Le gouvernement du président ivoirien reconnu par la communauté internationale Alassane Ouattara a affirmé samedi avoir découvert "de nombreux charniers" dans l`Ouest du pays, accusant les partisans
du chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo d`en être responsables.
Le gouvernement de M. Ouattara "tient à informer (...) de la découverte de
nombreux charniers dans l`Ouest du pays, notamment à Toulépleu, Bloléquin et
Guiglo, dont les auteurs ne sont autres que les forces loyales, les
mercenaires et les milices de M. Laurent Gbagbo", selon un communiqué transmis
à l`AFP.
Ces accusations interviennent juste après l`annonce par le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) qu`"au moins 800 personnes" ont été
tuées mardi 29 mars lors de "violences intercommunautaires" à Duékoué, le
grand carrefour de l`ouest ivoirien.
Le gouvernement Ouattara est d`autre part rejeté les accusations de l`ONU,
qui a dit vendredi craindre de "graves violations des droits de l`homme"
commises par les forces pro-Ouattara, en particulier dans l`Ouest.
"Nous disposons d`informations non confirmées faisant état de graves
violations des droits de l`homme commises par les Forces républicaines de Côte
d`Ivoire, les forces pro-Ouattara", avait déclaré le porte-parole du Haut
commissariat de l`ONU aux droits de l`homme, Rupert Colville.
Ces violences auraient été enregistrées "en particulier dans les régions de
Guiglo, Daloa à l`ouest", avait-il précisé.
Le gouvernement Ouattara "rejette fermement ces accusations et dément toute
implication des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI, pro-Ouattara)
dans d`éventuelles exactions".
"Il convient de rappeler que le président de la République de Côte d`Ivoire
et son gouvernement font du respect des droits de l`homme, la pierre angulaire
de la politique gouvernementale", souligne-t-il.
Dans le passé, le camp Gbagbo a lui aussi accusé ses rivaux de commettre de
nombreuses exactions sur les civils, notamment dans l`Ouest.
Les Forces républicaines, qui contrôlent le Nord du pays depuis 2002, ont
lancé lundi une vaste et foudroyante offensive vers le Sud, qui les a menées
jusqu`à Abidjan, où de violents combats ont eu lieu vendredi autour des
derniers bastions de M. Gbagbo.
du chef d`Etat sortant Laurent Gbagbo d`en être responsables.
Le gouvernement de M. Ouattara "tient à informer (...) de la découverte de
nombreux charniers dans l`Ouest du pays, notamment à Toulépleu, Bloléquin et
Guiglo, dont les auteurs ne sont autres que les forces loyales, les
mercenaires et les milices de M. Laurent Gbagbo", selon un communiqué transmis
à l`AFP.
Ces accusations interviennent juste après l`annonce par le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) qu`"au moins 800 personnes" ont été
tuées mardi 29 mars lors de "violences intercommunautaires" à Duékoué, le
grand carrefour de l`ouest ivoirien.
Le gouvernement Ouattara est d`autre part rejeté les accusations de l`ONU,
qui a dit vendredi craindre de "graves violations des droits de l`homme"
commises par les forces pro-Ouattara, en particulier dans l`Ouest.
"Nous disposons d`informations non confirmées faisant état de graves
violations des droits de l`homme commises par les Forces républicaines de Côte
d`Ivoire, les forces pro-Ouattara", avait déclaré le porte-parole du Haut
commissariat de l`ONU aux droits de l`homme, Rupert Colville.
Ces violences auraient été enregistrées "en particulier dans les régions de
Guiglo, Daloa à l`ouest", avait-il précisé.
Le gouvernement Ouattara "rejette fermement ces accusations et dément toute
implication des Forces républicaines de Côte d`Ivoire (FRCI, pro-Ouattara)
dans d`éventuelles exactions".
"Il convient de rappeler que le président de la République de Côte d`Ivoire
et son gouvernement font du respect des droits de l`homme, la pierre angulaire
de la politique gouvernementale", souligne-t-il.
Dans le passé, le camp Gbagbo a lui aussi accusé ses rivaux de commettre de
nombreuses exactions sur les civils, notamment dans l`Ouest.
Les Forces républicaines, qui contrôlent le Nord du pays depuis 2002, ont
lancé lundi une vaste et foudroyante offensive vers le Sud, qui les a menées
jusqu`à Abidjan, où de violents combats ont eu lieu vendredi autour des
derniers bastions de M. Gbagbo.