ABIDJAN - Rappel des événements au 5e jour de l'offensive lancée par les forces soutenant le président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara contre le régime du président sortant Laurent Gbagbo:
--LUNDI 28 MARS--
Début d'une grande offensive militaire vers le Sud des forces soutenant
Ouattara, quatre mois jour pour jour après le début d'une meurtrière crise
post-électorale. L'offensive est confirmée à l'état-major des Forces
républicaines, nouvelle dénomination des forces pro-Ouattara, rassemblant
essentiellement les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN).
--MARDI 29--
Les combattants pro-Ouattara prennent le contrôle de Bondoukou (est), près
de la frontière ghanéenne, Abengourou (sud-est), Daloa (centre-ouest) et
Duékoué (ouest).
Le camp Gbagbo appelle à un "cessez-le-feu immédiat", se déclarant prêt à
des négociations sous l'égide de l'Union africaine. Le camp Ouattara estime
que les "voies pacifiques" sont "épuisées".
Barack Obama accuse Gbagbo de se servir de "voyous" pour se maintenir
indûment au pouvoir.
--MERCREDI 30--
Les forces pro-Ouattara prennent la capitale politique Yamoussoukro et
Gagnoa (centre-ouest), dans la région natale de Gbagbo.
Deux gendarmes français blessés lorsque leur voiture est la cible d'un tir
par des forces pro-Gbagbo. Paris dénonce un acte "inadmissible".
L'ONU impose des sanctions contre Gbagbo, son épouse Simone et trois autres
proches, et exige son départ immédiat.
Le chef d'état-major de l'armée Philippe Mangou se réfugie à la résidence
de l'ambassadeur sud-africain. D'autres généraux se sont ralliés à Ouattara,
selon le camp Ouattara.
--JEUDI 31--
Les forces pro-Ouattara prennent le contrôle de San Pedro (sud-ouest),
premier port d'exportation de cacao au monde, puis avancent vers Abidjan.
Les forces de l'ordre ont globalement lâché Gbagbo, qui ne dispose plus que
d'unités de forces spéciales.
Des soldats de la force française déployés à Abidjan dans un quartier en
proie à des pillages. Une Suédoise de l'ONU tuée à Abidjan. 500 étrangers
accueillis sur un camp des forces françaises.
Les forces de l'Onuci prennent le contrôle de l'aéroport d'Abidjan.
Couvre-feu à Abidjan et fermeture des frontières (camp Ouattara).
Dans la nuit, les forces pro-Ouattara entrent à Abidjan, début de combats
intenses entre militaires fidèles à Gbagbo et Forces républicaines de
Ouattara, qui disent avoir pris la TV d'Etat.
--VENDREDI 1ER AVRIL--
La bataille d'Abidjan fait rage, les troupes d'élite de Gbagbo opposant une
résistance aux combattants de Ouattara autour de sa résidence et du palais
présidentiel.
Gbagbo n'a "pas l'intention d'abdiquer" et dénonce un "coup d'Etat"
(représentant). Selon l'ambassadeur de France, il est "probablement au palais
présidentiel" d'Abidjan.
L'ONU craint des "graves violations des droits de l'Homme" par les Forces
pro-Ouattara, en particulier dans l'ouest du pays.
La crise née du scrutin présidentiel contesté du 28 novembre a fait près de
500 morts, essentiellement des civils (ONU).
--LUNDI 28 MARS--
Début d'une grande offensive militaire vers le Sud des forces soutenant
Ouattara, quatre mois jour pour jour après le début d'une meurtrière crise
post-électorale. L'offensive est confirmée à l'état-major des Forces
républicaines, nouvelle dénomination des forces pro-Ouattara, rassemblant
essentiellement les ex-rebelles des Forces nouvelles (FN).
--MARDI 29--
Les combattants pro-Ouattara prennent le contrôle de Bondoukou (est), près
de la frontière ghanéenne, Abengourou (sud-est), Daloa (centre-ouest) et
Duékoué (ouest).
Le camp Gbagbo appelle à un "cessez-le-feu immédiat", se déclarant prêt à
des négociations sous l'égide de l'Union africaine. Le camp Ouattara estime
que les "voies pacifiques" sont "épuisées".
Barack Obama accuse Gbagbo de se servir de "voyous" pour se maintenir
indûment au pouvoir.
--MERCREDI 30--
Les forces pro-Ouattara prennent la capitale politique Yamoussoukro et
Gagnoa (centre-ouest), dans la région natale de Gbagbo.
Deux gendarmes français blessés lorsque leur voiture est la cible d'un tir
par des forces pro-Gbagbo. Paris dénonce un acte "inadmissible".
L'ONU impose des sanctions contre Gbagbo, son épouse Simone et trois autres
proches, et exige son départ immédiat.
Le chef d'état-major de l'armée Philippe Mangou se réfugie à la résidence
de l'ambassadeur sud-africain. D'autres généraux se sont ralliés à Ouattara,
selon le camp Ouattara.
--JEUDI 31--
Les forces pro-Ouattara prennent le contrôle de San Pedro (sud-ouest),
premier port d'exportation de cacao au monde, puis avancent vers Abidjan.
Les forces de l'ordre ont globalement lâché Gbagbo, qui ne dispose plus que
d'unités de forces spéciales.
Des soldats de la force française déployés à Abidjan dans un quartier en
proie à des pillages. Une Suédoise de l'ONU tuée à Abidjan. 500 étrangers
accueillis sur un camp des forces françaises.
Les forces de l'Onuci prennent le contrôle de l'aéroport d'Abidjan.
Couvre-feu à Abidjan et fermeture des frontières (camp Ouattara).
Dans la nuit, les forces pro-Ouattara entrent à Abidjan, début de combats
intenses entre militaires fidèles à Gbagbo et Forces républicaines de
Ouattara, qui disent avoir pris la TV d'Etat.
--VENDREDI 1ER AVRIL--
La bataille d'Abidjan fait rage, les troupes d'élite de Gbagbo opposant une
résistance aux combattants de Ouattara autour de sa résidence et du palais
présidentiel.
Gbagbo n'a "pas l'intention d'abdiquer" et dénonce un "coup d'Etat"
(représentant). Selon l'ambassadeur de France, il est "probablement au palais
présidentiel" d'Abidjan.
L'ONU craint des "graves violations des droits de l'Homme" par les Forces
pro-Ouattara, en particulier dans l'ouest du pays.
La crise née du scrutin présidentiel contesté du 28 novembre a fait près de
500 morts, essentiellement des civils (ONU).