Les villes de Duékoué, Daloa et Bondoukou sont finalement tombées, depuis hier 29 mars, aux mains des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) de Alassane Ouattara. Selon des sources que nous avons interrogées par téléphone, des tirs nourris ont été entendus à Daloa et Bondoukou. Puis les Forces de défense et de sécurité (Fds) de Côte d’Ivoire qui y étaient basées se sont finalement repliées. Nos sources de Daloa précisent que les rebelles sont venus les uns de Vavoua et les autres de Duékoué via Guessabo pour entrer dans la ville nuitamment. Depuis, l’école de gendarmerie de Toroguhé, le camp militaire, la gendarmerie et autres commissariats ont changé de locataires. Nos informateurs soulignent que malgré qu’il n’y ait pas eu de combat à Daloa, quatre jeunes ont été tués à Gbéliville, village fondateur de la ville. A Lobia, un autre quartier, ce sont deux véhicules dont un de type 4x4 et une voiture de marque Mercedes, qui ont été arrachés à la famille Doubai dont est membre le directeur départemental de campagne (Ddc) du Président Laurent Gbagbo. Depuis, signalent nos sources, l’on assiste à un déplacement massif des populations qui fuient, à pied (puisqu’il n’y a plus de transport) la ville pour les villages.
Par contre, selon d’autres sources (que nous avons également jointes par téléphone hier) à Duékoué, c’est au terme de violents combats qui les ont opposées aux Fds que les Frci ont fini par devenir maîtres de la ville. Cette localité, porte d’entrée de l’ouest, est de fait, depuis hier, occupée par les rebelles pro-Ouattara. Avec cette ville, dernier verrou qui saute ainsi à l’ouest (après notamment Touleupleu et Bloléquin qui ont été prises il y a quelques jours), la région du Moyen-Cavally est désormais totalement aux mains des rebelles. Nos sources rapportent qu’après leur forfait, les nouveaux maîtres - qui comptent de nombreux ressortissants de pays membres de la Cedeao - de la ville de Duékoué, s’y adonnent à des pillages massifs particulièrement orientés vers les édifices publics et les biens et résidences des cadres de La majorité présidentielle (Lmp). Ainsi, la préfecture, la sous-préfecture, les impôts, le Trésor… ont été pillés. Nos informateurs précisent que la résidence de celui qui fut le directeur départemental de campagne (Ddc) de Laurent Gbagbo pendant la campagne, Naï Doh, ainsi que la résidence et l’hôtel de Kahé Eric, président de l’Aird et membre de Lmp, ont été particulièrement pillés. Même l’école primaire privée Jean Glao a vu son car emporté. La ville d’Abengourou, depuis hier, est aussi occupée. La localité de Zuénoula aurait également fait l’objet de combats et serait aussi occupée par les Frci. Dans une de ses éditions d’hier, la télévision française Lci a rapporté que les rebelles pro-Ouattara qui contrôlent la commune d’Abobo à Abidjan, auraient reçu des armes de pays voisins.
PASCAL SORO
Par contre, selon d’autres sources (que nous avons également jointes par téléphone hier) à Duékoué, c’est au terme de violents combats qui les ont opposées aux Fds que les Frci ont fini par devenir maîtres de la ville. Cette localité, porte d’entrée de l’ouest, est de fait, depuis hier, occupée par les rebelles pro-Ouattara. Avec cette ville, dernier verrou qui saute ainsi à l’ouest (après notamment Touleupleu et Bloléquin qui ont été prises il y a quelques jours), la région du Moyen-Cavally est désormais totalement aux mains des rebelles. Nos sources rapportent qu’après leur forfait, les nouveaux maîtres - qui comptent de nombreux ressortissants de pays membres de la Cedeao - de la ville de Duékoué, s’y adonnent à des pillages massifs particulièrement orientés vers les édifices publics et les biens et résidences des cadres de La majorité présidentielle (Lmp). Ainsi, la préfecture, la sous-préfecture, les impôts, le Trésor… ont été pillés. Nos informateurs précisent que la résidence de celui qui fut le directeur départemental de campagne (Ddc) de Laurent Gbagbo pendant la campagne, Naï Doh, ainsi que la résidence et l’hôtel de Kahé Eric, président de l’Aird et membre de Lmp, ont été particulièrement pillés. Même l’école primaire privée Jean Glao a vu son car emporté. La ville d’Abengourou, depuis hier, est aussi occupée. La localité de Zuénoula aurait également fait l’objet de combats et serait aussi occupée par les Frci. Dans une de ses éditions d’hier, la télévision française Lci a rapporté que les rebelles pro-Ouattara qui contrôlent la commune d’Abobo à Abidjan, auraient reçu des armes de pays voisins.
PASCAL SORO