, les riverains de l'aérodrome de San Pedro ont indiqué que les forces loyales à Alassane Ouattara se sont emparés du contrôle de cette installation.
La moitié des exportations de cacao de la Côte d'Ivoire, dont ce pays est le premier producteur au monde, transitent par ce port. L'autre port d'embarquement est celui d'Abidjan.
Mercredi, les forces pro-Ouattara se sont emparées, apparemment sans coup férir, de Yamoussoukro, capitale politique de la Côte d'Ivoire.
A Abidjan , la capitale économique où est installé le président sortant Laurent Gbagbo, un journaliste de Reuters a entendu dans la nuit des tirs nourris en provenance d'Agban, un quartier Nord où se trouve une importante caserne de gendarmerie.
L'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW) a pour sa part annoncé que des miliciens fidèles à Laurent Gbagbo avaient tué 37 migrants ouest-africains lors de l'attaque, le 22 mars, d'une localité dans l'ouest de la Côte d'Ivoire
"Des témoins en Côte d'Ivoire ont déclaré à HRW que des hommes en armes, dont certains portaient des uniformes et d'autres étaient en civil, ont massacré des villageois soupçonnés d'être des partisans d'Alassane Ouattara", a indiqué l'ONG.
Tim Cocks et Ange Aboa
Eric Faye et Jean-Loup Fiévet pour le service français
