Des experts des droits de l`homme de l`ONU, se disant inquiets de graves violations commises depuis des mois en Côte d`Ivoire, ont appelé vendredi "les parties" impliquées dans le conflit à
cesser d`urgence les meurtres de civils.
Les neuf experts indépendants ont dénoncé dans un communiqué commun de
nombreuses violations des droits de l`homme, dont des "disparitions forcées,
les exécutions extrajudiciaires, des meurtres et mutilations d`enfants ainsi
que des violences sexuelles", perpétrées depuis l`élection présidentielle de
novembre 2010.
"Je condamne fermement les meurtres des civils qui font les frais des
violences continues", s`est indigné le Rapporteur spécial sur les exécutions
arbitraires, Christof Heyns, cité dans le communiqué.
"Selon les témoins, des civils sont tués pour avoir exprimé leur
affiliation à un parti politique spécifique ou par mesure de rétorsion",
a-t-il poursuivi.
"De tels actes sont déplorables et doivent cesser. Il est de la
responsabilité de toutes les parties impliquées dans la crise actuelle de
faire en sorte de ne pas viser les civils", a-t-il ajouté.
Le Rapporteur sur la torture, Juan Mendez, a estimé pour sa part que la
situation était "très sérieuse". "Les mauvais traitements de civils sont
inacceptable et doivent cesser", a-t-il réclamé.
"Nous sommes extrêmement préoccupés par de nombreuses informations faisant
état de l`implication de mercenaires de langue anglaise dans ces attaques
contre les civils", a ajouté le Rapporteur du groupe sur le recours aux
mercenaires, José Luis Gomez del Prado.
L`experte sur les violences contre les femmes, Rashida Manjoo, a quant à
elle condamné "dans les termes les plus forts l`utilisation de la violence
contre les femmes à des fins politiques".
Le Rapporteur sur les personnes déplacées a rappelé que les violences dans
le pays avait fait fuir de leur maison entre 700.000 et un million de
personnes.
Tous ont salué la résolution du Conseil des droits de l`homme qui a décidé
le 25 mars d`envoyer une mission d`enquête sur ces violations.
Alors que jusqu`à présent les responsables onusiens pointaient plutôt du
doigt les violations commises par les hommes fidèles au président sortant
Laurent Gbagbo, le Haut commissariat de l`ONU aux droits de l`homme a dit
craindre vendredi de "graves violations" de ces droits par des forces
soutenant le président reconnu par la communauté internationale, Alassane
Ouattarra.
cesser d`urgence les meurtres de civils.
Les neuf experts indépendants ont dénoncé dans un communiqué commun de
nombreuses violations des droits de l`homme, dont des "disparitions forcées,
les exécutions extrajudiciaires, des meurtres et mutilations d`enfants ainsi
que des violences sexuelles", perpétrées depuis l`élection présidentielle de
novembre 2010.
"Je condamne fermement les meurtres des civils qui font les frais des
violences continues", s`est indigné le Rapporteur spécial sur les exécutions
arbitraires, Christof Heyns, cité dans le communiqué.
"Selon les témoins, des civils sont tués pour avoir exprimé leur
affiliation à un parti politique spécifique ou par mesure de rétorsion",
a-t-il poursuivi.
"De tels actes sont déplorables et doivent cesser. Il est de la
responsabilité de toutes les parties impliquées dans la crise actuelle de
faire en sorte de ne pas viser les civils", a-t-il ajouté.
Le Rapporteur sur la torture, Juan Mendez, a estimé pour sa part que la
situation était "très sérieuse". "Les mauvais traitements de civils sont
inacceptable et doivent cesser", a-t-il réclamé.
"Nous sommes extrêmement préoccupés par de nombreuses informations faisant
état de l`implication de mercenaires de langue anglaise dans ces attaques
contre les civils", a ajouté le Rapporteur du groupe sur le recours aux
mercenaires, José Luis Gomez del Prado.
L`experte sur les violences contre les femmes, Rashida Manjoo, a quant à
elle condamné "dans les termes les plus forts l`utilisation de la violence
contre les femmes à des fins politiques".
Le Rapporteur sur les personnes déplacées a rappelé que les violences dans
le pays avait fait fuir de leur maison entre 700.000 et un million de
personnes.
Tous ont salué la résolution du Conseil des droits de l`homme qui a décidé
le 25 mars d`envoyer une mission d`enquête sur ces violations.
Alors que jusqu`à présent les responsables onusiens pointaient plutôt du
doigt les violations commises par les hommes fidèles au président sortant
Laurent Gbagbo, le Haut commissariat de l`ONU aux droits de l`homme a dit
craindre vendredi de "graves violations" de ces droits par des forces
soutenant le président reconnu par la communauté internationale, Alassane
Ouattarra.