ABIDJAN, 31 mars 2011 (AFP) - Rappel des événements au 4e jour de
l`offensive lancée par les forces soutenant le président ivoirien reconnu par
la communauté internationale Alassane Ouattara contre le régime du président
sortant Laurent Gbagbo:
--LUNDI 28 MARS--
- Les forces soutenant Ouattara lancent une grande offensive militaire, de
l`ouest à l`est du pays, quatre mois jour pour jour après le début d`une
meurtrière crise post-électorale. Les combattants pro-Ouattara attaquent
Duékoué (ouest).
- L`offensive sur plusieurs fronts est confirmée à l`état-major des Forces
républicaines, nouvelle dénomination des forces pro-Ouattara, rassemblant
essentiellement les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN).
--MARDI 29--
- Les combattants pro-Ouattara prennent le contrôle de Bondoukou (est),
près de la frontière ghanéenne, Abengourou (sud-est), Daloa (centre-ouest) et
Duékoué.
- Le camp Gbagbo appelle à un "cessez-le-feu immédiat", se déclarant prêt à
des négociations sous l`égide de l`Union africaine début avril à Addis Abeba.
- Le camp Ouattara estime que les "voies pacifiques" sont "épuisées".
- Barack Obama accuse Gbagbo de se servir de "voyous" pour se maintenir
indûment au pouvoir.
--MERCREDI 30--
- Les forces pro-Ouattara prennent la capitale politique Yamoussoukro et
Gagnoa (centre-ouest), dans la région natale de Gbagbo.
- A Abidjan, tirs dans plusieurs quartiers nord.
- Deux gendarmes français blessés lorsque leur voiture est la cible d`un
tir en rafale par des forces pro-Gbagbo. Paris dénonce un acte "inadmissible".
- Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara, déclare que Gbagbo a
"encore quelques heures pour partir, sinon ce sera la marche sur Abidjan. Et
ce sera beaucoup plus compliqué pour lui".
- L`ONU impose des sanctions contre Gbagbo, son épouse Simone et trois
autres proches, et exige son départ immédiat.
--JEUDI 31--
- Les forces pro-Ouattara prennent le contrôle de San Pedro (sud-ouest),
premier port d`exportation de cacao au monde (habitants).
- Dans la matinée, les forces pro-Ouattara entrent dans la ville d`Aboisso,
à 110 km à l`est d`Abidjan.
- Ouattara affirme que ses forces sont "aux portes d`Abidjan" et appelle
les militaires fidèles à Gabgbo à "rallier" ses forces.
- Annonce que le chef d`état-major de l`armée Philippe Mangou s`est réfugié
à la résidence de l`ambassadeur sud-africain à Abidjan. D`autres généraux se
sont ralliés à Ouattara, affirme Soro, exigeant que Gbagbo "parte maintenant"
car Abidjan est "encerclé".
- Tirs à l`arme lourde près d`un important camp de la gendarmerie fidèle à
Gbagbo, rafales d`arme automatique notamment dans le quartier du Plateau.
- Les détenus de la prison d`Abidjan libérés (témoins).
- Levée du blocus de l`hôtel du Golf à Abidjan, base de Ouattara. Les
forces de l`ordre ont globalement lâché Gbagbo, qui ne dispose plus que
d`unités de forces spéciales (chef de l`Onuci).
- Des soldats de la force française Licorne déployés à Abidjan dans un
quartier en proie à des pillages.
- Amnesty International met en garde contre un risque de "violations
massives des droits de l`Homme" au moment où les forces de Ouattara
entreraient à Abidjan, ville "au bord du chaos".
- Ouattara a promis que "l`intégrité physique" de Gbagbo serait respectée
(ambassadeur à Paris).
- Les Etats-Unis réclament la protection des civils.
acm/sba.
l`offensive lancée par les forces soutenant le président ivoirien reconnu par
la communauté internationale Alassane Ouattara contre le régime du président
sortant Laurent Gbagbo:
--LUNDI 28 MARS--
- Les forces soutenant Ouattara lancent une grande offensive militaire, de
l`ouest à l`est du pays, quatre mois jour pour jour après le début d`une
meurtrière crise post-électorale. Les combattants pro-Ouattara attaquent
Duékoué (ouest).
- L`offensive sur plusieurs fronts est confirmée à l`état-major des Forces
républicaines, nouvelle dénomination des forces pro-Ouattara, rassemblant
essentiellement les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN).
--MARDI 29--
- Les combattants pro-Ouattara prennent le contrôle de Bondoukou (est),
près de la frontière ghanéenne, Abengourou (sud-est), Daloa (centre-ouest) et
Duékoué.
- Le camp Gbagbo appelle à un "cessez-le-feu immédiat", se déclarant prêt à
des négociations sous l`égide de l`Union africaine début avril à Addis Abeba.
- Le camp Ouattara estime que les "voies pacifiques" sont "épuisées".
- Barack Obama accuse Gbagbo de se servir de "voyous" pour se maintenir
indûment au pouvoir.
--MERCREDI 30--
- Les forces pro-Ouattara prennent la capitale politique Yamoussoukro et
Gagnoa (centre-ouest), dans la région natale de Gbagbo.
- A Abidjan, tirs dans plusieurs quartiers nord.
- Deux gendarmes français blessés lorsque leur voiture est la cible d`un
tir en rafale par des forces pro-Gbagbo. Paris dénonce un acte "inadmissible".
- Guillaume Soro, Premier ministre de Ouattara, déclare que Gbagbo a
"encore quelques heures pour partir, sinon ce sera la marche sur Abidjan. Et
ce sera beaucoup plus compliqué pour lui".
- L`ONU impose des sanctions contre Gbagbo, son épouse Simone et trois
autres proches, et exige son départ immédiat.
--JEUDI 31--
- Les forces pro-Ouattara prennent le contrôle de San Pedro (sud-ouest),
premier port d`exportation de cacao au monde (habitants).
- Dans la matinée, les forces pro-Ouattara entrent dans la ville d`Aboisso,
à 110 km à l`est d`Abidjan.
- Ouattara affirme que ses forces sont "aux portes d`Abidjan" et appelle
les militaires fidèles à Gabgbo à "rallier" ses forces.
- Annonce que le chef d`état-major de l`armée Philippe Mangou s`est réfugié
à la résidence de l`ambassadeur sud-africain à Abidjan. D`autres généraux se
sont ralliés à Ouattara, affirme Soro, exigeant que Gbagbo "parte maintenant"
car Abidjan est "encerclé".
- Tirs à l`arme lourde près d`un important camp de la gendarmerie fidèle à
Gbagbo, rafales d`arme automatique notamment dans le quartier du Plateau.
- Les détenus de la prison d`Abidjan libérés (témoins).
- Levée du blocus de l`hôtel du Golf à Abidjan, base de Ouattara. Les
forces de l`ordre ont globalement lâché Gbagbo, qui ne dispose plus que
d`unités de forces spéciales (chef de l`Onuci).
- Des soldats de la force française Licorne déployés à Abidjan dans un
quartier en proie à des pillages.
- Amnesty International met en garde contre un risque de "violations
massives des droits de l`Homme" au moment où les forces de Ouattara
entreraient à Abidjan, ville "au bord du chaos".
- Ouattara a promis que "l`intégrité physique" de Gbagbo serait respectée
(ambassadeur à Paris).
- Les Etats-Unis réclament la protection des civils.
acm/sba.