Laurent Gbagbo "n`a pas l`intention de démissionner" et "des milliers d`Ivoiriens vont prendre les armes pour défendre leur pays", a déclaré jeudi l`un de ses conseillers, alors que les rebelles soutenant Alassane Ouattara, président élu reconnu par la communauté internationale, s`approchent d`Abidjan, siège de la présidence.
"Les Ivoiriens, que ce soient les civils ou les militaires qui soutiennent le président Gbagbo, ne resteront pas longtemps les bras croisés sans réagir à cette agression contre leur pays", a affirmé Toussaint Alain, conseiller de M. Gbagbo en Europe, lors d`un entretien téléphonique avec l`Associated Press à Paris.
"Il n`y a pas de mercenaires" aux côtés de l`armée régulière, qui a vu s`enrôler "de nouvelles recrues" récemment, a-t-il dit, accusant en revanche les pro-Ouattara de faire appel à des "mercenaires burkinabés, maliens, nigérians et guinéens".
Laurent Gbagbo, a ajouté M. Alain, "se maintient au pouvoir pour mener la résistance face à cette attaque organisée par la France, les Etats-Unis et les Nations unies contre la Côte d`Ivoire". Disant tenir ses informations militaires de l`état-major ivoirien, il a accusé la force française et celle de l`ONU en Côte d`Ivoire d`aider les rebelles.
Pour lui, "le conflit interne en Côte d`Ivoire est en réalité un conflit international", "ce sont la CIA et les services secrets français qui orchestrent cette guerre en Côte d`Ivoire".
"Aujourd`hui, les risques d`affrontements militaires sont élevés", a estimé M. Alain, mais "le président Gbagbo accepte toutes les initiatives de paix (...) pour éviter un embrasement général du pays". "On ne peut pas s`emparer du pouvoir par la force (...) Nous considérons que c`est par le dialogue qu`il faut régler cette crise", a-t-il expliqué.
"Les Ivoiriens, que ce soient les civils ou les militaires qui soutiennent le président Gbagbo, ne resteront pas longtemps les bras croisés sans réagir à cette agression contre leur pays", a affirmé Toussaint Alain, conseiller de M. Gbagbo en Europe, lors d`un entretien téléphonique avec l`Associated Press à Paris.
"Il n`y a pas de mercenaires" aux côtés de l`armée régulière, qui a vu s`enrôler "de nouvelles recrues" récemment, a-t-il dit, accusant en revanche les pro-Ouattara de faire appel à des "mercenaires burkinabés, maliens, nigérians et guinéens".
Laurent Gbagbo, a ajouté M. Alain, "se maintient au pouvoir pour mener la résistance face à cette attaque organisée par la France, les Etats-Unis et les Nations unies contre la Côte d`Ivoire". Disant tenir ses informations militaires de l`état-major ivoirien, il a accusé la force française et celle de l`ONU en Côte d`Ivoire d`aider les rebelles.
Pour lui, "le conflit interne en Côte d`Ivoire est en réalité un conflit international", "ce sont la CIA et les services secrets français qui orchestrent cette guerre en Côte d`Ivoire".
"Aujourd`hui, les risques d`affrontements militaires sont élevés", a estimé M. Alain, mais "le président Gbagbo accepte toutes les initiatives de paix (...) pour éviter un embrasement général du pays". "On ne peut pas s`emparer du pouvoir par la force (...) Nous considérons que c`est par le dialogue qu`il faut régler cette crise", a-t-il expliqué.