WASHINGTON - Les Etats-Unis ont fait pression jeudi pour obtenir de Laurent Gbagbo qu`il lâche la barre, prévenant le président ivoirien sortant qu`il devrait rendre des compte en cas de violences à Abidjan.
"S`il y a des violences importantes à Abidjan et que Gbagbo ne quitte pas
le pouvoir, lui et ses proches, y compris sa femme Simone Gbagbo, devront être
tenus responsables des actions qu`ils n`auront pas empêchées", a déclaré
Johnnie Carson, sous-secrétaire d`Etat chargé de l`Afrique.
Interrogé sur le fait de savoir si des poursuites internationales étaient
de toute façon envisagées contre M. Gbagbo, M. Carson a répondu par
l`affirmative.
"Mais il a vraiment une opportunité", a-t-il aussitôt ajouté, précisant que
"cette opportunité est en train de passer".
Alors qu`aux portes d`Abidjan, les forces du président reconnu Alassane
Ouattara faisaient vaciller le régime en place, Washington a aussi appelé "les
deux camps" à "montrer de la retenue et à faire de la protection des civils
leur principale priorité".
M. Gbagbo restait silencieux jeudi, au quatrième jour d`une offensive
éclair de son rival, et alors que selon l`ONU, la plupart des forces armées
entourant le président sortant l`ont abandonné.
A Washington, M. Carson a lui aussi estimé que l`avancée rapide des forces
de Ouattara était un signe de la débandade dans le camp Gbagbo, qui aurait
"commencé à se désintégrer".
"S`il y a des violences importantes à Abidjan et que Gbagbo ne quitte pas
le pouvoir, lui et ses proches, y compris sa femme Simone Gbagbo, devront être
tenus responsables des actions qu`ils n`auront pas empêchées", a déclaré
Johnnie Carson, sous-secrétaire d`Etat chargé de l`Afrique.
Interrogé sur le fait de savoir si des poursuites internationales étaient
de toute façon envisagées contre M. Gbagbo, M. Carson a répondu par
l`affirmative.
"Mais il a vraiment une opportunité", a-t-il aussitôt ajouté, précisant que
"cette opportunité est en train de passer".
Alors qu`aux portes d`Abidjan, les forces du président reconnu Alassane
Ouattara faisaient vaciller le régime en place, Washington a aussi appelé "les
deux camps" à "montrer de la retenue et à faire de la protection des civils
leur principale priorité".
M. Gbagbo restait silencieux jeudi, au quatrième jour d`une offensive
éclair de son rival, et alors que selon l`ONU, la plupart des forces armées
entourant le président sortant l`ont abandonné.
A Washington, M. Carson a lui aussi estimé que l`avancée rapide des forces
de Ouattara était un signe de la débandade dans le camp Gbagbo, qui aurait
"commencé à se désintégrer".