PARIS - Quelque 150 ressortissants français et 350 autres étrangers d`autres nationalités ont été accueillis depuis jeudi soir sur le camp de Port-Bouët des forces françaises à Abidjan, a-t-on appris vendredi auprès de l`état-major des armées à Paris.
"Dans la soirée, quelque 150 ressortissants français et 350 autres
étrangers ont été accueillis au camp de Port-Bouët", a déclaré à l`AFP le
colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l`état-major.
"Certains sont arrivés par leurs propres moyens et d`autres ont été
accompagnés" par les forces françaises, a ajouté l`officier, précisant qu`il
n`y avait "pas de blessés".
Parmi les étrangers figurent de nombreux Libanais, a précisé à l`AFP une
source diplomatique.
Des combats à l`arme lourde se poursuivaient vendredi matin à Abidjan
autour de la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et du
palais présidentiel, au cinquième jour de l`offensive des forces pro-Ouattara,
selon des habitants et des journalistes de l`AFP.
Parlant d`un "vide sécuritaire" à Abidjan où des "bandes de pillards"
sévissent depuis jeudi, le colonel Burkhard a rappelé que les forces
françaises avaient renforcé patrouilles, particulièrement "en zone 4", un
quartier où résident de nombreux étrangers, dont des ressortissants français.
Ces patrouilles se poursuivaient vendredi et "des hélicoptères français ont
pris l`air pour surveiller la situation", a-t-il indiqué.
Toujours selon le colonel Burkhard, "des coups de feu on été tirés dans les
secteurs où patrouillaient les forces françaises qui n`ont pas elles-mêmes
ouvert le feu".
"Nous sommes prêts à prendre toutes les mesures nécessaires si nos
ressortissants ou nos soldats étaient menacés", mais "aucune mesure"
d`évacuation n`est envisagée pour le moment, a-t-il poursuivi.
La force française "Licorne" en Côte d`Ivoire compte environ 900 militaires
stationnés à Abidjan. Sa mission principale est de soutenir l`Opération des
Nations unies en Côte-d`Ivoire (ONUCI) et, en temps de crise, d`assurer la
sécurité des ressortissants français et étrangers présents dans le pays.
"Dans la soirée, quelque 150 ressortissants français et 350 autres
étrangers ont été accueillis au camp de Port-Bouët", a déclaré à l`AFP le
colonel Thierry Burkhard, porte-parole de l`état-major.
"Certains sont arrivés par leurs propres moyens et d`autres ont été
accompagnés" par les forces françaises, a ajouté l`officier, précisant qu`il
n`y avait "pas de blessés".
Parmi les étrangers figurent de nombreux Libanais, a précisé à l`AFP une
source diplomatique.
Des combats à l`arme lourde se poursuivaient vendredi matin à Abidjan
autour de la résidence du président ivoirien sortant Laurent Gbagbo et du
palais présidentiel, au cinquième jour de l`offensive des forces pro-Ouattara,
selon des habitants et des journalistes de l`AFP.
Parlant d`un "vide sécuritaire" à Abidjan où des "bandes de pillards"
sévissent depuis jeudi, le colonel Burkhard a rappelé que les forces
françaises avaient renforcé patrouilles, particulièrement "en zone 4", un
quartier où résident de nombreux étrangers, dont des ressortissants français.
Ces patrouilles se poursuivaient vendredi et "des hélicoptères français ont
pris l`air pour surveiller la situation", a-t-il indiqué.
Toujours selon le colonel Burkhard, "des coups de feu on été tirés dans les
secteurs où patrouillaient les forces françaises qui n`ont pas elles-mêmes
ouvert le feu".
"Nous sommes prêts à prendre toutes les mesures nécessaires si nos
ressortissants ou nos soldats étaient menacés", mais "aucune mesure"
d`évacuation n`est envisagée pour le moment, a-t-il poursuivi.
La force française "Licorne" en Côte d`Ivoire compte environ 900 militaires
stationnés à Abidjan. Sa mission principale est de soutenir l`Opération des
Nations unies en Côte-d`Ivoire (ONUCI) et, en temps de crise, d`assurer la
sécurité des ressortissants français et étrangers présents dans le pays.